mercredi 30 avril 2014

Un nouveau jour ! Tout peut-être nouveau ! Ouvre les yeux et le coeur...

11ème jour :
Les exercices proposés dans le livre nécessitent parfois plusieurs jours, pour les comprendre et les digérer.

J'ai été voir ma mère qui a plus de 80 ans. Décalage de deux générations, deux âges, deux époques... Ce fut un vrai exercice pour moi. Arriver à dire ce que j'avais envie de dire, ne pas me laisser entrainer à adhérer à ses idées. Lui renvoyer ses croyances comme étant les siennes, respectables, mais élaborées à la lumière de sa propre histoire.
J'ai dû savoir le dire, car je ne me suis pas sentie niée et non respectée.
Des jugements sont venus, mais j'ai pu les atténuer, sans réussir à ne pas en porter.

Mais comment faire quand une personne vous entraîne sur le terrain de juger la voisine, les enfants, la belle-famille and co ? Je me suis observée. J'ai pu certaines fois ne pas répondre, mais mes pensées étaient quand même là. Je me suis tue plus que je n'ai pas jugé. 

J'ai pu observer les opposés inverses, le voir chez les autres, mais aussi parce que je sais que je suis habitée par ces mêmes opposés. Dans mon couple je peux vivre ces opposés, tout en continuant à aimer mon conjoint, et continuer à sentir son amour pour moi.

Analyser le comportement de quelqu'un peut-il ne pas être un jugement ? Je ne sais pas. Dans mon métier il m'a fallu comprendre les fonctionnements psychiques de mes patients, travaillant dans le domaine psy. Ne pas confondre l'analyse pour comprendre, et le jugement. 

Présence de l'ambivalence. J'ai compris cette nécessité d'abord pour moi, de ne pas aller vers le tout blanc ou vers le tout noir. Nécessité de gris...

Que c'est dur !!!

10ème jour :

Mon mari me fait la remarque lors de notre échange téléphonique, où je lui racontais ma journée, avec humour, mais ce ne sont pas des jugements que tu es en train d'émettre... Prise en flagrant délit...
Comme je retrouve mes amis, je n'arrête pas de juger...
On est le dixième jour, et je n'en suis que là, je régresse. 

Et en plus il faut que je réfléchisse à mes réactions face aux jugements que les autres vont poser sur moi. C'est compliqué et très difficile pour moi.

Souvenir de jugements qui m'effondrent dans le passé, mes stratégies pour les éviter. Cela semble parler de l'image que j'ai de moi. C'est à dire que ce que l'autre pense résonne avec ce que je pense de moi, et oui cela parle de mon manque d'estime de moi. Je crois ce que l'autre me dit, je ne suis pas en contact avec moi, ma meilleure amie, je deviens ma meilleure ennemie.

J'ai progressé, grâce au regard de mon mari. Ce regard m'a reconstruite et appris que quelqu'un pouvait me regarder avec bienveillance, avec un amour qui ne défaille pas. Si lui m'a vue comme cela, alors il m'a appris à me voir autrement et aujourd'hui je crois ce qu'il me dit de moi.

Mais Lady Bibi doit avancer en dérision et humour !!! 

Personne ne peut plus m'effondrer, phrase à me répéter comme un mantra. Il faut que je ne l'autorise plus. Ce que l'autre pense lui appartient, ce n'est pas comme cela que je me vois.

Avance encore ma belle, n'aie pas peur. J'ai besoin des bénédictions des autres...

mardi 29 avril 2014

En transit !!!

9ème jour :

Je suis dans l'eurostar, en transit entre deux territoires, mes deux chez moi... J'aime cela.
Quel terrain propice aux observations de soi, qu'est un train... Je me suis regardée réagir à ce que chacune et chacun autour de moi me donnait à vivre.
Que de la fraternité en humanité ! Cela me fait sourire, amusée par moi-même !
Les jugements ont plu comme les grosses gouttes d'une averse, le tout donnant une pluie crépitante et joyeuse. Car oui cela me rend joyeuse d'avoir du travail à faire.

Je converse avec moi même, une part du divin auquel je crois. Un compagnon fidèle, qui me permet de prendre de la distance avec mon moi trop sérieux. 
Comment Le Seigneur a-t-il pu se mettre à ma hauteur ? Quel amour Il me donne !! J'en suis tellement touchée et pleine de gratitude. Je suis prête à me laisser enfanter à nouveau. 
Je chemine avec ma "gorgone fascinante" comme le dit Karima Berger dans son livre "les attentives".  Cette autre partie de moi qui cohabite en moi. Je suis façonnée par les deux, acceptant très difficilement cette dernière. Je suis en lutte pour la reconnaître, et m'aimer avec. 

Les fautes d'orthographe, "manque de maturité" jugements posés sur moi qui me paralysent encore... Reste d'une petite fille toujours tapie en moi, qui s'absentait alors pour ne pas mourir de honte. La honte, en voilà un fardeau. Honte et jugement...

Je ne suis plus une victime. Je suis debout et face à Dieu je peux me redresser, il est mon vis à vis, Lui qui  s'est fait homme pour chacune et chacun. Aujourd'hui, je n'ai plus peur de son jugement. Alors j'apprivoise mon juge intérieur, je peux ne plus avoir peur... Mais j'ai tous les jours à reprendre ma place, pour ne pas être toute petite, ou toute puissante, tournée vers mon ego.

Oh la la !!! Cela m'a rendu très sérieuse, mes deux heures et demi d'eurostar.
Les exigences et les préférences, j'exige qu'il n'y ait pas de grève de métro, le jour de mon départ en France, fut remplacé par je préfèrerais qu'il n'y ait pas de grève, mais je ferai avec, me calmant me disant à moi même "tu as fait ce qu'il fallait pour arriver à l'heure, maintenant lâche ce qui n'est plus de ton ressort". Effectivement j'ai pu me détendre intérieurement.

Sur ce, bonne nuit à mon moi, mes jugements et mes compagnons de route d'un jour ! Je vous bénis !

lundi 28 avril 2014

Cent fois sur le métier, on remet son ouvrage...

8ème jour :
Et c'est reparti pour une nouvelle semaine !!!

J'ai beaucoup béni dans la rue, car...j'ai beaucoup jugé !! J'ai pris conscience de mes aprioris d'après le physique des gens, d'après leur manière de parler, de marcher, d'éternuer aussi !!! Tout y passe. Je m'en rends compte de suite et je remplace par une bénédiction pour ne pas écouter mes bavardages internes, en la matière. Ce ne serait pas un leg de mes ancêtres !!! Un peu de psychogénéalogie au passage !!!

Je remplis mes feuilles...ouille là aussi !! J'ai pensé à ma mère, et j'ai associé sur ses origines modestes. J'y suis passée aussi, et mes origines sociales. Mes parents se sont battus pour changer de classe sociale, et ils y sont bien arrivés. Mais on ne parlait jamais de cela. Çà laisse des traces, et beaucoup de non dits et de jugements. On pensait beaucoup à ce que les riches pourraient penser de nous. Et du coup on interprètait beaucoup.

Mais revenons à nos moutons, en l'occurence à aujourd'hui. Que c'est fatigant de chercher à deviner ce que pense l'autre, pour devancer ses besoins... J'ai beaucoup pratiqué et je n'en veux plus. Cela me demande de questionner sur "est-ce que c'est telle chose que tu veux dire, ou ai-je mal compris ?"
Mais quand je dis cela est-ce que je parle de jugements ? 

Quand je marche dans la rue et que je croise des personnes qui me bousculent ou ne me font pas de place pour passer, c'est le jugement qui me vient en premier. Mais maintenant je peux élargir mes suppositions du pourquoi de l'acte, en y apposant son contraire. Exemple tout à l'heure deux jeunes hommes discutent en marchant et prenant toute la place sur le trottoir. J'arrive en tirant mon chariot avec mes courses. Immédiatement je pense : ils sont sans gênes et centrer égoistement sur eux. Opposé apposé : ils sont tellement présents à leur présent, concentrer sur un débat important pour eux, et ils ne me voient pas. Du coup je me dis en voilà des chanceux qui sont dans leur présent !!! Je souris, une petite bénédiction au passage et la vie continue...

dimanche 27 avril 2014

Retour dans le quotidien !!

7ème jour :
On est dimanche, jour de relâche ! Mais mon cerveau, lui continue de turbiner !
Qu'ai-je appris cette semaine ?
Que je juge tout le temps, que je fais partie de la famille des humains, que je suis comme tout le monde !! Cela remet les pendules à l'heure. 
Je ne suis, par contre, pas condamnée à juger toute ma vie. Je vais avancer et progresser. Je vais faire de mon mieux, comme le préconise Don Miguel, dans " les quatres accords toltèques". 
Bénir quand le jugement vient, that is the solution, encore faut-il que je réalise que je juge ! Comment vais-je y arriver, sans me juger sans cesse ? Wait and see, disent nos amis britanniques !

Dans ce premier bilan, je me suis rendu compte qu'au départ je pensais que je ne jugeais pas trop, et au final je me suis rendue compte du contraire. Aie, aie, aie !!! Ce fut bon pour moi de m'en apercevoir. Maintenant je sais à quoi je m'attelle ! Et j'ai découpé en tout petit morceau, à m'en faire mal aux mains, mes jugements et mes interprétations. Je vais pouvoir y mettre du neuf à la place.

J'ai essayé et çà marche ! Bénir quand le jugement vient. Je ne sais pas ce que cela produit chez l'autre, mais en moi, c'est miraculeux !!! Mon esprit est calmé d'emblée, et ne tourne pas en boucle. C'est incroyable !!! Je vous bénis Olivier !!! Et oui, vous y avez droit aussi !!!

samedi 26 avril 2014

Après un day off cause anniversaire...

5ème jour : 
Hier je n'ai pas écrit, m'autorisant une pause pour être présente à ce jour où je fêtais mon anniversaire.
Mon cerveau pour autant, n'a pas cessé de fonctionner, ne connaissant pas le mot vacances !!!

J'ai pensé à différentes situations où lorsque j'imaginais ce que l'autre pouvait penser, je trouvais une autre interprétation possible, même à l'opposé, et toutes les interprétations étaient vraisembables !!! Etonnant de voir qu'il n'y pas de vérité absolue, il y a vraiment différents points de vue...

Je me suis aussi dit arrête de partir dans des interprétations inutiles. J'ai réussi à arrêter parfois au tout début, de vraies vacances... Car je me suis aperçue que cela me pompait de l'énergie, me privant ainsi de présence à mon présent. Donc affaire à suivre.

6ème jour : 
S'exercer à bénir les gens que je croise, et surtout ceux qui m'énervent... Je comprends vraiment, le plus que peut m'apporter le fait de bénir. Je vais remplacer effectivement le jugement par la bénédiction. Je sens, ou plutôt je pressens le changement que cela peut m'apporter.
Maintenant, reste à l'installer !! Mais cela me plait, avoir une solution alternative au jugement, oui, cela me plait. 

jeudi 24 avril 2014

Qu'est ce qu'un jugement ?

4ème jour :
Je suis intéressée par différence entre le jugement et le discernement.
Aujourd'hui apprendre à voir quand je ne sépare pas les faits de mes émotions. Je confonds alors la personne et le fait. 

Quand je dis à mon mari, tu ne viens pas vers moi pour échanger, et je trouve que ce que tu me dis est pauvre en réflexion, de quoi je parle. Les faits : il me parle peu de ce qu'il ressent et de ses réflexions. J'interprète en disant que c'est pauvre, mais si cela se trouve, il pense beaucoup mais communique peu. Mon émotion : j'attends qu'il vienne vers moi pour me donner le fruit de ses questionnements existentiels. Je suis en colère et déçue. J'aimerais discuter avec lui.
Faudrait-il que je lui dise : j'ai besoin et cela m'intéresse si tu te poses des questions sur la vie.  Quand pourrions-nous échanger dessus ? 

Oh la la !!! Aujourd'hui championne du monde du jugement !! Toute la famille y est passée, comme si j'avais besoin de me rassurer en me disant "je ne suis pas comme eux" !! Inutile et gratuit !! 

J'ai pu décortiquer une situation concrète, rencontrée avec mon fils. Je ne suis pas dans notre maison en France, lui y est pour les vacances. Nous avons un problème de chaudière. J'ai pris un rendez-vous   avec le plombier pour mardi. Il me dit que cela lui convient. Je m'informe le lendemain soir, si le rendez-vous avait eu lieu. Mon fils me dit que le plombier n'est pas venu. 
Première réaction non exprimée directement : quel abruti, il aurait pu me tenir au courant ! 
Deuxième réaction : les faits : il ne m'a pas informée de la non venue du plombier.
                                Le sentiment : je suis contrariée qu'il ne me l'ai pas dit, car je n'ai pas pu appeler plus tôt le plombier pour en reprendre un autre.
Troisième niveau : dire à mon fils la prochaine fois que je le verrai : j'ai besoin que tu me tiennes informée.
Quelle gymnastique !!! Je suis épuisée ce soir !!! Je vais reprendre des forces pour mon cerveau, il brainstorme trop !!! 

mercredi 23 avril 2014

Juger or not juger, that is the question !!!

3ème jour :
Différencier l'acte de la personne... Tout un programme !! J'ai appris à le faire avec mes enfants. Je leur disais, avec mon mari, qu'ils n'étaient pas réduit à l'acte qu'ils avaient posé. Parfois ce me fut très difficile de ne pas les confondre, le naturel revenant au galop !! Mais que n'aurai-je pas fait pour les regarder avec amour et dans la gratuité, pour qu'ils ne souffrent pas de ne pas être considérés...

M'accrocher quand j'étais crevée, fatiguée d'être tout le temps avec eux... Que je criais après eux, évitant des paroles humiliantes, me battant avec moi même, et mes fantômes de l'enfance. Si bien que les rares fois où je l'ai fait, certain s'en souvienne, n'étant pas habitué à cela. Leur sensibilité les a fait ressentir cela de manière blessante. Mais j'ai persévéré pour eux, pour qu'ils ne vivent pas ce que j'avais vécu. 

C'est compliqué pour moi de ne pas me juger quand j'écris cela. C'est un exercice d'honnêteté. Très vite me reviennent les petits vieux du muppet show, accrochés à mon épaule et qui me murmurent "mais soit plus critique vis à vis de toi, tu n'es pas juste en racontant cela, tu as dû faillir, souvent"... Et je tiens bon car j'ai le sentiment d'avoir, dans ce domaine, avoir vraiment travaillé la question de la séparation de l'acte et la personne.

Par contre quand en voiture, on me fait vivre des actes où l'autre est en tort, je crie mon indignation, en le traitant de tous les noms. C'est bien un lieu où je deviens très primaire et la personne et l'acte sont mélangés et indistincts !!! Il faut que je prenne la prochaine fois où cela se passera, cela comme un exercice... A suivre

mardi 22 avril 2014

Youpi !!! La vie est belle !!!

Aujourd'hui je pars avec mon mari pour cinq jours de balade...

Hier soir avant de ma coucher, j'ai été envahie par une attaque de jugements gratuits, comme pour me rassurer et me dire, que j'étais mieux que untel ou unetelle !!! Pas glorieux du tout !!! Pauvre petite chose commune et comme tout le monde !! En même temps ce fut une belle leçon d'humilité.

2ème jour :
Renvoyer aux générations précédentes leurs jugements !! La mémoire archaïque de chacun est constituée , en partie de celle des ancêtres, à commencer par les plus proches, les parents.
A observer !
Pas une seule fois prise en flagrant déli de complicité avec les ancêtres... M'en suis-je libérée depuis quelques temps, ou n'ai-je pas eu à porter quoique ce soit ? Je ne sais pas. Je pense que cela s'est fait tout seul, je ne me suis pas sentie liée par des idées imposées. C'est comme çà !!!

lundi 21 avril 2014

Bonne augure pour cette création

Le ciel est très bleu ce matin. Je me lance et je crée...
J'ai le sentiment de ne pas savoir créer... Serai-je en train de me juger ?
J'ai voulu créer ce blog, afin de me connaître. Le fameux connais toi toi-même. Il est temps pour moi d'arrêter de m'occuper, me préoccuper des autres, pour mieux me connaitre. Alors il me semble que je pourrais être moins jugeante et mieux écouter ceux qui viendront à moi.
Alors en avant !!! Et si je commençais en vivant et écrivant mon parcours de 21 jours à partir du livre d'Olivier Clerc "j'arrête de me juger".
Défi lancé !!! A moi de le tenir.

Jour 1 :  j'ai jugé une ancienne amie, une dame dans la rue, un clochard croisé sous un porche, mon frère...et moi sur ma bobine...et le docteur avec qui j'avais un entretien téléphonique, et le voisin qui faisait touner le moteur de sa voiture de luxe...et moi, et moi, et moi...
En fait qu'est-ce que juger ? Je me suis fait plusieurs fois la réflexion sur mes pensées. Est-ce un jugement que j'émets ou est-ce un fait que j'énonce, ou encore une émotion que j'exprime ? 
Il faut que j'approfondisse la question. Cherchons !!!

Et râler contre les choses que nous ne pouvons pas changer, comme remplir les mêmes renseignements sur les feuilles sécu, qui sont doublées quand on est expatrié !!!

Et si la discipline menait à une vraie liberté ? 

En conclusion de cette première journée, je dirais que je n'ai pas réalisé chaque fois que je portais un jugement, car je n'ai pas eu l'impression de beaucoup juger. Je suis surprise en ce sens. Soit j'ai déjà progressé, au fil des années, soit il faut que je sois plus attentive à cela, pour me prendre en flagrant délit de juge !!! A demain.