dimanche 20 juillet 2014

Bel été et à bientôt pour continuer ce chemin...

Je vous souhaite des belles vacances où se côtoient légèreté et profondeur, lenteur et douceur, temps de rencontre de soi et temps de rencontre des autres...

Je vais également profiter de ce temps pour m'écouter, me ressourcer, réfléchir à la rentrée... 

N'étant pas sûre d'avoir une connexion durant les semaines qui viennent, je vous partage la joie que j'ai eu de cheminer avec vous ces trois derniers mois en ouvrant ce blog.

Je vous propose de relire ce que j'ai pu poster au fil des jours et vous retrouverai avec bonheur à la fin du mois d'aout.   


Enjoy your summer amis de Facebook et de blogger, et merci pour votre présence...


jeudi 17 juillet 2014

Je ne rajoute pas du jugement aux jugements !

En relisant les différents articles postés sur mon blog, je m'aperçois que j'oscille entre des moments où j'avance en matière de non jugement, et des moments où les jugements affluent en moi. 

J'ai beaucoup progressé sur le fait que quand je constate cela, je me prends avec beaucoup plus de douceur qu'avant. Je ne rajoute pas du jugement aux jugements ! Je vois, je m'ajuste, je m'aime.

Et je reprends mon bâton de pélerin, j'avance. 

Je fais beaucoup de recherches pour alimenter ce parcours et je me rends compte que ces questions sont partagées par beaucoup d'entre nous, et même à travers le temps. 

Quand on touche à comment je peux faire pour arrêter de me juger, on aborde alors l'estime de soi. Comment je me regarde, comment j'ai confiance en moi, comment je me connais...

Cela nous demande d'effectuer un travail intérieur. Nous en sommes responsable. C'est pour moi, une bonne nouvelle. Nous pouvons être acteur de notre aujourd'hui, en nous aimant suffisamment pour nous faire ce cadeau. 

Alors, en avant...

mardi 15 juillet 2014

Pas de vacances pour les jugements !!! Par contre des accalmies de plus en plus présentes, donc continuons...

Mon esprit ne prend jamais de vacances ! Dommage, cela suspendrait ces sacro-saints jugements sur soi et sur les autres !

Je m'observe de plus en plus en train de porter un jugement sur moi ou sur l'autre. Serait-ce une étape pour aller vers l'arrêt total de juger ? Je ne le sais pas encore.

Ce que je sais, c'est que lorsque nous réalisons un comportement, l'étape suivante est de le voir avant qu'il ne s'exprime. Mais cela peut prendre du temps.

Je ne vais pas me juger sur le temps que cela me prendra. Je vais au contraire me montrer patiente à mon égard, et me dire que cela arrivera en son temps...



lundi 14 juillet 2014

Plus j'arrête de me juger, moins j'ai besoin de juger l'autre...

Plus j'avance sur ce chemin du non jugement, plus je me sens actrice de ma vie. Cela voudrait-il dire que plus je m'aime, plus je découvre le pouvoir que j'ai sur moi-même. 

Ma réalité n'est que la mienne. Celle que je souhaite me donner, est habitée par le désir d'arrêter de me juger et d'arrêter d'avoir besoin de juger l'autre. L'un ne va pas sans l'autre. Il me semble que si j'ai une meilleure estime de moi, je vais me voir avec mes zones d'ombre et de lumière, avec mes zones grises aussi. Je vais me voir humaine, avec mes limites. 

Si je travaille sur moi, sur l'intégration de mes zones d'ombre et mes zones grises, je n'ai pas besoin de me rassurer en jugeant l'autre, comme pour me dire que je suis mieux que lui. Si je sais que je suis comme lui, qu'il est comme moi à se dépatouiller pour faire de son mieux, je n'ai plus besoin de pratiquer le "je te juge" à tout va...

Donc je reviens au début : arrêter de me juger, donner du poids à mes zones de lumière, ni trop peu, ni pas assez. Bienheureuse ambivalence, si difficile à trouver dans un monde où on nous a appris que c'était soit bien, soit mal... Il nous faut apprendre d'autres critères comme dans l'article que j'ai publié sur ma page Facebook samedi. Dans un tribu africaine quand quelqu'un commet une faute, cette personne se met au centre et toute la tribu se met autour d'elle et lui murmure ses qualités... 

Ma réalité passe ainsi par changer mes critères d'analyse. Rentrer en dialogue avec moi pour me dire que quand j'ai ma première réaction de jugement, envers moi, ou envers l'autre, je peux imaginer une autre lecture de ce qui se passe. 

Bonne nouvelle je peux agir sur mon regard porté sur moi et ensuite sur les autres. 

Youpi ! Cela me met en joie, car je vous assure çà marche...

samedi 12 juillet 2014

Quelle est la réalité que je veux pour moi ?

Christine Lewicki nous dit dans un de ses articles : "Plus ça va ,plus je prends conscience qu’il est vital pour moi de devenir extrêmement exigeante avec ce qui rentre dans mon champ de conscience. Je mesure l’importance d’avoir une discipline de développer un espace mental qui va me permettre de remplir ma vie de ce que je veux vraiment.  Il est de ma responsabilité de ne me pas me laisser GAVER par des informations polluant ma perception de la vie. Il est vital que je m’éloigne des personnes qui  me coupent dans mes élans et que je me donne les moyens de m’entourer de personnes qui me soutiennent et qui me donnent des ailes.

Il faut que je protège mon champ de conscience comme si c’était mon bien le plus précieux. Si ma conscience est nourrie de preuves que la nature humaine est bonne, que la vie est belle, que les humains sont capables d’accomplir de grandes et belles choses alors cela va complètement changer MA RÉALITÉ".                                                           https://christinelewicki.wordpress.com/tag/ma-realite/

Et je rajoute : dans cette réalité j'arrêterai d'avoir comme critère la course à la perfection qui me fait me juger trop souvent.  A moi d'être responsable de ma réalité. Qu'elle est cette réalité que je souhaite ? De la lenteur au lieu de courir à droite et à gauche. Du temps pour ne rien faire, mais pour être. Du silence pour m'écouter et ensuite pouvoir ainsi être disponible à l'écoute de l'autre. 

Moins mon agenda est rempli, et si je suis présente à ce que je vis, plus j'ai le sentiment d'être vivante. 

Arrêter de me juger m'a demandé de passer par la phase me laisser aller au gré de mes envies et de mes besoins. Je sens maintenant, qu'il me faut probablement choisir un certaine discipline afin de gagner en créativité et en liberté. 

Les cadres que l'on choisit et que l'on accepte, me semble-t-il, permettent de nous aider à continuer de grandir et de créer notre réalité de tous les jours.

Être responsable de ma réalité, m'ouvre devant moi, un grand espace de liberté...


vendredi 11 juillet 2014

Quand je juge qu'est-ce que cela m'apprend de moi...

Je m'aperçois que lorsque je porte un jugement sur quelqu'un, il me faut comprendre ce que cela m'apprend de moi. 


Hier en parlant avec un grande amie, nous évoquions des difficultés rencontrées par d'autres de nos amis. Un jugement dur m'est venu sur l'un d'entre eux. J'ai essayé de comprendre pourquoi ce jugement m'était venu. Je pense que je projette sur cette personne une croyance élaborée à partir d'une expérience douloureuse précédente. Ceci m'apprend donc que je n'ai pas encore réussi à dépasser cela, probablement pas réussi à pardonner et me pardonner d'être encore accrochée à cette relation par le versant négatif !

Je ne suis pas dans le discernement alors, mais dans le jugement car une émotion subsiste. Les faits remontent à presque neuf ans. J'ai franchi de nombreuses étapes, mais je me trouve coincée car je ne sais pas qu'est-ce que cela serait quand toutes les étapes seraient franchies, et cela me contrarie de voir que malgré tout mon travail, je coince encore...

Quand je parle avec quelqu'un d'autres personnes que nous connaissons et que nous souhaitons qu'elles aillent mieux, je pense que je ne dois pas assener des jugements comme des vérités, mais uniquement des hypothèses sous forme de questions pour essayer d'aider.

J'ai à faire aussi à mes zones d'ombre, celles qui sont tapies au fond de moi. Les apprivoiser sans les nier ou faire du déni. Oser les approcher, ne pas en avoir peur, ni honte... Et travailler encore et encore, l'interprétation que je peux faire du regard de l'autre...

Si je me fais un petit résumé du chemin qui se poursuit, j'ai le sentiment qu'il me faut travailler 
- proposer de questionner plus que affirmer.
- mes zones d'ombre, comment s'appellent-elles ?
- le regard de l'autre.
Pistes à suivre... 

Du pain sur la planche pour Lady Bibi... A bon entendeur salut !


jeudi 10 juillet 2014

M'écouter pour pouvoir écouter l'autre...

Quand je réussis à prendre des micros pauses dans une journée donnée aux autres, j'ai le sentiment de m'être respectée et de m'être donnée une place. Je suis heureuse d'y être arrivée. Je me suis dit "respire trois grandes respirations, et essaye d'être dans une présence consciente à toi-même".

Pouvoir écouter l'autre et l'entendre, passe par m'écouter d'abord. Quand je le fais dans cet ordre, alors je suis vraiment dans la rencontre de l'autre, différencié de moi et je n'ai pas besoin d'exister en voulant que ma parole soit absolument entendue. Je peux dire à mon ego de faire silence, lui qui est toujours prêt à me murmurer "et moi, et moi, et moi..." 

Ce que je veux dire c'est que quand je me donne de me respecter, sans me juger sans cesse, mon ego n'a pas de besoin criant, il est tranquille et en sécurité. Il ne me déborde pas. Mon écoute peut se centrer sur ce que l'autre essaye de me dire de lui, dans la confiance et mon regard devient bienveillant. 





mercredi 9 juillet 2014

Ne pas confondre jugement et discernement...

Garder le cap, malgré les reculs parfois. Je sais que c'est normal que lorsque nous avançons de trois pas, nous avons par moment des reculs d'un pas, mais nous ne repartons pas de zéro... Cela fait partie de notre rythme d'humain en progression...

J'ai encore du mal à l'accepter, même si mon jugement est vraiment plus bienveillant à mon égard. Mais je dois rester vigilante, ne pas me laisser tenter par les vieux fonctionnements. 

Je revenais sur le livre d'Olivier Clerc et je réfléchissais sur le chapitre "Ne confondez pas jugement et discernement". J'ai compris qu le jugement était la constatation de quelque chose associée à l'émotion que cela suscite, que les deux sont confondues. 

Le discernement est de séparer les deux. Par exemple : je constate que telle personne a telle réaction face à ce que je lui dis. Je sépare ce que cela me fait pour ne pas mélanger mon émotion et la personne. Je ne laisse pas mon esprit partir dans une interprétation de ce que la réaction de l'autre me fait vivre. Je m'accorde le droit d'avoir cette émotion, elle est mienne. L'autre en face de moi n'a pas la connaissance de ce que cela m'a provoqué. Je suis responsable de ce que je vais en faire.

Cela me demande de m'accorder un petit sas de temps, ne pas m'engouffrer à la suite de mon émotion. C'est là que le discernement intervient.

J'ai été étonnée et ensuite conquise, par la manière dont Christiane Singer répondait aux questions des journalistes qui l'interviewait. Elle faisait souvent avec un hochement de tête un "huhum". Je le comprenais comme un temps d'écoute au fond d'elle, pour se laisser le temps, quelques secondes, pour respecter ce qu'elle entendait en elle. Elle parlait avec lenteur et chaque mot semblait choisi avec discernement...

La lenteur devient pour moi, un appel à la vie. Penser en conscience devient une nécessité. A moi de le cultiver patiemment et sans jugement.



mardi 8 juillet 2014

S'aimer sans se confondre...

Ce soir je me sens pauvre face à mon billet du soir. Comment le vivre sans me juger et sans penser que vous pourriez me juger... Le vivre comme un exercice, et non comme une épreuve à passer...

Rester en contact avec mon moi profond, respirer un grand coup, me respecter et...m'aimer !!!

J'ai plutôt pensé aujourd'hui à comment aimer sans me confondre. Je pense aux relations dans le couple et avec les enfants. "Aimer sans dévorer" livre de Lytta Basset, "t'aimer sans m'aggriper" dit Virginia Satir... Trouver une juste distance.

Probablement qu'il me faut m'accorder plus de valeur, m'autoriser à en avoir par moi-même, mais pas seulement le penser, mais aussi le vivre. Continuer le chemin du non jugement à mon égard qui me permet d'apprécier la personne que je suis, comme je suis, et en renonçant au sacro saint perfectionnisme. Piège de mon ego, qui cherche à m'embarquer sur la mauvaise route. A moi de choisir, de devenir l'actrice principale et unique de ma vie...

Bon pas si mal ce petit temps de réflexion du soir, en fait pas si pauvre que cela... 



lundi 7 juillet 2014

Les évènements du quotidien me donnent l'occasion de faire des "exercices" et non de passer des "épreuves" pour grandir...

"Être un bon samaritain pour soi" je rebondis sur cette phrase d'Yveline Gérard. Cela me parle bien. Poser ce bon regard sur soi. J'ai le sentiment aujourd'hui que j'avance, que je peux dialoguer avec moi-même pour ne plus démarrer sur les jugements réflexes qui peuvent encore venir. Je les prends pour des pensées premières, comme les appelle Isabelle Padovani. Je ne monte pas dans ce train là, je laisse passer ou je remplace par des phrases qui donnent un autre écho de la réalité...

Et oui, je peux être fière de moi, et la vie continue...

Les évènements du quotidien deviennent pour moi des exercices, et non des épreuves. Exemple : J'ai eu à dire un non tout à l'heure et comme très souvent la culpabilité guette au tournant... Je sentais au fond de moi que c'était juste pour moi, mais les pensées jugeantes sont arrivées. Exercice : ne pas me laisser embarquer pas mes voix internes "manque de générosité", "allez tu vois bien qu'on a besoin de toi", pour les remplacer par "faire des choix est renoncer à d'autres", "fais confiance à ce que tu sens en toi"... 

J'y suis arrivée, je ne suis pas montée dans le train de mes pensées jugeantes, et je me sens en accord avec mon moi profond qui sentait que mon "non" était un vrai "non", venu de ce que je pensais bon pour moi. Mon corps parlait, le calme s'installait.

Merci la vie de me présenter de quoi continuer à grandir...

samedi 5 juillet 2014

Nos fissures, nos cicatrices, des défis pour grandir ?

Accepter de nous retourner vers notre moi profond, avec ses fissures, ses cicatrices... Les mettre à leur place, ni plus ni moins... 

"Ni plus" signifiant de ne pas leur permettre de nous empêcher de revenir dans la vie. J'ai le sentiment que nous pouvons reprendre le pouvoir sur nous mêmes en travaillant sur notre capacité à pouvoir choisir de continuer à ressasser la blessure, l'affront subi... ou de dire non à en rajouter une couche de plus. Ne rajoutons pas de la blessure à la blessure. Je n'y arrive pas tout le temps, loin de là, mais à force de continuer à chercher à cheminer, je vois mieux le choix que j'ai en face d'elle. 

Ceci dit il y a des fissures qui furent des défis pour grandir. Je ne m'en suis pas aperçue sur le moment, mais c'est en me retournant avec bienveillance sur mon chemin parcouru, qu'aujourd'hui je peux le lire comme tel.

"Ni moins" c'est dire "même pas mal", je l'enfouis et le risque que nous prenons c'est qu'alors cela nous éclate à la figure à un moment ou à un autre...

Reconnaître d'où on vient, notre chemin de vie qui nous permet d'être celle ou celui que nous sommes, des personnes debout et vivantes.

Bienvenue, nous sommes tous dans la même barque.

vendredi 4 juillet 2014

"Si tu te mets à la place de l'autre, lui où se met-il ?" une vraie question...

Colette Nys Mazure m'a fait découvrir cette phrase de Lacan : "Si tu te mets à la place de l'autre, lui où se met-il ?"... 

Lytta Basset a écrit un livre "Aimer sans dévorer". 

Ces deux phrases ont produit en moi comme une sorte de prise de conscience, comment aimer sans se confondre ? Je ne sais pas encore vraiment. C'est une vraie question pour moi.  J'ai le sentiment que si je continue à creuser le fait de m'aimer d'abord, me connaitre, moins me juger, la solution vient alors, elle coule même de source... 

Je peux cajôler la petite fille qui vit en moi, lui dire que lorsqu'elle était bébé elle avait besoin de passer par la phase de fusion mère-bébé insdispensable pour vivre, mais qu'elle n'en a plus besoin. 

Qu'aujourd'hui m'aimer mieux est me regarder entière et debout, respectable en tant qu'individualisée...

Revenir dans l'instant présent, me donner le temps de cheminer, 

Je vous souhaite une belle entrée dans le mois de juillet et un heureux week-end à chacune et à chacun de vous.



jeudi 3 juillet 2014

Laisser filer le train de nos pensées, sans monter dedans quand nous ne le voulons pas...merci Françoise de me donner l'occasion d'approfondir cette question.

L'amie de Facebook dont je vous ai parlé hier, qui a créé une page "Bénir, tout simplement", vient de publier une vidéo que je vous conseille d'aller voir. 

Elle me permet de rebondir sur une de mes pensées d'hier (bienheureuse synchronicité dont parle si bien Lilou Macé dans ses reportages sur "La télé de Lilou") à propos de la survenue de nos pensées.

Dans le cadre des jugements que nous portons sur nous-mêmes ou sur les autres, la pensée survient souvent quand on ne le cherche pas. Cette "pensée première" comme Isabelle Padovani l'appelle dans la vidéo, je n'y suis pour rien. Et hier je me suis surprise me voyant porter un jugement sur quelqu'un, puis tout de suite sur moi : "encore ma vieille, tu en es encore là !" Je me suis répondue tout de suite : "n'y va pas!" Et j'ai laissé filer la pensée sans m'y accrocher. Vraiment incroyable coïncidence, mais en est-ce vraiment une ? 

La découverte de cette vidéo m'a permis de nommer ce qui se passait, de savoir que je peux agir et ne pas monter dans le train de mes pensées. Alors le jugement s'évanouit comme une bulle de savon qui éclate. 

Merveilleux vases communiquant qui tissent entre nous des liens invisibles et plein de sens ! 

mercredi 2 juillet 2014

Arrêter de se juger apporte la joie... C'est vrai !

Si je ne me donne pas, je ne peux pas te donner... Si je cesse de me juger sans cesse, je découvre une vraie joie. Celle de me respecter et d'aller vers les relations qui me font du bien, celle de rencontrer l'autre. 

Je ne suis pas naïve pour autant. Je fais plus confiance à ce que je ressens, et je m'éloigne de ceux que je sens qu'ils vont me demander trop, m'envahir, ne pas m'aimer comme je suis. Je sens alors une tension dans le corps, j'y prête plus attention. Il n'y a pas si longtemps, je me serais dit : allez, sois gentille, supporte... Maintenant, sans juger l'histoire de cet autre, je sais que je ne peux pas sauver le monde, et quand il y a du "trop", je ne m'impose pas ce type de relation...je m'éloigne doucement. Je vous parle de relations toxiques, celles qui vous happent et vous prennent votre substance de vie. Pas de ceux qui frappent à votre porte, en souffrance et en demande d'aide. Ceux là sont au contraire dans un grand respect de vous, à une juste place.

La bénédiction me vient pratiquement systématiquement. Je ne la prends pas comme une solution de facilité, mais je me centre vraiment sur la personne. J'ai encore des progrés à faire... Je vous signale la page d'une personne rencontrée sur Facebook et qui à ouvert une très jolie page : "Bénir, tout simplement". Elle nous aide en douceur, à comprendre ce que bénir au quotidien peut apporter comme changement intérieur. 

Je vous souhaite de vous donner du temps et de la douceur. Je vous envoie une pluie de bénédictions et de joie, comme pourrait nous le souhaiter Pierre Pradervand.


En rentrant tout à l'heure, j'ai eu beaucoup de joie à m'arrêter pour prendre ces hortensias de différentes couleurs. Je vous les offre !!!


mardi 1 juillet 2014

"Toutes les expériences et toutes les cicatrices ont fait de toi la personne que tu es".

"Toutes les expériences et toutes les cicatrices ont fait de toi la personne que tu es". La fin de la phrase que j'ai publié ce matin sur ma page Facebook.

Je reviens dessus car comme le met Françoise en commentaire sur ma page "J'arrête de me juger" j'avais aussi résonné sur "et toutes les cicatrices". 

Nos cicatrices, nos douleurs traversées, nos échecs rencontrés, tout cela fait partie des expériences vécues, positives et négatives... En effet, nous ne serions pas ceux que nous sommes sans cette somme d'expériences. 

Je peux intégrer cela dans ma vie intérieure, pour m'aimer avec ces cicatrices. Il me faut les accepter, les mettre à leur place dans mon histoire, ne pas les nier, ni les fuir, mais ne pas les ressasser sans cesse comme si nous pouvions changer l'histoire. Leur donner leur juste place, ni envahissante, ni inexistante. Par conséquent nous pouvons cesser de nous juger sans cesse. 

Je suis qui je suis car je sais ce que j'ai vécu. Je ne suis pas fiére de tout, loin de là, mais aujourd'hui j'accepte d'intégrer mes cicatrices, mes ombres, car je ne suis pas que cela. Je peux m'aimer imparfaite et m'émouvoir ainsi de l'imperfection des autres que je croise. Merci la vie, je te suis reconnaissante de me permettre d'effectuer ce chemin vers moi !