vendredi 31 octobre 2014

Faire un tout petit pas timide vers mes zones de lumière...

Le conte hindou, que j'ai posté ce matin du lion-mouton, m'appelle à réfléchir sur ma partie lion ! C'est ma partie lumière. Il m'est immensément difficile de nommer mes qualités, à moi-même et encore plus de les dire à quelqu'un...

Toujours accrochés à mon épaule, mes petits vieux du Muppet Show, me disant : tu es bien orgueilleuse, tu manques d'humilité, baisse la tête et tais-toi, regarde plutôt tes défauts et essaye de t'améliorer...bla, bla, bla... Je ne souhaite plus votre présence, comme les personnes toxiques qui ne me font aucun bien, "j'augmente le loyer et je vous mets dehors"... C'est bon pour moi de m'en rendre compte. Et comme souvent ces derniers temps, ces voix viennent mais je les suis de moins en moins.

Rester avec ma voix amie à l'intèrieur de moi, respirer un grand coup et regarder la lumière...elle brille aussi en moi. 

Ombre et lumière indissociables... Aller voir mes ombres pour laisser jaillir la lumière ! Aller voir mes lumières pour ne plus craindre mes ombres... Qui sait !?!?



mercredi 29 octobre 2014

Recherche d'unité en intégrant mes zones d'ombre...

Aujourd'hui je ne sais pas ce que cela veut dire avoir peur de sa lumière. Ce que je sais c'est que j'ai peur de mon ombre. C'est le mot colère qui me vient, j'ai peur de la colère que je sais présente en moi et qu'elle s'agisse en dehors de moi. 

J'ai travaillé sur les raisons de cette colère, je la connais mieux, et comme je lui donne le droit d'être, j'ai le sentiment qu'elle ne se retourne plus autant contre moi... 

Je suis en chemin. Je sais que c'est ce chemin qui m'enseigne le plus et non l'aboutissement. D'ailleurs je n'en connais pas le but précis. J'avance.

Christiane Singer nous dit : "Il faut prendre toutes les parts de mon être, et rassembler les morceaux. C'est cela vieillir"... Tout ce chemin est pour unifier ma personne. Gandhi lui nous dit : "Le bonheur c'est le moment où ce que tu penses, ce que tu dis et ce que tu es, sont en harmonie"...

Unifier pour moi, ce n'est pas chasser ses ombres, c'est peine perdue. C'est intégrer tout, le reconnaître et ne plus en avoir peur. 

En route Lady Bibi, toujours en chemin... Il faudra quand même que tu penses à explorer ta lumière... Mais c'est encore une autre histoire ! Affaire à suivre !





Mes peurs, mes ombres...

"Là où j'ai peur d'aller, c'est là qu'il faut que j'aille." J'ai lu cette phrase dans "Le matin magique" du jour où Marie-Pier nous partage sur son blog le témoignage d'Elodie. 

Cela a eu une résonnance forte sur là où j'en suis aujourd'hui. 

Christiane Singer dans une conférence : "Choisis la vie, et tu vivras", nous parle de la traversée de nos peurs. Elle nous dit qu'il suffit d'en traverser une pour que toutes celles qui lui ressemblent soient traversées. Je sens bien que c'est aussi ce que j'ai à vivre pour me confronter à mes ombres.

Quand je sortirai de la peur de mon propre jugement sur moi et ma peur du jugement de l'autre, je ne craindrai plus rien. Pour cela je me dois de reconnaître en moi la présence de toutes les noirceurs du monde. Je ne suis qu'un maillon de la chaîne humaine, mais c'est parce que j'accepterai cela que je ne me verrai plus détachée des autres. Je suis reliée aux autres. 

Tout ce que je peux vous dire ici, ne fais que passer par moi. Je suis en reliance avec chacune et chacun, un maillon comme les autres, mais comme les autres je suis indispensable et je contribue en tant que chaînon humain...

Le réaliser ne veut pas dire que je l'intègre. Ce sera la phase qui suit, je l'espère ! 

Je me suis retrouvée à être dans l'obligation de côtoyer des personnes avec lesquelles je n'ai pas un fit particulier. Certains de leurs traits m'agacent !!! L'agacement fut pour moi un signal que j'avais quelque chose à comprendre... Donc j'y vais !!! 

Voilà ce que j'ai observé en deuxième coup et non pendant ce que je le vivais... L'agacement de l'autre, je me suis demandée comment le vivre au mieux. Je me suis rappelée la réalité pour me ramener dans le moment présent et non partir dans le pays, de celui où je ne pourrais vivre qu'avec des relations choisies et appréciées...

J'en connais des pays imaginaires ! C'est incroyable cette propension que j'ai à m'échapper du réel, en luttant contre ce qui est... 

Ces personnes présentaient des réactions que je pouvais avoir, ne pas écouter, interrompre, ne pas m'ouvrir à la pensée différente... Un véritable exercice ! Merci à elles !

Cette phrase présente maintenant à l'intérieur de moi : ce que tu reproches à l'autre est aussi en toi ! Humilité, humilité !!!






mardi 28 octobre 2014

Partir de trois mots : bonheur d'être...et aller vers...

Je me suis levée ce matin avec ces deux mots dans ma tête : bonheur d'être... Que venaient-ils me dire ? La gratitude pour la vie, pour ma vie... Reconnaître tous ces petits bonheurs qui la remplissent et me permettent de me remplir et affronter les moments plus tristes ou plus durs qui viennent...

Avancer dans la confiance, calmer les peurs, vivre l'aujourd'hui qui est un pays sécure... Comme le disait Montaigne : "J'ai eu beaucoup de problèmes dans ma vie, mais peu me sont arrivés"...

Et oui toujours cette histoire de pays imaginaire, celui d'une projection de peurs internes dont peu se produisent... 

Donc bonheur d'être celle que je suis, toujours fidèle au poste et au fond quelqu'un de pas trop mal... Mais si Lady Bibi, c'est moi ta meilleure amie, qui te le dis ! 

Pratiquer ce language intérieur dont parle Sarah Ban Breathnach, ce dialogue avec mon moi profond ! Se connaître de plus en plus avec nos zones de lumière et celles qui sont moins glorieuses.

Hier j'écoutais une ancienne émission où Christiane Singer était l'invitée principale, et je reçu une leçon magnifique de cette femme qui fut une belle personne avec force et intensité, et où elle parlait du regard à porter sur un bourreau pour y chercher par la rencontre dans ses yeux, de sa part d'humanité. 

Ce que je me suis dis, c'est que nous pouvons aussi porter en nous toutes les noirceurs, sans les avoir toutes agies, et qu'elles sont tapies au fond de nous. Je ne dois pas me condamner pour autant, mais comprendre que je suis pétrie de tout cela comme celui qui est en face de moi, et que je dois affronter cette part là. Je pressens que si j'y arrive, je triompherai de certaines de mes peurs, notamment de moi et aussi de l'autre.

J'ai parfois peur de la puissance destructrice que je sens présente en moi, peur qu'elle s'expulse et qu'elle détruise. Pour ne plus en avoir peur, je dois la reconnaître, ne plus craindre qu'elle puisse s'agir, et me faire confiance... 

Ma peur n'est pas ma peur, c'est pourquoi je l'appellle ma peur... Je veux dire que je ne suis pas identifiée à cette peur, je la reconnais en la nommant et déjà elle perd de son pouvoir sur moi...

Bon le cerveau de Lady Bibi a bien tourné, repos ma belle maintenant ! Prends toi avec douceur ! 

Belle et douce soirée Ami(e)s cheminants ✨🌟✨🌟






lundi 27 octobre 2014

"J'observe" fut mon mot de passe de ce week-end. Qu'est ce que j'ai pu observer ?

J'ai essayé d'observer durant ces deux jours. Et bien le bilan est pauvre. Je constate que c'est dur et que cela demande, comme tout le reste que j'ai pu mettre en place, de la persévérance et de la patience... Donc j'observe que du normal dans la mise en route d'un tel processus...

J'ai eu un échange au cours d'une conversation téléphonique avec un membre de ma famille, et j'ai réussi à ne pas aller là où je ne voulais pas aller. L'émotion négative est arrivée, j'ai accepté que l'autre puisse me dire ce qu'il voulait me dire en voulant que j'adhère à sa proposition, pour ensuite m'exprimer en mon nom et lui dire comment je voyais les choses. Du coup pas d'énervement, je me suis repectée en me faisant respecter... Lady Bibi tu peux laisser gonfler tes chevilles, tu avances !!!

J'ai inconsciemment eu un temps d'observation de la situation ce qui m'a permis de ne pas partir dans des interprétations d'intentions supposées de l'autre. Je ne l'ai pas jugé, je n'ai pas prêté des intentions de jugement sur moi à l'autre...

Je suis restée dans le présent et aucun pays imaginaire n'est apparu !!! Waow ! Je me suis sentie bien après, en accord avec moi-même !



vendredi 24 octobre 2014

Effets produits sur moi, par le film "L'infinie puissance du coeur"...

J'ai vu le film "L'infinie puissance du coeur", un film bouleversant qu'il faudra que je regarde une deuxième fois pour approfondir tous ses messages...

Il m'a profondément touchée par la beauté des protagonistes, la puissance des paroles et l'infinie grandeur du coeur de chacune et de chacun... Je suis remplie de gratitude vis à vis de ceux qui ont tourné le film et les témoins qui y participent. Il émane d'eux une telle authenticité et simplicité, qu'on a envie de se dire ne soyons pas si peureux et compliqués, donnons nous la main et laissons cette puissance infinie qui est dans le coeur de chacun jaillir, et aimons... 

Je me suis sentie interpellée, personnellement, comme si l'un d'entre eux me posait la question : que fais-tu de cette infinie puissance qui est là dans ton coeur ? 

À plusieurs reprises j'ai eu l'envie de m'agenouiller devant la souffrance traversée notamment par ce couple de parents qui a perdu sa fille de 21 ans et Immaculée Ilibagiza, une femme tutsi seule rescapée de sa famille, suite au massacre au Rwanda et qui est juste incroyable de grandeur et de force...

Je vais laisser descendre dans mon coeur ce que j'ai vu et entendu, pour écouter ce que cela a produit en moi, et voir les fruits qui vont en sortir...



Je ne veux plus partir dans le pays imaginaire que créent mes peurs...

J'ai écouté une vidéo où Eckhart Tollé parlait de la peur. Il distinguait celle nécessaire et indispensable pour réagir vite à un danger, et adopter l'attitude la plus protectrice qui soit, de celle psychologique qui survient à cause de nos pensées qui se projettent dans des problèmes et des souffrances dans le futur.

C'est de celles là dont j'aimerais vous parler. Je les connais bien. Elles me créent un pays imaginaire dans lequel je séjourne quasiment tous les jours. Je le sais maintenant, j'ai compris ce qui se passait et je souhaite ardemment, changer de programmation interne !!!  

C'est un travail de longue haleine, je suis patiente. J'ai de plus en plus conscience de mes pensées et je ne me fais plus avoir aussi facilement. Je monte encore dans le train, mais j'en saute de plus en plus vite, avant qu'il ait démarré... 

Cela reste une lutte couplée à une vigilance de chaque instant. Je me laisse le temps dont j'ai besoin pour avancer sur cette route. J'aimerais que la prochaine étape soit de ne plus avoir à lutter, mais d'accepter ces pensées si elles viennent, et de dire au revoir de la main au train qui partira sans moi...

Je ne suis pas mes pensées, dans le sens de suivre, je les observe et je leur dis tchao !!! Vous continuez la route sans moi. Je vous ai démasquées et je ne suis plus copine avec vous... Vous ne me faites pas de bien et j'ai choisi de vous laisser partir...

Je continue avec mon mot de passe : "J'observe"... 





jeudi 23 octobre 2014

Nous disons "prendre un risque" et les anglais disent "take a chance"... Cherchez l'erreur !

Je viens de regarder une video du dernier TedX à Paris. L'intervenant Cyrille de Lasteyrie disait entre autres, nous disons "prendre un risque" et les anglo-saxons disent "take a chance"... Cherchez l'erreur !!!

J'ai été éduquée dans le fait de ne prendre que des risques protégés et finalement sans trop de "risques"... Notre système éducatif ne nous y pousse pas. Il faut faire de bonnes études pour minimiser la prise de risque dans l'avenir... 

J'ai essayé de me soigner, mais en vain...j'ai une peur bleue du risque !! Et oui !! Et comme je vous en parlais lundi, je suis devenue la reine en stratégie d'évitement de tout risque !!! 

Ce que je découvre c'est que cela ne me permet pas de faire circuler plus de vie. La vie c'est prendre le risque de vivre ! Me protéger sans cesse d'une éventuelle souffrance hypothétique, ne me permet pas de me sentir encore plus vivante...

Il semble que tout ce que je lis et entends en ce moment, m'appelle sur cette route de la "prise de chance"... A moi de dire oui quand mon coeur sent que cela vibre en lui et de foncer !

Un défi pour Lady Bibi ! Va-t-elle le relever ? La suite dans les prochains numéros...



mercredi 22 octobre 2014

Comment puis-je assumer les non que j'ai à donner ?

J'ai eu besoin aujourd'hui d'une journée pour me retrouver, et je suis reconnaissante d'avoir pu le faire. 

Il m'est souvent difficile de trouver un équilibre entre donner aux autres et à me donner à moi. Je ne l'ai pas mal vécu, mais je m'interroge pour continuer à avancer. J'ai su accepter la réalité de mon engagement de ces derniers jours, et j'ai ainsi pu le vivre au mieux.

Mon désir est de continuer à apprendre et ainsi progresser, sur les non que je dois donner. Notre page amie "Bénir, tout simplement", a publié hier une vidéo d'Isabelle Padovani, "Les autres et moi". Cela alimente bien ma réflexion. Comment je protège mon espace et comment je le dis à l'autre ? 

C'est très dur pour moi. C'est la raison pour laquelle, depuis un an et demi, je me préserve un maximum, mais avec beaucoup de peurs. Je sens bien que lorsque le dialogue s'installe quand on me demande quelque chose à faire ou à donner, je ne suis pas calme en moi, et j'affronte plutôt des turbulences.

Elles viennent me dire : attention, et il me faut ne pas répondre tout de suite, et dire que j'ai besoin de recul et de temps pour y réfléchir. Mais quand j'écris cela, je me rends compte que l'émotion ressentie dans mon corps à ce moment là, semble déjà me dire une réponse. En effet, je ne ressens pas çà quand on me fait une demande qui me met en joie. 

Donc, comment pourrai-je accorder de la place à ce que mon corps dit ? La voilà la vraie question.

J'ai le sentiment qu'on me demande de répondre tout de suite, qu'on ne m'aimera plus si je dis non tout de suite et que je le fais maladroitement... Aie ! Aie ! Aie !

Or ce n'est qu'une croyance. Personne ne peut exiger de moi quoi que ce soit, si ce n'est quand je l'y autorise. Je devrais en faire un mantra et me le répéter jusqu'à ce que cela remplace cette fichue croyance, incrustée dans le disque dur de mon cerveau !!!!!!!

Je bénis toutes les personnes qui m'aident particulièrement, sur ce chemin... Gratitude sincère ! 



mardi 21 octobre 2014

Juger positivement est-ce juger ?

Juger positivement est-ce juger ? J'ai le sentiment que oui. Les jugements positifs sont moins questionnés car ils ne blessent pas, au contraire ils peuvent faire du bien.

Il me semble qu'il faut quand même les interroger, car je pense qu'ils peuvent aussi porter un versant négatif, dans la mesure où je peux dépendre d'eux... Si j'attends une reconnaissance à travers un compliment, cela ne me parait pas ajusté. Je ne suis pas sur mon axe.

L'émotion que je ressens en étant sensible à cela, ne me rend pas libre. J'y sens une dépendance, et je souhaite m'en détacher.

Je me pose la question de quand je pose un jugement positif sur quelqu'un et que je le dis, il y a du trop dans ce que je dis, comme si je cherchais à me faire aimer et cela manque de gratuité. Il me faut trouver comment faire un vrai compliment...

Ne plus avoir de réaction en moi, à un jugement, qu'il soit positif ou négatif, voilà ce à quoi j'aimerais arriver un jour. Comprendre alors que je parle de moi quand je juge en bien ou en mal... Que l'autre me parle de lui aussi quand il le fait...

Je ne suis pas identifiée au jugement positif ou négatif que l'on porte sur moi... Je suis autre, les autres sont autres... Tout est possible, rien n'est figé !!!






lundi 20 octobre 2014

Peurs et zone de confort...

Je lis comme un signe pour moi les nombreux clins d'oeil qui viennent à travers les articles et les livres que je lis en ce moment, les vidéos que je regarde... Ils concernent la question de la peur et de la sortie de sa zone de confort !!! 

Aie ! Aie ! Aie ! C'est du lourd chez moi... Depuis quelques années, je me suis fait une vie où j'ai évité au maximum les prises de risque, les situations que je sentais inconfortables, et parfois j'ai eu le sentiment que ma vie se rétrécissait... Mes peurs me guident à ce moment là et je sens bien qu'il y a en moi une petite voix qui me crie "Va, vis et deviens" comme le magnifique film du même nom...

Il existe un ailleurs qui m'attend, je le sens au fond de moi. Cet ailleurs, je ne le sens pas comme étant loin, mais plutôt tapi en moi, et que j'ai besoin d'un révélateur... Mais quel révélateur...je tâtonne ! 

Certains de mes choix sont guidés par la peur, celle d'évènements difficiles déjà vécus (la fameuse peur de l'effondrement qui a déjà eu lieu dans le passé de Winnicot). J'en connais les causes, mais me trouve toujours handicapée dans mon aujourd'hui, peur que cela revienne. Jacques Salomé me rappelle, comme je l'ai posté ce matin, que je suis celle qui entretient mes souffrances...

Je sais mais je fais quoi ??? Alors je continue le chemin en cherchant... Je sais qu'il me faut apprivoiser mes peurs, ne pas les juger, me prendre avec douceur, et être PATIENTE, toujours et encore... Et oui Lady Bibi, le monde ne s'est pas fait en un jour... 



vendredi 17 octobre 2014

Je me sens responsable du terreau de mes pensées...

Je reviens aujourd'hui sur "les pensées premières" dont parle Isabelle Padovani et que j'ai déjà évoqué dans ce blog. 

Je reste d'accord sur le fait que je ne peux rien faire quand viennent mes "pensées premières". Par contre, j'ai le sentiment que je suis responsable, en grande partie, de ce que je fais rentrer dans ma vie intérieure, de "ma réalité", par mes lectures, ce que je regarde ou écoute. 

Ma vie interne, si je l'alimente de rencontres et écoutes nourrissantes, je modifie mon monde intérieur. Et alors, mes pensées risquent aussi d'en être modifiées, ainsi que mes pensées premières...

Je me sens responsable du terreau de ma vie intérieure. Là je peux agir et alors il y a des pensées qui ne viennent plus, des peurs qui s'évanouissent. Magique !  

Plus j'avance dans ce travail de "j'arrête de me juger" et "j'arrête de juger", plus j'ai de pouvoir sur mes pensées. Elles s'adoucissent. Mon dialogue intérieur, fait que je sais mieux ne pas suivre ces pensées. Et quand une pensée jugeante vient sur quelqu'un, j'émets assez vite une ou deux autres hypothèses contraires.

Il ne faut jamais se décourager. Il faut juste se donner du temps, accepter les chutes et les rechutes...




jeudi 16 octobre 2014

Un regard qui vient du coeur...

Hier, en prenant l'ascenseur, il m'est arrivé quelque chose pour la première fois. Je me suis regardée avec tendresse, oui je dis bien avec tendresse... Je garde en mémoire ce regard, un cadeau de moi à moi... J'attends ce regard des autres sur moi depuis très longtemps, comme pour me rassurer que je suis quelqu'un de pas trop mal... Je le reçois parfois, mais à ce moment là, c'est de moi qu'il a surgi !

Il me faut me le rappeler, car je sens bien que cela peut rester fugace. Or, j'ai le sentiment que je tiens là une clé importante pour m'aimer réellement, et ensuite pouvoir porter ce type de regard, un regard qui vient du coeur, sur l'autre en face de moi.

C'est, il me semble, là la différence entre le moi et l'ego... Le moi me fait du bien, l'ego peut me tyranniser...



mercredi 15 octobre 2014

Je déteste..., et pourtant...

Je déteste quand tout est trop ordonné, et pourtant j'ai besoin d'ordre...
Je déteste quand on ne m'aime pas, et pourtant je n'aime pas tout le monde...
Je déteste quand on n'est pas en vérité, et pourtant je cache aussi mes faiblesses et mes manques...
Je déteste quand on ment, et pourtant il m'arrive de mentir...
Je déteste quand on me dit ce que je dois faire ou penser, et pourtant il m'arrive d'être péremptoire...
Je déteste quand on est égoïste et pourtant je peux me montrer très centrée sur mon petit égo...
Je déteste quand on est agressif, et pourtant je peux me montrer agressive...

Je pourrais décliner cela à l'infini... 

Quand je déteste quelque chose chez l'autre, c'est que je le connais. Si je le connais c'est que je l'ai déjà pratiqué. Ce n'est pas très glorieux, mais cela me parle de l'ombre que j'ai du mal à voir en moi.

Je suis comme tout le monde et je ne me déteste pas avec tous ces petits travers qui me rendent si humaine et proche de mes frères et soeurs en humanité. Je suis moi et je suis les autres à la fois. Je suis incluse dans ce Tout qui me rend solidaire en faiblesse et en force, en puissance et en douceur, en lien les uns avec les autres... 



mardi 14 octobre 2014

Authenticité et humilité, je chemine...

Authenticité et humilité, pas évident du tout. Il me semble que vouloir être authentique me demande d'abord, d'être honnête avec moi-même. Est-ce que ce que je dis est ce que je crois ? 

Ce que je dis, m'oblige à quitter mes jugements sur moi et les jugements des autres, pour aller vers un discours authentique. Il me faut mieux me connaître encore, pour me demander : est-ce que ce que tu es en train de dire correspond à ce que tu crois ? 

Alors il me faut être humble, car je ne suis pas toujours alignée. Cependant mon dialogue intérieur tend vers plus de justesse... Mon moi profond le demande et j'essaye de l'entendre. 

Emotions quand tu me tiens je sais que tu me parles du langage qui émane du fond du fond de moi... Moi authentique, mystérieux et qui parle de l'être unique que je suis. Quand je le reconnais, je reconnais à l'autre son unicité aussi...





dimanche 12 octobre 2014

Quand je te juge je ne fais que me qualifier...

Je pense de plus en plus souvent au fait que lorsque je pose un jugement sur quelqu'un, je ne fais que parler de moi. De même chaque fois que quelqu'un pose un jugement sur moi, il ne fait que parler de lui... 

Cela me permet de réfléchir au fait qu'il m'arrive souvent de ne pas faire quelque chose, ou de ne pas dire ce que je pense, car je crains le jugement qu'on poserait alors sur moi, faisant de ce jugement une réalité...

Si je me mets à intégrer cela, à comprendre ce qui se passe, alors mes rapports aux autres pourraient changer, et mes jugements diminueraient de manière drastique... 

Mais ce n'est pas le tout de le réaliser, il faut que j'apprenne à fonctionner avec cette nouvelle grille de lecture. Je sens à quel point c'est dur de passer de "je réalise ce qui se passe" et "je sais maintenant", en gros faire descendre de la tête au coeur...

Je me répète souvent que mon jugement ne qualifie pas l'autre, mais me qualifie. Il me permet de me connaître toujours plus, aller vers ma part d'ombre, pour cesser aussi d'en avoir peur...

Je viens de parler à deux reprises de peur...ces peurs paralysantes qui m'empêchent d'être moi, qui masquent qui je suis à mes yeux et ceux des autres. 

Humilité, devenir moi, enlever les masques à commencer vis à vis de moi-même. Quitter ce que j'imagine des regards des autres. Les pensées ne sont pas la vérité, celle-ci n'existe pas, il n'y a que des ressentis élaborés à partir de mes propres grilles de lecture, construites à partir de toute mon histoire, de mes émotions...

Décortiquer mon histoire pour comprendre d'où me viennent mes pensées, ne m'est pas tant que cela utile aujourd'hui. J'ai plus envie de comprendre la mécanique qui se met en place, de me savoir être comme tout le monde, et donc frère et soeur en humanité...humilité...

Pratiquer humblement le : je parle de moi quand je te juge, et tu me parles de toi quand tu me juges... 
Je peux cesser alors mes projections...

Je continue le chemin patiemment et en toute humilité.


jeudi 9 octobre 2014

Je ne suis pas mes pensées premières...

Je réalise de mieux en mieux, que mes pensées sont un bavardage permanent, qui ne sont pas la réalité. Lorsque mes jugements adviennent en tant que pensée première, à moi de ne pas les suivre. C'est après ce premier mouvement que ma liberté intervient. 

Finalement cela revient à ne pas se faire avoir, à ne pas tomber dans le piège... Facile à dire, mais franchement pas facile à faire, et surtout long à se mettre en place. Donc il me faut accepter le temps que cela prend, et appeler fameuse patience en renfort !

Belle et douce soirée à vous mes doux cheminants...nous continuons ensemble avec patience. Merci pour votre présence !



Et si je me félicitais un peu... Si,si...

Une journée où je me suis donnée de l'importance en me consacrant du temps de ressource pour moi, en me mettant en premier, en débutant ce jour. Je me suis dit que je dis souvent ici, qu'il faut se prendre avec douceur, et bien j'ai commencé par çà !!! 

J'ai ensuite, pu être en relation avec d'autres, disponible et présente. J'ai même pu avoir un vrai face à face avec un de mes enfants, et lui dire, du mieux que je pouvais, mon ressenti qui n'était pas le même que le sien... 

Un bel échange en vérité, même si cela n'était pas facile. J'ai eu le sentiment de ne pas le juger, et de tenir bon dans ce que j'avais à dire en employant le "je"...

Si je regarde cette journée, les jugements furent silencieux. Un peu de calme me fait du bien. Donc je peux juste témoigner, qu'en me mettant première dans l'attention à me porter, j'ai ensuite pu me rendre disponible à la rencontre et à l'échange...

Vais-je oser me qualifier...et bien oui ! Lady Bibi c'est pas si mal ! Allez, bravo !



mercredi 8 octobre 2014

Quand j'aime, il m'arrive de ne pas juger...

Aimer et ne pas juger. Quand j'aime vraiment, je ne juge pas, j'écoute et j'essaye d'entendre ce que l'autre me dit... Cela coule de source et est si facile et évident...

J'accepte la force de la parole de l'autre, même si je ne comprends pas tout, et même si je suis impuissante...

On ne peut pas se mettre complètement à la place de l'autre. Mon esprit carbure quand quelqu'un que j'aime me partage sa difficulté du moment. J'aimerais aider, mais finalement je ne peux qu'entendre... Après tout, pourquoi compliquer les choses... 

Merci à la vie pour cette belle expèrience !


lundi 6 octobre 2014

Patience, patience, une qualité nécessaire pour tout travail intérieur...

Antagonisme de l'immobilité et de l'avancement...et pourtant c'est tellement vrai ! En m'immobilisant  j'avance beaucoup sur mes routes intérieures ! Serait-ce un des secrets du bonheur ! Je vous ai déjà parlé de la phrase de David Ciussi "Veille, immobile et avançant." 

J'ai eu la chance aujourd'hui de pouvoir me poser dans le silence. 

J'ai aussi écouté une émission où la personne interviewée nous disait que lorsqu'on est admiratif d'une personne, on a en nous les mêmes qualités en germe, et qu'il nous suffit de les contacter et de les faire se manifester...

Quand j'admire le chemin parcouru par Alexandre Jollien, son authenticité et sa capacité de regarder ses parts d'ombre sans concession, et également le fait qu'il vive de manière radicale sa quête personnelle et spirituelle, cela voudrait dire que j'ai aussi tout cela en moi. 

Je pense qu'effectivement cela est présent en moi, mais de là à pouvoir vivre sa radicalité, je manque d'audace et de confiance probablement. Il m'arrive d'y penser en terme de regrets, car j'avoue ne pas savoir vers quelle route me diriger... Je me heurte à mes murs intèrieurs... 

Dans cette même émission on évoquait les synchronicités, c'est à dire ces choses qui arrivent au bon moment sans qu'on les ait cherchées particulièrement. Cette ouverture à la vie qu'on sait reconnaître et auxquelles on dit oui ! J'y crois profondément. Quand les choses doivent se faire, elles se font simplement...

Donc patience, on n'a jamais fait pousser de carottes en tirant dessus... Ce fameux rapport au temps... Confiance, confiance Lady Bibi, tout vient à point pour qui sait patienter...







samedi 4 octobre 2014

Ego quand tu me tiens...

Les personnes qui me font le plus travailler sur moi, sont celles avec qui je ne suis pas d'accord. Elles me permettent de creuser mes propres pensées, mes valeurs et les choix de vie que je fais. Je les en remercie. 

Approfondir ce en quoi je crois, mieux exprimer ce que je sens, un challenge qui continue pour moi... 

Pour accepter de dialoguer avec ces personnes il ne me faut pas tant les convaincre, que les écouter. Il me faut mettre mon égo de côté, lui qui surgit à tout moment me demandant de l'écouter et couvrant ainsi la voix de l'autre. Si dans ma tête je cherche la meilleure réponse à faire à l'autre pour le convertir à mes arguments, ceux-ci font trop de bruit en moi pour que j'entende l'autre...

Fameux égo envahissant et tyrannique, il me faut te remettre à ta juste place, ni trop envahissant, ni complètement éteint... Pas évident comme tâche !

vendredi 3 octobre 2014

Je suis fatiguée par mon vacarme intérieur...

Je suis fatiguée ce soir de constater tous ces jugements de moi et des autres, qui encombrent mon esprit. J'ai beau vouloir faire cesser ce vacarme intèrieur, force est de constater que j'ai du mal à progresser. 

Quand je dis cela, je sais que je porte un jugement encore sur moi, mais je ne vois pas comment faire autrement pour avancer et comprendre ce qui se passe lorsque je pose ces jugements...

J'ai l'impression d'être dans une impasse, me cognant au mur de l'imcompréhension de cette nécessité impérieuse qui est présente en moi. La lutte est telle aujourd'hui que je me sens déçue et triste de ne pas trouver la sortie...

Je mets mon masque pour l'extérieur en disant : tout va bien, et je me protège ainsi, car je n'ai pas envie d'en parler. Pourquoi ? Je crois que j'ai besoin de me retirer en moi pour retrouver un peu de calme, me dire que ce n'est pas grave et que je dois faire seule ce chemin de descente vers mes ombres. Je rame, je cherche, je patauge allègement...

En même temps, je ne suis pas en souci, je pense que cela fait partie des étapes nécessaires pour aller en profondeur, mais qu'est-ce-que je me sens décalée parfois...

Je continue joyeusement ma route, joie et tristesse cohabitent,  heureusement !!!



mercredi 1 octobre 2014

Mes masques, combien en ai-je ?

Vendredi dernier, la conférence à laquelle j'ai assité avait pour thème : qui suis-je ? Se découvrir au delà des masques. L'histoire que j'ai publiée ce matin portait sur un fou qui avait ôté ses sept masques. M'interroger sur mes masques... Combien en ai-je ? Plusieurs çà c'est sûr...

Encore une descente dans les profondeurs du qui je suis... Ce n'est vraiment pas évident de tous les trouver et ensuite de les nommer, mais bon, je me mets en route.

Le premier auquel je pense est celui que je mets tous les matins en me maquillant. Je comprends que je souhaite me montrer plus présentable, plus jolie... Bien qu'aujourd'hui je sois moins dépendante, acceptant et aussi en ayant besoin de me voir plus en vrai...

Un autre masque est celui que je mets pour que tout le monde m'aime, rien de moins... Celui là est bien collé à ma peau et qu'il met difficile de le décoller... J'y travaille en essayant d'être plus en contact avec mon moi profond, chassant mon juge intérieur, et faisant plus confiance à mes signaux corporels. Mais le sceptre du désamour est difficile pour moi à combattre. 

Ce masque a aussi à voir avec la petite fille tapie en moi et qui essayait de se fondre dans la classe pour qu'on la laisse tranquille, ce qui bien sûr était impossible. 

Je vais arrêter le brainstorming de ce soir car cela fait carburer les neurones de Lady Bibi... La suite au prochain numéro !



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Mes jugements, une chance pour mieux me connaître...

Plus je me prends en flagrant délit de jugement, plus je peux apprendre sur moi, et surtout sur mes ombres... Cela me demande de l'honnêteté, de l'humilité, de la clairvoyance... 

C'est vraiment un exercice difficile pour moi. Il me faut me montrer sans concession... 

J'ai en ce moment énormément de jugements qui me viennent sur le physique des gens que je croise. J'ai essayé à chaque fois de quitter le jugement sur la personne pour tout de suite me poser la question : que juges-tu en toi ? Que n'aimes-tu pas en toi pour voir cela chez l'autre ? Fameux miroir !!

Ce que je remarque ce sont les rondeurs des gens, les personnes âgées se déplaçant avec leur déambulateur, les femmes voilées, les personnes qui ne sont pas attentives aux autres, le côté avare de certains... Oh la la ! 

Elle est épaisse mon ombre !! Cela voudrait dire que je n'aime pas mes rondeurs, c'est vrai, j'ai beaucoup de mal à accepter les changements de mon corps au fur et à mesure du temps. 
J'appéhende le vieillissement avec les étapes de perte de vitalité, les douleurs et la dépendance.
Les femmes voilées interroge ma liberté de me mouvoir et la peur voilée en moi de l'extrémisme...
Je peux me montrer égoïste et manquant sciemment d'attention dans des moments de fatigue et de déprime. Il y a alors du moi moi moi...qui m'éclate au visage.
Et l'avarice, c'est pareil... Je peux avoir des moments où je me referme sur mon quant à soi. La peur de manquer me rattrape et je me referme en accumulant...

Pas doré le blason !!! Je suis persuadée qu'en acceptant de me voir avec ces ombres, me rend vraiment plus indulgente envers les autres. Je vois bien que mon regard se modifie.

Bien Lady Bibi ! Pas mal ton analyse ! Tu n'en es pas morte, au contraire cela te grandit... Allez, j'ose te féliciter. Bravo ma vieille, tu es sur la bonne pente !