lundi 30 juin 2014

Aujourd'hui le livre de Lytta Basset "Moi, je ne juge personne" m'inspire...

Je suis en train de reparcourir le livre de Lytta Basset "Moi, je ne juge personne". J'y retrouve la confirmation que quand je cesse d'avoir peur, quand je cesse d'être dur avec moi en posant sur moi un regard jugeant, alors je n'ai plus besoin de juger autrui. 

"Emettre des jugements définitifs en croyant avoir fait la lumiére sur les autres et sur soi-même, équivaut à s'arrêter sur le bord du chemin...et ne plus vivre." p 54,55.

Donc quand j'émets un jugement définitif sur quelqu'un ou sur moi, c'est considérer que le chemin est terminé, je refuse d'avancer et effectivement je reste au bord du chemin et ma vie est stoppée.

Quel incroyable chemin ce parcours me fait faire... Je bénis la vie, je remercie et rends grâce au vivant...



samedi 28 juin 2014

Se connaitre soi-même, accepter nos zones d'ombre, pour accueillir l'autre...

Ma réflexion d'aujourd'hui part de la préface de Christiane Singer que je viens de publier sur ma page Facebook, à propos de l'auto-louange.

Je souhaite vous partager que je découvre que quand j'essaye de reconnaitre mes ombres à l'intérieur de moi, c'est à dire ces parties de moi dont je ne suis pas fière, dont j'ai honte parfois, si je les accepte comme faisant partie de moi, je me rends compte qu'alors je cesse de les projeter sur l'autre. 

Quand un jugement me vient sur celui qui est en face de moi, sur un de ses comportements ou attitudes, c'est que je l'ai aussi probablement en partie en moi.

Si j'accepte ces deux choses, la projection sur l'autre et la croyance que je n'aurai pas en moi ce que je suis en train de juger chez l'autre, alors je peux repousser le jugement qui me vient pour accueillir l'autre comme étant ma soeur ou mon frère en humanité. 

Je sens tout doucement que cette posture intérieure peut advenir, imperceptiblement, qui peut m'échapper parfois, mais qui maintenant revient et j'attrape la main qui me tire vers cette transformation intérieure de moi et que je cherche... 

Pour en revenir à l'auto-louange, je suis persuadée, aujourd'hui, que c'est un passage obligé, dont je ne peux pas faire l'économie, pour aller vers l'autre. Chaque fois que je retombe dans la multiplication d'activités extérieures pour m'occuper des autres, je ne tiens pas la longueur, j'en ai même touché le fond parfois, m'épuisant et me vidant de mon énergie. Je découvre que "tu aimeras ton prochain comme toi même" commence par soi même, avant d'aller aimer le prochain.

J'essaye de me donner cette place à l'intérieur de moi, pour "élargir ma tente" et accueillir mieux celui qui vient à moi... Vaste programme !!!

jeudi 26 juin 2014

Préjugés quand tu nous tiens...

Les préjugés ! Vaste programme ! Je me pense ouverte et tolérante, et dès que je me trouve dans l'obligation de côtoyer la foule à l'occasion par exemple d'un déplacement, et bien cela m'éclate au visage... C'est un défilé de préjugés que je dois chasser et ne pas rentrer dans le sillage vers lequel je pourrais me laisser aller... Toujours vigilance ! 

 Je suis souvent oppréssée dans une foule, n'appréciant que modérément la proximité. Et pourtant je m'observe regardant un monsieur aveugle avec affection, admirant sa dextérité et son regard souriant à sa femme, petit bout de femme très british, déliceuse et charmante. J'échange avec mon voisin de train quelques mots gentils avec sincérité... Donc pas trop sauvage, Lady Bibi... 

Ne pas me juger, ne pas juger, parfois un vrai effort, cela me demande de continuer à choisir tous les jours cette voie, intuitivement sûre de choisir la bonne voie pour moi. 

Choisir d'aller vers plus de vivant, toujours et encore, me demande d'être vigilante, sans concessions. 

La discipline pour aller vers plus de liberté. Je l'éprouve comme un vrai chemin de croissance. 

Comme le dit Annick de Souzenelle descendre dans notre jardin intérieur pour aller vers plus de verticalité. Si vous le souhaitez, vous pouvez allez sur magetste2.blogspot.co.uk pour voir le résumé d'une interview que j'ai visionnée d'elle à propos d'un de ses livres : "Initiation, ouvrir les portes de notre cité intérieure". 

Être debout, poser des choix, la lenteur et le silence me sont alors indispensables pour aller vers ma cité intérieure. 

mercredi 25 juin 2014

Où cours-tu, ne sais-tu pas que le ciel est en toi, me murmure Christiane Singer...

S'aimer quand même quand on régresse, que les jugements arrivent... Ne pas se juger durement. La route continue...

Je lis différents écrits de ou sur Christiane Singer. Elle m'accompagne. Son phrasé si particulier m'habite dans la journée. Elle m'inspire comme chercheuse en humanité. 

Le titre d'un de ses livres, qui me revient souvent en mémoire, car il dit tant de choses est "Où cours-tu, ne sais-tu pas que le ciel est en toi". Me retourner en moi pour plonger et comprendre que je suis habitée de zones de lumière et de zones d'ombre. Ce que je peux juger en l'autre, je l'ai en moi aussi... 

Et la vulnérabilité dont me parlait mon amie hier, je l'ai aussi en moi... J'ai la force, j'ai la vulnérabilité, et j'ai aussi l'entre deux, le gris et non le tout blanc ou le tout noir.

Zone de gris aujourd'hui... 

Bonne nuit peuplée de calme et de cieux étoilés.

Ma page Facebook en lien avec ce parcours :

mardi 24 juin 2014

Le pardon : besoin ou pas besoin...

Prendre le temps de partager longuement avec une amie chère, s'écouter sans jugement aucun, avec un regard bienveillant et soutenant quand on cherche nos mots pour exprimer ce que l'on ressent, pour continuer à se confier sur nos histoires de vie et d'enfance... Quel beau cadeau...

Pas besoin de vous dire que les jugements ne viennent pas... En tous cas pas l'une sur l'autre, c'est profondément ce que j'ai ressenti. Par contre sur les personnes qui nous ont accompagnées dans notre enfance, nos parents, nos frères et soeurs, nous avançons bien. Nous n'avons plus le désir de poser un jugement, nous pouvons même comprendre leur vulnérabilité, comme me l'a bien nommée mon amie, même si nous n'oublions pas. Nous pouvons ne pas excuser, mais ne plus avoir besoin de nous poser en juges. Mais quel chemin il nous a fallu parcourir pour en arriver là.

La question du pardon est venue. Nous nous sommes demandées si nous pouvions pardonner ? Et ensuite nous nous sommes demandées si nous en avions besoin ? On ne sait pas trop...

Par contre si on nous demandait pardon, il me semble que nous étions prêtes à pouvoir le donner.

C'est une question que celle du pardon, sur laquelle j'avais déjà buté, et bien cela continue.

La nuit est bienvenue pour un bon sommeil réparateur de neurones, car ils ont bien carburés pendant les sept heures passées avec mon amie... 

Bonne nuit réparatrice et pleine de doux rêves à chacune et chacun.

lundi 23 juin 2014

Que ta parole soit impeccable...

J'avais envie de revenir aujourd'hui sur un des accords toltèques : que ta parole soit impeccable...
J'en ai déjà parlé ici, notamment lors de mon billet du 8 mai. 

Qu'est-ce qu'on entend par parole ? Sont-ce tous les mots qui sortent de ma bouche ? Pour certains le poids des mots est capital, pour d'autres mettre en mots sa pensée et sortir ce qui vient sans que cela soit vraiment ce qu'il pense, peut leur permettre de clarifier la mise en mot.

Mais du coup, quand les deux émetteurs n'ont pas les mêmes codes, c'est comme ne pas parler la même langue. Comment faire alors pour s'écouter quand même ? 

C'est probablement un étape de croissance alors pour ces deux personnes. On passe par la colère que cela fait vivre à chacun, on décode ensuite, et peut-être que l'étape d'après produit le respect et ne plus mettre dans l'échange la projection de notre interprétation première.

C'est ce qui m'est arrivé hier lors d'un échange avec une personne proche. Nous cherchons à dépasser la première phase, et nous en sommes au décodage.

Ma parole à moi ne fut pas reçue par l'autre comme une parole impeccable du tout. Elle fut reçue comme un jugement, alors que ce n'était pas ce que je voulais émettre... Donc je me suis interrogée sur comment j'avais envoyé mon message, et j'ai pu écouter et entendre comment l'autre l'avait perçu. 

J'ai encore beaucoup de mal à exprimer correctement l'émotion ressentie lors d'un évènement ou une conversation. 

Persévère ma belle, la vie continue, le vivant cherche toujours à se manifester !!! 



Derrière la grille, un chemin s'ouvre...

dimanche 22 juin 2014

Prendre le temps de la lenteur, pour se rencontrer, pour aller à la rencontre de l'autre.

Cheminer vers l'intèrieur de moi, encore plus en profondeur... Je descends dans différentes strates... Vanité des vanités, tout n'est que vanité. L'ego si présent, je travaille encore et encore pour ne pas dépendre de lui, pour aller vers mon être profond et en vèrité que j'entrevois, mais que je ne connais pas encore vraiment.

Aurai-je peur d'affronter mes ombres ? Oui sans aucun doute. Mais comme je me juge nettement moins, que ce que je découvre de mes ombres m'effondre moins, j'ai le sentiment aujourd'hui de pouvoir les traverser et toujours tenir debout.

Je découvre toujours plus, que si je suis dans la lenteur, si je remplis mon agenda de plages de temps seule, plus je m'apprivoise et alors lorsque je retourne dans le monde, mon regard est nettement plus aimant, tolérant et bienveillant vis à vis des miens, vis à vis des autres...

Je pense que notre temps devrait prendre le temps de la lenteur, par respect pour soi, et par respect des autres...

Très bon dimanche à chacune et à chacun, lentement présent à ceux que nous croisons...

Pour compléter ce parcours, vous pouvez me retrouver sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/pages/Jarr%C3%AAte-de-me-juger/634289229988133?fref=ts

vendredi 20 juin 2014

Quand je croise de belles personnes, le jugement n'est plus là...

Quand je rencontre de belles personnes, comme ce fut le cas hier, je les regarde comme telles et le jugement n'est plus là. Je savoure le moment et n'en demande rien de plus... Je me réjouis d'être là et je suis pleine de reconnaissance pour la personne qui nous réunit...

En marchant dans la rue hier, j'ai croisé des personnes petites ou grandes, maigres ou fortes, habillées simplement ou élégamment, etc... Je me suis vue observer mais ne pas juger. Ou quand le réflexe venait de penser un jugement quelconque, mon esprit le chassait très vite. Et je me suis souvent réjouie de cette diversité. Quel bonheur !

Mon moi profond semble faire le ménage, je me désencombre et j'ai moins peur. Je ne me sens pas naïve ou comme les ravis de la crèche...quoique je puisse aussi envier ceux-ci pour leur joie simple et vraie, qui pointe le bout de son nez, imperceptiblement, à son heure...

Belle et douce journée pour ce vendredi. 




 

jeudi 19 juin 2014

Quand j'arrête de me juger, j'arrête de culpabiliser sans cesse...

Quand j'arrête de me juger, j'arrête de culpabiliser sans cesse, et j'arrête la course au perfectionnisme... Je me repose en paix avec moi-même. Je profite et savoure mon aujourd'hui...

Je suis étonnée encore, de ce que ce parcours produit en moi... J'ai le sentiment de m'être longtemps baignée, d'avoir décollé cette pellicule qui me collait et de faire peau neuve...

Il faut maintenant que j'installe la confiance en moi, car je crains mon inconstance... Mais en mettant cela par écrit, je réalise que je ne le crains plus tant que cà. J'ai tellement avancé dans mon cheminement intérieur, que je ne suis plus aussi dure avec moi-même, et que j'accepte mes chutes avec bienveillance et en me disant que en général, ce n'est pas grave...

Bravo ma belle !!! Phrase innimaginable pour moi, il n'y a pas si longtemps... Merci la Vie !!!


mardi 17 juin 2014

La douceur pour moi, voilà un des fruits de ce parcours...

Je deviens moins dure avec moi même, acceptant mes dérapages intèrieurs. 

Je pense que nous avons en nous l'humanité entière. Ce qui signifie que nous avons toute sa beauté et toute sa faiblesse, toutes ses richesses et tous ses manques, toute son histoire depuis la nuit des temps...

J'essaye maintenant de faire la différence entre mes émotions et juger quelqu'un. Je souhaite décrypter mes émotions dans ce qu'elles me disent de mon ressenti profond, ne pas me laisser embarquer par elles, et ne pas juger la personne qui provoque cela en moi. 

Chemin de vie, chemin parsemé de rencontres, chemin d'aujourd'hui...



lundi 16 juin 2014

La gratitude...

Le tumulte intérieur se calme, certains jugements sont arrêtés net et ne vont pas plus loin. Je ne leur donne alors pas prise. D'autres commencent à ne plus venir, alléluia... Cela me fait du bien de voir que ce travail me fait progresser.

Bénir sans cesse nous témoignait Pierre Pradervant à la conférence de jeudi, je l'utilise souvent dans ma journée. Pas uniquement pour remplacer un jugement.

J'en suis la première bénéficiaire, et je sens en moi descendre la bienveillance. Je suis étonnée de sentir mon regard s'apaiser sur ceux que je croise. La joie profonde dont je parlais hier, n'est pas loin.

Lentement, mais avec confiance je continue. Je me sens en harmonie avec la nature et les humains. Je suis pleine de gratitude. Merci...

dimanche 15 juin 2014

Chercher la joie profonde...

Comme Etty Hillesum, comme Karima Berger, l'envie d'écrire un journal a pointé le bout de son nez. Pas celui que l'on écrit adolescente, non celui de mes pensées, mes questions, de mon cheminement...

Cheminer vers la joie profonde. Me revient un chant "Venez du bout des temps, du bout du monde, coeurs transpercés par la soif et la faim, ouvrez la porte de la joie profonde, Dieu a mis son corps entre nos mains".  Ce chant m'a toujours donné envie de m'agenouiller devant l'indicible, ce creux en moi que je sais habité par ma part divine, comme l'autre l'est en face de moi. 

La quête de la joie profonde, sans toujours savoir où elle est, la vouloir comme un graal précieux...

Il est des moments de grâce où je me sens remplie. Ce sont ceux où je vis dans la lenteur, ceux où j'accepte d'être juste là, et non ceux où je me sens investie d'une mission trop lourde de sauver le monde. Non, je me dois de revenir dans mon temple intérieur... Là je me repose, en paix avec moi, avec les autres... Sentir alors la présence du tout Autre...

Accepter que ces moments soit des perles de rosée qui viennent me donner le souffle qui me renouvelle. Savoir qu'ils sont des oasis posées sur ma route, et croire que je peux ensuite traverser les déserts, les plaines, les montagnes...et les retrouver, de manière innatendues, sans plus les désirer, mais en ayant confiance, car de nouvelles oasis arrivent toujours.

Bon lundi à chacune et chacun...



Pourquoi ne pas s'offrir un beau regard sur nous mêmes... Belle journée de fête des pères !

Aujourd'hui c'est la fête des pères. Merci à mon père d'avoir été un papa. Il n'est plus ici sur notre terre, mais il est présent en moi, parce qu'il a su être un papa.

Je l'avais remercié pour cela, il y a bien des années. Certains des regards qu'il a su poser sur moi, n'étaient pas porteur de jugements permanents, mais de bonté. 

C'est me semble-t-il important le regard bienveillant d'un parent posé sur nous. Nous pouvons ainsi intégrer en nous un regard bienveillant à poser sur nous même. 

C'est parfois bien difficile de faire taire nos juges intérieurs ! Nous pouvons chercher en nous la douceur d'un regard aimant et juste, et nous en faire cadeau.

Bon et doux dimanche à chacune et chacun et bonne fête à toutes les belles personnes que peuvent être de nombreux papas...


 


samedi 14 juin 2014

Oser partager avec vous...

Après n'avoir pas osé partager à propos de ce blogue jusqu'à hier, suite à la rencontre avec Pierre Pradervand, je me suis sentie poussée à le faire.

Une fois fait, dans la joie du partage, la peur est arrivée, celle du jugement... Et oui, Lady Bibi n'est pas encore libérée !!! Mais j'a été étonnée de me voir sourire ! Il me semble comprendre que cela fonctionne comme un mécanisme. Je m'explique. Lorsqu'on a un projet qui nous tient à coeur, c'est un peu comme un bébé qu'on met au monde, la joie est grande, et tout près en nous, on a la peur, celle qu'il lui arrive quelque chose.

Donc l'ambivalence ressentie, joie et peur, m'ont paru normales. 
Je crains le jugement car je me crains encore. Très bien, encore du travail sur la planche... La phrase que j'ai publiée hier : "personne ne peut te faire sentir inférieur sans ton consentement", je la transforme en : personne ne peut te juger sans ton consentement, c'est à dire que si quelqu'un te juge, c'est à toi de ne pas consentir à ce jugement, et de ne pas en une faire une réalité qui rentre en toi comme une vérité...

Encore du boulot !!! Mais j'aime travailler encore et encore sur moi, pour continuer à grandir...

Qu'en pensez-vous ?

Je vous souhaite un beau samedi parsemé de fleurs à cueillir sur votre route, à l'image de cette pivoine dans le jardin d'une très chère amie...


jeudi 12 juin 2014

Conférence de Pierre Pradervand : le simple art de bénir

J'ai assisté hier à une conférence que donnait Pierre Pradervand sur "le simple art de bénir"
J'ai rencontré un homme qui vit ce qu'il dit. On le sent désireux de témoigner de cet art de vivre que de bénir sans cesse et comment sa vie en a été transformée.

Olivier Clerc fait référence à Pierre Pradervand dans son livre "J'arrête de (me) juger". Il y consacre un chapitre, qui correspond à une journée du parcours proposé. J'ai déjà parlé dans ce blogue, de l'effet que cela avait eu sur mon propre parcours. 

Mais il est bon de faire comme une piqure de rappel, et qu'il me fut bon de rencontrer et d'écouter Pierre. Nous étions en petit comité, dans une salle cosy, tout cela rendant propice l'intimité. J'ai eu le sentiment de vivre un instant privilégié avec des amis. Il se dégageait de ce moment, une vérité et une authenticité rare.   

Ce que j'en retiens c'est qu'on ne peut pas bénir et juger quelqu'un en même temps. Que bénir s'apprend en pratiquant fidèlement, quotidiennement, partout et de persévérer. On peut bénir en toute situation. Cela nous rend plus patient et tolérant.

Il nous a dit "ne me crois pas, essaye ! Tu seras le premier bénéficiaire. En bénissant, tu ne peux pas être en colère en même temps". 

Le fait de bénir doit découler du coeur. Au début on le fait avec la tête, et petit à petit on le fait avec le coeur. Et ensuite le faire qu'avec le coeur, sinon cela ne produit rien. Ne jamais laisser tomber.

Et il a conclu sur le fait que chaque parcelle de nous même est à bénir car nous sommes entièrement de belles personnes.

C'est simple nous dit-il, mais pas facile.

Merci Pierre, vous êtes une magnifique personne et je vous bénis !  



mercredi 11 juin 2014

Peur du jugement de l'autre...

Une autre question me vient : comment cela se fait que je sois encore dépendante du regard de l'autre et du jugement qu'il pourrait porter sur moi ? Ok j'ai compris que cela avait à voir avec mon propre regard sur moi. Si je crois le jugement que l'autre me dit sur moi, c'est que je le rends réel. A moi de lutter en me répétant c'est à toi de ne pas permettre à ce jugement de pénétrer tes pensées... Dur, dur...

Et puis il y a mes interprétations des regards, des expressions de l'autre ! "Ne pas faire de suppositions" dit un des Accords Toltèques. C'est vrai que c'est libératoire d'arrêter de faire des suppositions. 

Et il y a encore penser que l'autre "pourrait" porter un jugement négatif sur moi, et là j'anticipe que je ne pourrais pas supporter cela. Et là je n'ai pas encore trouvé la voie pour sortir de ce piège. 

La peur de l'échec, la honte que je pourrais ressentir, tout cela est un frein pour moi, pour oser, pour être créative... Or je sens en moi que quelque chose est en route et cherche la voie vers laquelle aller. Avance en eaux profondes Lady Bibi, c'est là que tu trouveras le calme et la lenteur nécessaire pour entendre...

Belle journée pleine de fleurs et de soleil.


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Attention portée sur mes pensées bis

Les jugements sont peu venus, et même si un venait en croisant quelqu'un dans la rue, mon esprit laissait passer cette pensée sans s'y accrocher, et cela se dissipait aussitôt...

Constat donc : serai-je en train d'arriver à moins juger ? Je pense que oui. Je suis heureuse de constater cette avancée. Travailler sur soi porte des fruits.

Belle et douce nuit à chacune et chacun.


lundi 9 juin 2014

Attention portée sur mes pensées.

Me tourner vers l'intèrieur... Faire silence pour écouter... 

Comment faire pour ne pas juger et raconter quelque chose qu'une personne nous a fait vivre, sans être dans le jugement ? J'ai essayé, mais je n'y suis arrivée que partiellement... C'était hier.

Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir une journée pour moi. Je n'ai rendez-vous avec personne. Je vais en profiter pour en faire un exercice. En choisissant de travailler sur le non jugement, je vous ai partagé les quatre Accords Toltèques. Je vais en profiter pour continuer "à faire de mon mieux". C'est à dire que je vais être attentive à mes pensées et voir comment je peux agir sur elles et les changer d'orientation.

Rendez-vous en fin de journée, je vous raconterai... 

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Les quatre accords Toltèques

J'ai écouté ce matin une émission sur Radio Médecine Douce : "Illimitez-vous" sur les quatre accords toltèques. Cela m'a fait un rappel sur ce livre de Don Miguel Ruiz, lu il y a quelques années, et auquel je me réfère régulièrement. 

Les voici : 

Je les trouve très inspirant pour continuer la route du non jugement. J'ai déjà repris celui disant "Faites toujours de votre mieux". Il est expliqué que cela permet d'éviter de se juger, de se culpabiliser et d'avoir des regrets.

Il me faut encore et encore, approfondir cela, l'expérimenter, pour l'avoir présent en moi, mais aussi pour penser à faire de mon mieux. Quand je pense que j'ai fait de mon mieux, il me faut accepter que cela ne convient peut-être pas à l'autre en face de moi. Je dois le laisser faire son propre chemin et ne pas vouloir me laisser perturber par sa réaction, et me déstabiliser.

Je m'appuie sur les messages que mon corps envoit. Est-ce là que mon intuition intervient ? Probablement qu'il fait partie des signaux à décoder, mais tout cela en même temps que nous conversons avec l'autre... Oh, la, la !!! Lady Bibi se sent débordée... Si,si !!! 

Bon début de semaine à chacune et à chacun.

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dimanche 8 juin 2014

Juste là...

Un dimanche ensoleillé, un ciel d'un bleu profond dès le réveil, une douceur extérieure, tout est là et juste là, pour être présent à ce présent... Je choisis d'y tourner tous mes sens pour en profiter un maximum... 

Bon dimanche et take care comme disent nos amis anglais... 



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samedi 7 juin 2014

Remplacer le jugement

Remplacer le jugement par essayer de comprendre le message subliminal qu'il peut y avoir dans le comportement ou la parole de l'autre en face de soi. Cela me permet de quitter mon ego toujours prêt à se manifester et prendre le dessus...

Mais ce n'est pas toujours facile de comprendre, et en même temps je ne suis pas le psy de toutes les personnes que je croise. Je n'ai pas à toujours interpréter ce qui se passe. C'est vraiment trop energivore. On en revient au "aimer" et accepte l'autre dans sa différence.

On pourrait penser que parfois je me répète ! C'est exact ! Je me répète pour ancrer ce que je travaille en moi pour me retourner de l'intèrieur et avancer sur le chemin du non jugement. C'est regarder autrement et pour cela, je dois comme un petit enfant répéter sans cesse le geste jusqu'à ce que je le maitrise... Je m'offre ce temps.

Bon dimanche, il paraît que le soleil sera là !!!

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vendredi 6 juin 2014

Aimer plus pour juger moins...

Dur, dur, il me faut aimer plus pour juger moins... Comment y arriver ?

J'ai partagé des idées autour de la politique, de l'éducation, de la morosité à plusieurs. Nous n'avions pas le même point de vue, ce qui est enrichissant. Mais par moment je me suis dit cet échange ne me fait pas du bien. 

J'ai essayé de mettre de la distance intérieure, pour ne pas en faire une histoire personnelle. Mais il y avait des non dits qui venaient me polluer intèrieurement. Je me suis ramenée dans l'instant présent pour regarder l'autre dans son humanité, mais aussi me regarder dans mon humanité, avec mes limites. 

Aimer l'autre en lui voulant du bien et en le comprenant comme habité et atteint par ses propres blessures, pas facile mais je me fais du bien en pensant cela. 

Tout un programme, me direz-vous... Bon et délicieux week-end comme pourrait nous le souhaiter une femme que j'aime beaucoup : Lilou Macé.


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jeudi 5 juin 2014

Jugement de soi et le perfectionnisme...

"Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus ni moins. Rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais le même d’une fois à l’autre. Tout est vivant, tout change constamment , par conséquent votre mieux sera parfois à un haut niveau et d’autres fois à un moins bon niveau. Si vous faites de votre mieux, vous vivrez votre existence intensément. Vous serez productif, vous serez bon envers vous-mêmes, parce que vous vous donnerez à votre famille, à votre communauté, à toute chose. C’est dans l’action que vous serez intensément heureux. Faire de votre mieux signifie agir parce que vous en avez envie, et non parce que vous attendez une récompense. Si on aime ce qu’on fait, si on fait constamment de son mieux, alors on jouit pleinement de la vie. On s’amuse, on ne s’ennuie pas, on n’est pas frustrés." Extrait des 4 Accord Toltèques de Don Miguel Ruiz 

Je commence aujourd'hui par un extrait de ce livre qui m'a énormément marqué lorsque je l'ai lu la prmière fois, il y a quelques années.

Je pense que si nous acceptons de nous regarder honnêtement, nous pouvons nous apercevoir, que souvent nous faisons de notre mieux. Le jugement de nous mêmes, si nous le regardons avec ce prisme du "j'ai fait de mon mieux", devrait alors être moindre.

Je vois bien que le jugement de moi côtoie le perfectionnisme. C'est parce que j'ai une représentation perfectionniste de ce que je devrais faire, que mon jugement tombe, et m'assomme... Donc çà suffit, je choisis encore de me répéter "Fais de ton mieux" et je rajoute "en ton âme et conscience, et personne ne peut te dicter ce que tu dois faire"...

Je respire un grand coup, je fais un peu de cohérence cardiaque ou cinq minutes de méditation en pleine conscience, et je me sens connectée à moi, ouverte à la rencontre de l'autre, prête à écouter... 

Prêt à se laisser surprendre ? 

Belle journée ensoleillée et surprenante !!!

Ma page Facebook : J'arrête de me juger


mercredi 4 juin 2014

Trop dans l'aujourd'hui !!! Après la pluie, toujours le beau temps...

Comment faire quand la journée est pleine en don de soi, et qu'on peut à peine souffler !!! J'essaye de vivre juste le présent, sans en attendre du parfait.

Cette journée est donnée aux miens, et comme je l'accepte, je chasse les agacements qui entrainent les jugements, et je me dis "tu sais bien que cet autre est juste ce qu'il est, avec ses qualités et ses défauts que tu connais, et toi tu réceptionnes cela avec tes filtres et cela cogne toujours aux mêmes endroits !! La vie continue, avance".

Je donne pour aujourd'hui, mais je me dois d'être vigilante pour prendre ce temps de lenteur qui m'est si précieux, car sinon je paye l'addition, et les jugements pleuvent pour me le dire...

Je prends une grande respiration, je reste là et juste là, et cela se passe mieux.

Belle et douce soirée avec le soleil qui apparait à travers les nuages, il est toujours là après la pluie... 

J'oubliais, j'ai fait de mon mieux, en mon âme et conscience...hier. C'est un bon truc d'en faire un mantra, en se répétant cela, presque comme une prière intérieure. Continuer.

lundi 2 juin 2014

Ocytocine, en produire gratuitement...

Christophe André suggère que le fait de juger viendrait d'un problème d'estime de soi et de perfectionnisme. Je suis bien d'accord. 

Tout les jours recommencer, avancer et se prendre avec plus de douceur. 

Je viens de lire un article nous disant que les câlins sincères entre deux personnes, faisaient du bien, si on les faisait durer 20 secondes et non les 3 secondes habituelles. Cela libère de l'ocytocine, l'hormone de l'amour. Elle a un effet thérapeutique sur le corps et l'esprit. Et c'est gratuit...

Le livre d'Olivier Clerc est une mise en route. Il est plein de trucs pour avancer sur ce chemin du non jugement. Je pense qu'en reprendre un tous les jours permet de l'ancrer en nous comme un nouveau programme dans un ordinateur. Mais là c'est nous qui sommes aux commandes. Personne ne peut nous imposer quoique ce soit. Mais quel bonheur, je suis maître à bords. A moi d'introduire en moi, des pensées qui me font du bien, qui me font avancer.

Et si aujourd'hui je reprenais "Faire de son mieux" ? Je vais me le répéter comme un mantra et je vous en donnerai le fruit... A suivre... Belle journée !

Ode à la joie

Quand j'arrête de me juger ou de juger les autres, la joie vient. 
Je ne suis plus, dans ces moments là, encombrée de tout ce fatras, j'ai de la place pour laisser entrer la lumière. La joie peut prendre place et je me sens apaisée. C'est pour cela qu'aujourd'hui, j'ai posté sur ma page Facebook "J'arrête de me juger" un flashmob autour de l'"Hymne à la joie". C'est mon humeur du jour.

J'essaye d'approfondir le lien entre le fait de juger, de se juger et les émotions. 
Quand je me sens jugée cela a souvent un impact sur moi, provoque de la révolte, et même quand la remarque que l'on me fait est justifiée, je crois que je ne suis que cette remarque. C'est à dire mon identité se limite alors à ce jugement. Aujourd'hui quand je ne suis pas trop débordée par mon émotion, je peux me dire "exact la remarque, mais tu es aussi..." Et j'essaye de nommer trois qualités pour ressentir mon estime de moi remonter. 

Bon début de semaine à chacune et chacun.