jeudi 30 avril 2015

Questionnement sur "le courage d'être soi"...

Je viens de lire une phrase de Lilou Macé où elle parle du courage d'être soi-même. Ce qui m'a interpellée dans cette phrase est d'associer le mot "courage" à "être soi-même"... Et je me suis dit qu'effectivement il me faut du courage pour être moi...

En effet, les conditionnements de mon éducation, m'ont demandé d'être conforme à ce que l'on attendait de moi, que ce soit de la part de mes parents ou encore de l'école... 

Ne pas faire de vagues, ne pas me faire remarquer ont côtoyé mon désir d'être aimée. Et vouloir être aimée m'a orientée vers comprendre ce qui pourrait faire plaisir à l'autre, et m'a ainsi éloignée de mes propres désirs. 

Aller à ma rencontre pour savoir qui je suis, m'enseigne un chemin qui n'est pas encore abouti... J'ai encore à faire de nombreux pas pour pouvoir être moi-même, et c'est là que le courage intervient... Persévérer, ne pas lâcher, chercher...une belle route parsemée de fleurs et d'épines...

J'ai essayé de répondre à la question : comment me définir en parlant de mon Être et non pas de mes actions, de parler de mes désirs profonds au risque de déplaire...pas évident du tout... Quitter le regard de l'autre à qui je donne un pouvoir colossal !!! Et pourtant, j'avance pour m'en libérer. Il me faut encore me donner du temps...

Je prends de plus en plus conscience de cette dépendance, et cela me fait passer par la phase inconfortable qui s'y associe, prise de conscience et difficulté à agir... C'est à dire que je me vois au moment où je me mets en dépendance de l'autre, mais je ne suis pas encore assez libre pour apposer l'acte qui serait celui de mon être profond...

Bon ! C'est une étape ! Que serait une Lady Bibi libérée du regard de l'autre et qui poserait ses actes en conscience ? Je ne sais pas encore, mais je cherche...


mercredi 29 avril 2015

Présence à mon présent...

Vivre l'instant présent dans une présence à moi-même... Une nécessité pas facile du tout pour moi...

J'aime la lenteur, j'aime le silence, j'aime me promener seule dans la nature...mais suis-je vraiment présente à ce que je suis en train de vivre ? Pas toujours... 

Je me suis donnée comme exercice de prendre ma douche en conscience, d'éplucher mes légumes en conscience et de rédiger ce billet en conscience... Et bien ! Je commence, mon esprit part très vite vers le rendez-vous que j'ai dans deux heures, le mail que je dois rédiger, le rendez-vous médical que je dois prendre, etc, etc...

Donc exercice difficile, mais je sais que je dois pratiquer tous les jours pour en faire une habitude ancrée dans ma vie de tous les jours... Je ne rajoute pas un jugement comme : t'es vraiment nulle, tu n'arrives pas à tenir une minute que déjà ton esprit divague... Là j'ai fait un énorme progrès en la matière ! 

Pourquoi est-ce que cela m'est si dur à pratiquer ? Parce que chaque fois que je me tourne vers l'extérieur, je m'éloigne de mon intérieur... Et plus je m'en éloigne et moins je suis réceptive aux messages que mes cinq sens m'envoient.

 Si je ne me rends pas disponible pour entendre ce que ces messages me disent, je ne les utilise pas pour me ramener au présent... Ce sont ces signaux corporels qui me permettent de rentrer dans le présent et d'y rester...

Mon corps sait tout, il a tout ce qu'il faut pour me ramener au présent. La respiration profonde est un appel pour moi à revenir à l'ici et maintenant. Quand j'y suis, tout est là et je n'ai besoin de rien d'autre... Alors Lady Bibi, y'a plus qu'à !!!


mardi 28 avril 2015

Plus je me rencontre et plus je rencontre l'autre...

Aller vers moi, arrêter de faire une course aux livres en tout genre sur la quête spirituelle, sur le développement personnel... Un appel que je n'écoute pas et pourtant il revient de manière lancinante...persistante...répétitive...

Si je l'entendais enfin, j'écouterais l'autre vraiment... Si j'apprends à reconnaître quand ma petite voix intérieure me parle, je pressens que mon écoute de l'autre s'affinera...   

Il me faut faire silence, entrer en moi-même et donner à ma pensée de naître et de me dire... Je sens que je succombe souvent à la tentation de chercher dans des livres, des conférences, sur internet...ce que des philosophes, psychologues, médecins...connus et reconnus, disent... 

Je sens affleurer ma propre pensée sans réellement y plonger... Elle cherche à se frayer un passage au milieu de ce verbiage extérieur. Plonger, plonger pour naître...naître par moi-même, accoucher de mon être profond pour moi-même...

Ego encombrant, voilant le reste...le principal...l'essentiel... Me trompant en me disant que les savants savent mieux, que ma pensée n'a pas franchement voix au chapitre car "qui es-tu pour te permettre de t'exprimer ?..." Ego mal placé...

Oser ! Un mot que j'aime et qui m'attire ailleurs... À la rencontre de mon être profond et qui m'emmène à la rencontre de l'autre... Plus je me rencontre, plus je rencontre l'autre... Incroyable ordre des choses que je découvre avec délice ! La joie est alors au rendez-vous et ma réalité m'apporte beaucoup de paix... Alors je continue...


lundi 27 avril 2015

La réalité, dur, dur sujet...

Ma réflexion me porte aujourd'hui à réfléchir à ma difficulté à faire avec la réalité, celle tangible sur laquelle je ne peux rien changer... Les choses pour lesquelles je perds du temps et de l'énergie en me disant : si j'avais fait autrement, telle chose aurait été autre... Celles où je ne peux repartir en arrière pour changer la donne... 

Une autre réalité qui me fait souvent réagir, c'est au caractère de mes proches, répéter sans cesse comment les autres sont et comment moi je le vis...elle m'a encore parlé de...il m'a encore tenu des propos négatifs sur la vie, etc... 

Dans ces moments là je lutte avec la réalité, mais surtout je fige l'autre en n'écoutant plus ce qu'il est en train de me dire... Ce n'est pas que cela change tellement, mais plutôt que ma qualité d'écoute ne permet plus et n'entend pas quand il y a un jour différent... 

L'autre n'a pas à se conformer à mes attentes, il accompli sa vie comme il l'entend... Qu'est-ce qui est touché en moi pour que j'y réagisse si souvent en portant d'ailleurs, souvent un jugement ? Probablement la toute puissance de la petite fille qui reste en moi... Probablement le rêve de croire que les autres doivent répondre à mes désidératas... Illusion pure ! 

Et me cogner aussi à ce que l'autre me renvoie de ce que je suis... Intolérante à la différence, encore et toujours... Et pourtant en soi, ce que j'appelle défaut chez l'autre peut être vu par lui comme une qualité... 

Aimer l'autre inconditionnellement est la chose la plus dure ! Je ne parle pas d'aimer les actes que l'autre pose, et qui peuvent être répréhensibles. Je parle d'aimer l'autre avec tout ce qu'il a de plus différent de moi... Je n'y suis pas du tout... 

J'ai entendu des témoignages de personnes qui sont dans cette ouverture du coeur... Ils me touchent par leur liberté d'être, qu'ils y gagnent... 

La réalité, j'ai à compagnonner avec elle... Une histoire qui n'en finit pas de s'écrire... À moi d'en rédiger les chapitres en l'acceptant plus qu'en luttant... Histoire à suivre...




jeudi 23 avril 2015

Ego, je t'apprivoise...

J'ai le sentiment cette semaine d'avoir avancé sur la compréhension de qui est mon ego... J'en suis moi même étonnée. L'avoir dévoilé n'est pas le juger. Il est et par contre je ne suis pas obligée de le laisser me contrôler...

Je peux apprendre à le contrôler et utiliser sa part qui m'aide... Celle qui me permet de subvenir à mes propres besoins, les entendre et les respecter... Je me le dis de plus en plus : que puis-je faire pour moi ou encore quand mon ego crie : et moi, et moi, et moi, comment entendre la part qu'il me faut entendre pour en prendre soin par moi-même ?

Tous les messages envoyés par mon ego, deviennent des messages subliminaux qu'il me faut décoder, sinon ils continueront à suinter leurs cris lancinants... Comme je le dis plus haut, il ne me faut pas porter un jugement sur eux... Ils me faut apprendre des messages qu'ils m'envoient...

Tout peut être utilisé pour mieux me connaître, pour mieux me comprendre... Je ne suis qu'une réplique en miniature de ce que chacun porte... M'accorder de l'importance, c'est accorder à l'autre, mon alter ego, toute l'importance qu'il a...

Ce n'est pas être égocentré que de m'en occuper, c'est au contraire me décentrer de lui que de le voir... Quand mon ego me dit : y-es-tu ? M'entends-tu ? C'est lui répondre : je suis là, je t'entends... Je prends les messages qui me sont utiles, mais je ne suis pas obligée d'être avalée toute crue par ce loup dévorant...

Ego, je te vois de plus en plus, et je suis de moins en moins dupe... Ouf !

Joli et doux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminants et à lundi ! 






Du bon usage de l'ego...

Quand est-ce que mon ego me donne des informations utiles ??? J'ai le sentiment que lorsque mon ego me sert de force de rappel à : "j'existe aussi et il faut t'occuper de moi"...il me rappelle de ne pas m'oublier... Nécessaire et indispensable !

Je le rappelle souvent sur ma page Facebook, il faut s'occuper de soi pour mieux s'occuper des autres... C'est une de mes convictions profondes qu'il m'a fallu découvrir au fil du temps... Une remise en ordre des choses !!!

Quand je me donne de la douceur et de l'amour, je me respecte et alors je peux donner... Je ne peux pas donner ce que je n'ai pas... Me donner à moi-même me donne la garantie de ne pas attendre l'impossible de l'autre... 

Aimer sans me confondre... Aimer sans exiger qu'on m'aime, parce que je me donne suffisamment d'amour pour ne pas quêter un amour impossible, un amour qui me fasse exister... C'est un leurre ! 

Mon ego comme force de rappel à un amour pour moi pour me libérer d'une attente vaine et impossible... Ego comme égoïsme juste et non comme égocentré, centré sur un ego qui me prendrait comme centre d'un monde où je serais seule, si seule...

Du bon usage d'un ego juste qui remet les choses en ordre... Lady Bibi est preneuse !!!




mercredi 22 avril 2015

Ego, suite...

Je poursuis ma réflexion sur l'ego, car j'ai le sentiment d'être en route pour le comprendre, mais que je ne suis pas encore arrivée au bout du chemin... Le serai-je un jour ? Peu m'importe...

Lorsque je réagis à une critique ou un compliment, c'est mon ego qui réagit. Cette partie de moi qui me fait amplifier la situation... Bien le comprendre me permet de me donner de plus en plus le choix de réagir ou pas ! 

Dès que je reste en contact avec mon moi profond, je peux rejoindre la partie stable et calme présente en moi... Je peux exister en dehors de la critique ou du compliment...

Chaque fois que je vois que c'est mon ego qui réagit, j'ai l'impression que je peux me dédoubler et le voir agir... C'est très réjouissant ! Je peux lui dire que je l'ai vu, qu'il est dévoilé, pris en flagrant délit et je peux en rire...rire de moi, rire de me trouver embarquer vers les affres de l'égocentrisme, du "et moi, et moi, et moi"...

Je suis comme tout un chacun, habitée des mêmes pièges tendus par mon ego... Plus je l'apprivoise et moins il prend de pouvoir sur moi... Oh, la, la ! Lady Bibi est en marche et on ne l'arrête plus...


mardi 21 avril 2015

Toujours une histoire d'ego...

J'ai vécu deux situations où mon ego a fait des siennes... L'une me fit vivre un sentiment d'attaque de mon estime de moi, donc je dirais que ce fut une sensation désagréable. La deuxième fut de l'ordre du agréable, mais m'interpella tout autant, par son mode séducteur (au cours d'un échange d'idées, où le compliment fut utilisé par mon interlocuteur) et le fait que je n'y ai pas été insensible. 

Les deux situations vinrent me parler de ma sensibilité au regard de l'autre... Et oui ! Et franchement j'aimerais bien m'en libérer, car je sens bien que c'est le chemin pour être plus libre et me délivrer de certaines peurs...

J'ai alors fait des suppositions sur ce qui avait motivé l'attitude de l'autre. Et comme le propose Olivier Clerc dans "J'arrête de (me) juger", j'ai apposé au moins une supposition positive, et comme il le disait lors de la conférence à laquelle j'ai assisté la semaine dernière, j'ai même ajouté plein de suppositions... 

Cela m'a permis de très vite arrêter d'aller sur ce terrain et de revenir à moi. Qu'est-ce-que cela m'apprenait sur moi, et qu'il me fallait travailler ? Ce que l'autre pense de moi a un impact. Je quitte alors qui je suis au fond de moi, pour aller vers faire ce qu'il faut pour plaire, pour être aimée à tout prix... 

Et je peux moi aussi aller vers le compliment à l'autre pour aller vers le mode séduction. Je peux aussi blesser l'autre sans le faire exprès et en m'occupant de ce qui ne me regarde pas...

Je me sais habitée des mêmes petitesses, des mêmes limites et Lady Bibi a pris encore une belle leçon d'humilité...et cela va continuer !


lundi 20 avril 2015

Dévoiler les pièges de mon ego...

Les pièges de mon ego ! Il me faut apprendre à les dévoiler comme le dit si bien Diane Gagnon dans son article : "10 signes qui indiquent que notre ego nous contrôle".

Je comprends que lorsque je me laisse entraîner sur le versant : allo, j'existe...c'est mon ego qui fait des siennes et qui s'agite ! Un signe qui ne devrait pas me tromper, c'est qu'il ne me fait pas du bien, il ne me rend pas paisible et sereine...

Chaque fois que je cherche à avoir raison, c'est mon ego qui parle, l'avis de Lady Bibi devient alors plus important... Je me centre sur mon besoin de convaincre au détriment d'un dialogue...

Chaque fois que je bâtis un scénario dans ma tête, je fais alors des suppositions et je m'éloigne de ce qui se passe, je ne vérifie pas et je m'envole vers le pays de mon imaginaire où le Prince Ego m'attend les bras ouverts !!!

Chaque fois que je me montre susceptible, chaque fois que je me déprécie, chaque fois qu'une remarque m'atteint, c'est mon ego qui m'entraîne sur le terrain de mon manque d'estime de moi. Lorsque je valide ce que je vis comme une attaque, c'est mon ego qui me dit de valider... C'est la même chose lorsque je porte un jugement sur moi, notamment en me sentant inférieure ou supérieure aux autres...

Il m'appartient de me montrer vigilante face à ces messages qui me donnent de fausses informations. Ce sont souvent des informations qui m'entraînent vers le terrain de la peur et de la méfiance. A moi de ne pas laisser mon ego me contrôler. Cela me demande de chercher ce qui m'emmène vers plus d'"être", vers plus d'amour, vers plus de confiance...


vendredi 17 avril 2015

Le cadre... Problème des neufs points ?

L'extrait du livre de Denis Faïk que j'ai publié ce matin sur ma page Facebook, m'a fait penser à un casse-tête que l'on m'avait demandé de résoudre, lors d'un séminaire de formation. Celui des neuf points :



Je n'avais alors pas trouvé. Je n'avais pas cette liberté intérieure pour me permettre de sortir du cadre... 

"On se croit prisonnier parce qu’on projette la prison" nous dit Denis Faïk... Je me suis longtemps pensée, et il m'arrive encore de l'imaginer, être prisonnière d'un cadre. Celui que ma famille m'avait transmis, celui du milieu dans lequel j'ai grandi, celui de la société dans laquelle j'évoluais... 

Me libérer de tous ces carcans ? Est-ce possible ? Non, pas complètement... Par contre choisir mon cadre, c'est à dire ce que je pense, mes valeurs, mes idéaux...oui cela m'appartient vraiment, et personne ne peut me dire comment penser, quelles valeurs auxquelles j'adhère, ni les idéaux que je veux défendre...

Je respecte tout cela chez les autres, et je souhaite que l'on me respecte aussi... Si je ne le ressens pas comme tel, je préfère choisir de dire au revoir et de doucement tourner les talons...

Personne ne peut plus rien m'imposer sans que je sois d'accord...et c'est si bien ainsi !

A lundi mes cher(e)s Ami(e)s cheminants !

jeudi 16 avril 2015

Fais de ton mieux...

J'ai assisté mardi soir à une conférence qu'Olivier Clerc donnait sur les cinq accords Toltèques. Une piqûre de rappel qui fut bienvenue... 

Le quatrième accord ("Fais de ton mieux") donna lieu à un questionnement. Comment arriver à situer ce mieux, ni dans le laxisme, ni dans la perfection... Je fais un petit clin d'oeil à une amie avec qui nous avons échangé à ce sujet. Nous nous rappelions des souvenirs qui remontent à si longtemps, nos BAC respectifs... 

Souvenirs cuisants pour moi, d'une estime de moi malmenée entre une exigence parentale très forte depuis le plus jeune âge, et des professeurs peu enclins à la bienveillance... Du "jamais assez" entendu à longueur de temps, de jours, d'années...

C'est fou que quelques décennies plus tard, j'entende encore cette phrase qu'un diablotin me susurre à l'oreille. Il me faut faire appel à ma petite voix intérieure, celle qui est douce et gentille, pour remplacer le message par : c'est bon Lady Bibi, stop, ou non ce n'est pas bon pour toi, arrête, tu as assez fait...

La phrase de Paolo Coelho me revient : "faites attention que les oui que vous donnez, ne soit pas des non à vous-mêmes"... 

A moi de trouver la ligne si ténue qui ne soit ni du laxisme, ni du perfectionnisme...et comme vous le savez, c'est ce dernier qui me pose le plus de problème... Je lis sur différentes pages Facebook (dont "Bénir, tout simplement" qui en fait son fil rouge cette semaine), sur différents sites et livres, des articles concernant "l'intuition"... Ah la, la ! Encore quelque chose de bien brouillé chez moi ! 

Et cela fait écho ! J'entends la nécessité d'aller de ce côté là. Même au cours de la conférence des Témoins du Possible de lundi soir, il en a été question... 

Pourrai-je laisser émerger cette intuition et ainsi en lire ses messages ? Me permettrait-elle de me servir de baromètre pour situer le trop et le pas assez, sans me juger, et avec bienveillance ? 

Et les signaux que mon corps me donnent, ne font-ils pas partie des outils à ma portée, à utiliser pour comprendre ce qui est le plus juste pour moi...

Chemin de croissance...je continue...



mercredi 15 avril 2015

J'accueille ce qui est...

Mon attitude d'aujourd'hui est d'être dans l'accueil de ce qui est, comme le propose Olivier Raurich... J'aime être dans cette attitude. Elle m'est possible dans mon aujourd'hui et j'en profite...

Mon coeur et mon regard sont alors tournés vers ce qui est beau, et mes jugements semblent s'éloigner. C'est un cadeau que je savoure et dont je me remplis.

Les synchronicités que je vis ces derniers jours, semblent venir à moi car mon attitude est ouverte. Je regarde le ciel plutôt que mes chaussures, je vois l'oiseau qui s'envole, la douceur du soleil, l'enfant qui me sourit...

Mon coeur se dilate, je respire profondément... Ce qui est, est bon pour moi aujourd'hui et j'en puise des forces qui habiteront ma mémoire, qui imprègneront mon corps pour les jours de tristesse...

Ceci n'est pas un monde de Bisounours !!! Ce qui est, est tout simplement et je sais que rien n'est linéaire. Mais pouvoir m'appuyer sur moi, alimenter ma confiance en moi dans des moments comme ceux de mon aujourd'hui, me donnent un temps de vacances intérieures...

Je prends avec joie, et demain est un autre jour...



mardi 14 avril 2015

Sortie de ma zone de confort...

Je vous avais partagé, il y a quelque temps, ma grande difficulté à sortir de ma zone de confort et ma prise de conscience que celle-ci m'enlevait du vivant dans ma vie.

Et bien hier, grande première, j'ai assisté, grâce à Rezozen (un énorme MERCI Myriam !), à une conférence organisée par les Témoins du possible, sur le thème "Oser s'ouvrir à l'inconnu".... Un appel en forme de clin d'oeil !!! L'invité qui servait de fil rouge, était Stéphane Allix, le fondateur de l'INRESS.

Je suis venue à Paris exprès, seule et je ne connaissais personne à la conférence... Summum de ma sortie de zone de confort, rentrer seule à plus de 23h par le métro... Vous ne me croirez pas...mais je ne l'avais jamais fait... Si, si !!! 

Ce fut une grande victoire qui m'apporta énormément de joie ! J'en suis capable ! Comme une gosse j'avais envie en rentrant, de lever mes bras au ciel en signe de victoire sur moi-même ! 

Et oui ! Il n'est jamais trop tard ! Et je réitère ce soir, avec cette fois une synchronicité réjouissante, Olivier Clerc donne une conférence sur les 4 accords Toltèques...et c'est la cerise sur le gâteau de mon aujourd'hui...

Visiblement quand on met en route un nouveau rouage qui va vers la vie, celle-ci coule à flot... 

Cela ne veut pas dire que c'est sans combat. En effet, pour hier il m'a fallu entrer en dialogue avec moi, ne pas partir sur la pente des peurs, des "je peux toujours dire que j'ai eu un empêchement", bref...tous ces prétextes pour rester dans un ronron connu et tellement calme...

La conférence d'hier fut bousculante.. Le témoignage de vie de Stéphane Allix, ancien reporter de guerre dès l'âge de 19 ans... Je retiens qu'il nous confia avoir exercé son métier "comme une éponge", c'est à dire en absorbant ce qu'on lui partageait notamment dans le maquis en Afghanistan, sans juger... Il a parcouru le monde pour ensuite se transformer en quêteur de tout ce qui semble relever de "l'extraordinaire"...m'ouvrant une porte légèrement entrouverte jusqu'à maintenant...
Je retiens aussi la vie qui le traverse en permanence, et tournée vers une quête de sens, qui me touche particulièrement... 

Merci pour ces cadeaux de la vie ! Merci de voir que la vie cherche toujours à se frayer un chemin, et qu'elle n'abandonne jamais...




lundi 13 avril 2015

Philosophie de la joie...

J'ai écouté l'émission de Frédéric Lenoir de dimanche matin où l'entretien se passe autour de la philosophie de la joie. Il est question de la joie de se sentir vivant... Bruno Gulliani est l'invité.

C'est un sentiment que j'oublie souvent et pourtant cela me parle bien... D'ailleurs une synchronicité vécue ce matin, fut le choix de la citation de Christophe André. Je n'avais pas encore écouté l'entretien... Un petit clin d'oeil et un appel pour m'émerveiller d'être en vie !

Avoir de la gratitude pour ces choses auxquelles je ne prête plus attention, comme le fait de pouvoir respirer, de pouvoir sentir la chaleur du soleil sur ma peau ou le souffle du vent...

C'est une manière de regarder la vie, d'ouvrir mes yeux sur la beauté de celle-ci malgré des moments plus difficiles, la vie est...tout simplement...

Bruno Gulliani dit : "le bonheur vécu dans l'instant présent quand on libère notre esprit de toutes les idées qui rendent malheureux, car en fait c'est plus la pensée du malheur qui rend malheureux, plutôt que la conscience de la joie d'être." 

Il me faut travailler le fait d'avoir de plus en plus conscience de la joie d'exister, la joie d'être traversée par le vivant en moi, et être pleine de gratitude pour tout ce qui marche, plutôt que focalisée sur ce qui fonctionne moins bien au fil du temps...

Une douce sagesse qui s'installe et qui m'apaise...




vendredi 10 avril 2015

L'autre, mon miroir...

Je réfléchissais à la question du miroir que l'autre me renvoie de moi, quand je vais lui faire une remarque...parce que je viens de visionner une conférence de Byron Katie, à ce propos.

C'est un outil incroyable pour apprendre à mieux se connaître. Quand je dis à l'autre : tu aurais dû faire comme ci ou comme çà, je lui parle de ma propre quête d'un perfectionnisme qui n'existe pas... Je lui parle de mon besoin de contrôler une situation... Je lui parle de mon illusion de tout réussir dans ma vie...

Mon Dieu que cela m'est souvent arrivé ! Et bien sûr encore, mais bien moins souvent qu'avant... Je m'exprime plus en disant ce que je ressens, et je progresse dans la lecture de mes émotions, comme étant des codes à décoder, pour exprimer un besoin non satisfait... 

Mes jugements sur les autres quand ils me viennent, parlent de la même chose. Ils ne sont que le miroir de ce que je pense de moi. Et le message que je reçois le plus est...la quête d'un perfectionnisme tyrannique et irréel... Et là je reste dans une grande faiblesse, car le morceau semble plus costaud que je le pensais...

Je vais terminer par une petite note, qui m'a donnée de la joie.

Il y a quelque temps, j'étais en voiture avec mon conjoint. En reculant pour se garer, il a cassé le rétroviseur. Je me suis tue, je n'ai émis aucun reproche. Je sais maintenant que je n'ai pas à me positionner en juge, au dessus de lui. Je me suis positionnée en égale de lui. Cela aurait pu m'arriver. J'aurais été suffisamment embêtée pour ne pas avoir besoin qu'on me fasse une leçon. Je sais bien que rien n'est parfait, et dans ce monde imparfait, je commets bien des erreurs...

Je n'étais pas comme cela, avant !!! Je mesure ainsi, le chemin parcouru et cela me met en joie !!! Lady Bibi, tu progresses ! Parfaitement imparfaite et c'est bon ainsi...

Joyeux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminants et je vous dis à lundi !

jeudi 9 avril 2015

Quand je me respecte dans mon besoin...

Vivre une journée sans jugement...c'est le sentiment que je ressens en rentrant chez moi après un long temps dans la nature...

J'avais un grand besoin de ressourcement, et surtout que personne ne me demande quoique ce soit. J'avais envie de silence et non de paroles, pour cet aujourd'hui... Cela me fut en partie possible. 

Je me suis assise sur un banc au milieu d'un parc très étendu... Il n'y avait personne... Et cela n'a pas manqué, d'au milieu de nulle part, une dame est arrivée, et a souhaité s'assoir sur le même banc. 

Peu de temps avant, assise sur un autre banc, je réfléchissais à mon besoin de me taire. Je me disais que j'allais me respecter et que si d'aventure, quelqu'un passait par là, s'asseyait à côté de moi et voulait communiquer, pour une fois, je me donnerais priorité. Et c'est ce que j'ai fait. La dame en question a voulu entrer en contact avec moi à travers une banalité, je lui ai répondu gentiment, me suis levée et lui ai souhaité une belle journée...

Je n'ai pas jugé cette dame, j'ai accepté de respecter mon besoin, je ne me suis pas jugée, je n'ai pas culpabilisé... Mon petit juge intérieur n'a pas montré le bout de son nez, je me suis simplement accordée du respect et finalement je n'ai pas eu à négocier avec ma petite voix interne, vous savez celle qui jaillit comme un petit diable de sa boîte, et qui me dit : "t'es pas sympa..." Et blablabla... 

J'en conclus que plus je me respecte plus je suis en phase avec moi-même... Et cela me fait du bien ! Même mes petites voix restent sans voix ! Pas mal Lady Bibi !


mercredi 8 avril 2015

De mon interprétation du regard de l'autre à la joie...

Je reviens sur le pouvoir que je donne au regard de l'autre, et le plus souvent le pouvoir que je donne à ce que je mets comme interprétation dans ce regard... C'est à nouveau un gros morceau chez moi !

Bronnie Ware, une infirmière australienne qui a travaillé longtemps dans un service de soins palliatifs, a écrit un livre : "Les 5 plus grands regrets des mourants". Le premier est : "J'aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi." 

Comment puis-je vivre de plus en plus la vie que je souhaite, et quitter la vie que les autres veulent que je vive ? Cela me demande de descendre au plus profond de moi, pour être en contact avec cette partie qui me parle de mon appel particulier, ma pierre à déposer sur la plage immense qu'est le monde... Ni plus, ni moins ! Ce qui veut juste dire que j'ai ma part à accomplir, ma vocation propre à toujours rechercher, écouter et laisser s'exprimer... 

Cela me demande de faire le tri, de chasser le brouillard qui m'empêche parfois de voir quelle est ma juste contribution au monde, celle qui donne sens à ma vie, celle qui me permet de me sentir en harmonie avec ma voix intérieure... 

Trouver la joie, celle dont certains disent qu'elle est imprenable, celle qui serait toujours là au creux de ma vie... Je l'effleure de temps en temps, sans jamais savoir comment la conserver en moi... La joie qu'un tout petit a toujours, celle qu'il montre dix...cent fois par jour, lui qui ne l'a pas perdue... 

Je me transforme en Sherlock Holmes et je ne lâche pas... Il me manque parfois un Docteur Watson pour m'épauler, mais ne puis-je pas le voir à travers les petits enfants que je croise, à commencer par mon petit-fils qui est mon maître... Maître que j'ai le temps d'observer et qui me réjouit vraiment... Un appel à l'instant présent et juste celui-ci, juste celui qui seul existe ! 

Et oui je dis un grand merci à la Vie, pour sa beauté et ses enseignements ! La joie peut alors advenir !!!


lundi 6 avril 2015

Après le bruit, le besoin de silence...

Lorsque j'ai eu la chance de passer un temps en famille, entourée de tous les miens, j'ai ensuite besoin de me retrouver...besoin de silence...

J'ai besoin de retrouver un calme intérieur, où je ne suis plus à l'affût de ce que je peux donner aux miens... J'ai toujours autant de mal à me respecter durant ces moments. C'est compliqué, très compliqué... 

Et pourtant mon corps me lance ses fameux signaux ! Quand vais-je arriver à les entendre ??? J'oscille dans des extrêmes sans trouver le juste milieu... Pas à pas continuer le chemin, ne jamais désespérer, c'est ce que je me dis si souvent. Cela me permet de moins me juger. 

Ce qui est fait, ce qui a été vécu est déjà passé, je ne peux pas y retourner pour changer quoique ce soit... Seulement avancer, tout cela m'enseigne...

Humilité, il me faut y entrer comme on entre dans les ordres... Et oui ! Une vraie ascèse, mais pour mon bien-être, pour calmer mon bavardage intérieur toujours prêt à me happer vers frère perfectionnisme... Soeur humilité, c'est la garantie de me voir telle que je suis, toujours en formation... Formation pour devenir un être humain bienveillant, et s'éloignant des chants des sirènes du paraître...

Ne plus dépendre de ces regards que j'interprète comme étant braqués sur moi, alors qu'en réalité leur intensité est si petite... Et quant bien même, leur pouvoir devrait être nul ! Il l'est, c'est moi et uniquement moi, qui leur en donne... Là encore je succombe à d'autres chants des sirènes, celles de faire ce que les autres attendent de moi, ce sont les soeurs jumelles du paraître...

Bon cela fait beaucoup de monde ! Lady Bibi se calme petit à petit et coule doucement vers un terrain plus paisible, loin des sirènes et autres farfadets sautillants... J'imagine un lac sans remous à sa surface où peut se refléter le ciel...