vendredi 27 février 2015

Le pardon, dernières réflexions...

J'ai posté ce matin une phrase mise en image, qui faisait écho pour moi : "Tu sauras que tu as vraiment pardonné le jour où tu seras capable de penser à ceux qui t'ont blessé sans souffrir et à souhaiter pour eux tout le meilleur dans leur chemin de vie"...

J'en suis à pouvoir sincèrement souhaiter le meilleur aux personnes qui m'ont blessée... C'est venu doucement, lentement au fil du temps... Ce le fut presque malgré moi... Cela me fait du bien de pouvoir le constater aujourd'hui. 

Par contre la première partie de la phrase, m'interroge plus... Je ne suis plus dans la souffrance lancinante, celle qui envahissait mon esprit... Pour certaines blessures d'amitié, dont je vous ai déjà parlé, c'est totalement vrai.

Mais quand on me demande de reparler de mes blessures d'enfant, ma voix peut encore s'enflammée... Je l'utilise, aujourd'hui, pour défendre les enfants autant qu'il m'est possible de le faire. Je me prends avec douceur, je calme mon enfant intérieur, et je ne m'en veux pas pour cela. D'ailleurs, je me sens bien comme cela. 

Le chemin qu'il me reste à finir de parcourir, est de me pardonner d'avoir entretenu ce ressenti négatif vis à vis de certaines personnes, durant tant d'années, et d'y avoir perdu beaucoup d'énergie...

Je ne rajoute pas du jugement au jugement... Lady Bibi tu n'as pas toujours fait de ton mieux en ne pratiquant pas le "Ta parole est impeccable", tu es juste une petite humaine sur le chemin de la vie...

En faisant cette relecture, je m'aperçois du chemin parcouru, et je me dis "chapeau my dear Lady", cela vaut le coup...

A lundi mes cher(e)s Ami(e)s cheminants, merci de votre présence. Joli week-end 🍃🌳🌿🌲


jeudi 26 février 2015

Le pardon, suite...

Il m'est revenue à l'esprit une conférence de Jacques Lecomte, à laquelle j'ai assisté l'année dernière, sur le thème "Résilience et Pardon". Voici les notes que j'avais prises concernant le pardon :  

"Le pardon n'est pas l'oubli de l'acte, ni une justification, mais la distinction entre l'acte et la personne.
L'acte peut être monstrueux, la personne n'est pas un monstre.
Le pardon n'est pas un devoir ni un acte méritoire, mais un processus de libération.
Cela s'est imposé dans la vie des personnes qui pardonnent, elles n'en tirent aucun mérite.
Le pardon n'est pas obligatoirement, une réconciliation avec l'autre, mais avec soi-même (changement des pensées et du coeur). Même si l'autre en face ne le demande pas, on peut pardonner.
Le pardon n'est pas réservé aux croyants, mais peut concerner toute personne."

Le processus pour arriver à pardonner est un chemin plus ou moins long pour chacun, et il demande de la patience. Ce matin sur un de mes posts sur ma page Facebook, Miguélita Fleur me demandait : pourquoi il était proposé un "pardonne toi"... Cela m'a permis d'approfondir ma réflexion sur le sujet. J'ai le sentiment qu'il y a deux niveaux dans ce "pardonne-toi". 

Le premier, sur lequel j'ai bâti ma réponse sur ma page, est celui d'une petite fenêtre qui s'ouvre au moment où quelqu'un me blesse et que je n'ouvre pas, en laissant l'autre me blesser sans dire "stop". Ce moment où je pourrais ne pas laisser s'ouvrir la blessure en renvoyant à l'autre que c'est sa pensée et que ce n'est pas ce que je pense de moi. 

J'ai ressassé des années des moments comme ceux-là et je ne comprenais pas pourquoi. Aujourd'hui je sais que quand je ne me dis pas à l'autre, je m'en veux beaucoup de ne pas y être arrivée, et je sais qu'alors je ne suis pas dans le respect de moi. 

Je suis la seule à pouvoir le faire, ce qui me donne du pouvoir sur ma vie. Je suis la seule à pouvoir le dire, car c'est moi qui perçoit ce qui vient de se passer comme une blessure pour moi...

Le deuxième niveau est que quand je repasse en boucle le moment qui m'a blessée, que j'en parle sans cesse à mes proches, je maintiens un lien avec la personne qui m'a blessée et celui-ci est par le négatif... Je reste bloquée dans le passé, je fige l'autre dans ce moment, je ne lui permets pas de changer... Et de tout cela j'ai aussi à me pardonner...

Or comme le disait Jacques Lecomte, "l'acte peut-être monstrueux, mais la personne n'est pas un monstre"... J'ai appris à dissocier l'acte de la personne, même si j'ai toujours des rechutes qui me rappellent que je ne suis qu'un être humain dans toute sa splendeur...



mercredi 25 février 2015

Mes réflexions sur le pardon...

Le pardon... J'y ai souvent réfléchi et les synchronicités de ce matin sur la question, m'appellent à m'y plonger encore plus...

Lorsqu'il n'y a pas si longtemps, j'ai compris que pardonner ce n'est ni effacer ce qui s'était passé, ni oublier, cela m'a permis de me sentir libre et non pas obligée de pardonner.

Je sais bien que je suis comme les personnes qui m'ont blessées, j'ai aussi blessé un jour... Pardonner me demande de me pardonner aussi...de ne pas nier mon humanité. 

Je peux choisir de pardonner ou ne pas pardonner... Il me semble que si je fais le deuxième choix, je reste attachée avec un lien négatif à l'autre... J'ai fait cela des années durant... En même temps je pense que j'ai eu aussi besoin de parcourir un chemin avec ce lien négatif, que cela a fait partie de la route, et qu'aujourd'hui je suis en capacité de faire un autre choix...

Puis-je décider de pardonner ? Ou est-ce un processus à effectuer en franchissant, pas à pas, les étapes nécessaires ? 

La plupart du temps je ne pense pas qu'on fasse sciemment du mal à l'autre. On peut même, en tant que parent, poser un acte qui s'avérera blessant pour lui, en pensant que c'est pour son bien... Je peux donc maintenant le pardonner, mais je n'excuse pas les actes. Les actes appartiennent à l'autre et je les lâche et les renvoie à la responsabilité de l'autre. Et je me libère du lien... Je vis plus l'instant présent et c'est mieux pour moi...

J'ai appris adulte, à demander pardon, à mon conjoint, à mes enfants... Ils ont été mes guides, et j'ai trouvé la force auprès d'eux, et pour eux de faire ce chemin qui nettoie notre quotidien pour, me semble-t-il, moins polluer notre aujourd'hui... On traîne moins de valises...

J'ai eu à vivre deux histoires d'amitié profondes et vraies, auxquelles j'ai choisi de dire stop à cause de comportements qui me blessaient durement. J'ai sincèrement pardonné les personnes, sans pour autant excuser les comportements. Ce fut un long, long chemin, et je pense aujourd'hui pouvoir dire que je leur souhaite le meilleur. Je peux aussi me remémorer les bons moments partagés, ils ne sont pas effacés, ils font partie de mon histoire, et je les chéris. Je peux leur dire "bonne route" du fond de mon coeur.

Je n'ai pas fini... Ma réflexion continue et je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre sur le pardon... Je suis en chemin...


lundi 23 février 2015

Je persévère dans l'auto-compliment...

M'encourager et devenir mon meilleur supporter, qu'est-ce que j'y gagne en liberté !!! Bon cela ne marche pas d'un seul coup ! Il faut apprendre, persévérer, tenir bon... C'est un vrai chemin, toujours à parcourir, pas à pas... Comme tout les chemins que je parcours...

Me complimenter, me supporter dans les deux sens du termes...comprendre que vit en moi ma meilleure alliée, et la contacter... Il me faut bannir les phrases qui me condamnent, qui remontent à si loin que je ne sais même plus qui les a prononcées... C'est drôle de me dire aujourd'hui, que je viens d'une époque où les compliments n'étaient absolument pas monnaie courante. C'était plutôt le contraire... Il fallait nommer ce qui n'allait pas, et je n'ai pas de souvenirs de félicitations... Çà aussi cela fait extra-terrestre...

C'est comme cela... Je n'en veux plus à la terre entière pour cela, je sais que les adultes de l'époque venaient aussi du pays de leur enfance sinistrée en la matière, peut-être encore plus que moi...

J'ai le sentiment de rentrer dans un nouveau pays merveilleux, où je n'attends pas des autres et je me donne moi-même, dès que j'en ai besoin, l'encouragement, les félicitations, la fierté d'être moi... Je me repose, et je ne cours plus après cette impossible satisfaction attendue de l'autre... Je quitte le pays de l'attente d'une vaine reconnaissance, qui en plus peut m'être enlevée à tout moment, pour celui plus sûr,  où je suis toujours là, et où je peux m'offrir ces"rayons de soleil verbaux" que sont les compliments... Ce pays est fleuri, et je respire chacune des odeurs apaisantes que ces fleurs me renvoient... 

Lady Bibi, profite, c'est un temps d'accalmie...  

 

Quand je me complimente, voilà ce qui se passe...

Quand je réfléchis à la proposition que je vous ai faite ce matin sur ma page Facebook, de rédiger un texte d'auto-louange, je savais que je me confrontais à un exercice difficile pour moi. 

Puis je me suis dit je vais le penser comme un cadeau que je me fais et c'est uniquement de moi à moi. J'élimine le regard de l'autre et ce qu'il pourrait penser si je me complimentais devant lui...et cela me fut plus facile... Cela reste secret de moi pour moi...

J'ai chassé les "oui, mais" pour ne me penser qu'en termes positifs. J'ai insisté pour trouver des félicitations sur mon Être profond, et finalement j'y suis arrivée...

C'est étonnant la pêche que cela m'a donnée. J'apprécie celle que je suis aujourd'hui. 

Bien après, cela m'a fait penser à ce que je ne suis pas, et comme le plateau de ma balance avait été bien chargée sur le positif de mon être, j'ai pensé qu'il me devenait alors plus facile de pouvoir dire des vrais "non" à des choses que je n'aime pas faire car je sais que je ne suis pas que ce "non"...

J'accepte ainsi ce que je ne suis pas puisque je me définis par tout ce que je suis...et non le contraire...

Un jour je me suis regardée vraiment, dans un miroir. Je me suis forcée à regarder ce qui était beau sur ce reflet... J'ai baissé les yeux au début... Puis je me suis petit à petit regardée droit dans les yeux... Et je me suis parlée !!! Je me suis complimentée en rejetant toutes ces phrases assassines que j'ai longtemps connues... C'est drôle que les premières pensées que j'ai sur moi soient si peu empreintes d'empathie... Elles sont dites par un juge impitoyable et en plus ce sont des phrases que je ne dirai jamais à quiconque...

Bye, bye petit juge pitoyable, il n'y a plus de place chez moi... Lady Bibi vient de chanter ses louanges auprès d'une belle personne bienveillante (celle qui remplace le juge...) et qui sait aussi rire d'elle même !!! Bienveillance et humour, cela fait un joli cocktail !! Merci bienheureuse auto-louange qui n'enlève rien à personne et qui m'a fait tant de bien... 

À vous maintenant, prenez un crayon, je vous accompagne de plein de pensées positives pour que vous l'expérimentiez... Écrivez que le positif, et rayez toute phrase négative et les "oui,mais"...  Si, si cela vaut le coup, vous allez voir et partagez-moi vos réactions, elles m'intéressent... À vos crayons, partez !!! 



vendredi 20 février 2015

Le lâcher-prise, suite...

Mon esprit vagabonde sur le "lâcher-prise" sans le lâcher depuis hier !!! Paradoxal !

Que me faut-il lâcher pour trouver plus de vie ? Tant de choses... Un renoncement qui me fut nécessaire et qui était de l'ordre de la croyance limitante, est de penser que je pouvais tout contrôler dans ma vie...et bien non...c'est impossible !

Je l'ai compris et je rentre dans ce renoncement presque comme on entre en religion. Je veux dire par là, que je change de croyance...

Depuis mon enfance on m'a inculqué cette croyance que je devais accumuler dans l'aujourd'hui de quoi ne pas souffrir du manque dans le futur... Je pourrais ainsi avoir un contrôle sur ce fameux futur. Celui-ci sinon menaçait d'être catastrophique... 

Je dois déprogrammer mon disque dur, et malgré cela, il me reste encore des vieux réflexes... Ceux-ci sont si bien ancrés, et je les connais par coeur, qu'il m'est parfois plus facile de repartir dans ce connu, que de lâcher-prise pour l'inconnu...

Et pourtant, je sens bien aujourd'hui que cette croyance est fausse. Elle ne fait que me rajouter du stress et m'empêche d'être présente à mon présent. Et pourtant le cadeau (ne dit-on pas aussi d'un cadeau que c'est "un présent" !!!) est là dans l'instant...quand je suis juste là, j'expérimente un temps sans peur...

Quand je me promène dans la nature, j'observe les animaux que je croise. Ils savourent le moment et rien d'autre n'existe pour eux... Ils me l'enseignent et je ne me dis plus quelle chance ils ont, j'apprends d'eux, et je fais alors comme eux... Je lâche-prise instantanément... 

Quand je ne cherche plus à contrôler la vie de mes proches, en leur projetant mes peurs, je lâche, je ne peux que rentrer dans la confiance... 

Finalement le lâcher-prise me rend plus présente à mon présent, me permet de quitter mes peurs du futur et d'être dans la confiance... Le calme à l'intérieur de moi s'installe, et que c'est bon !!! Lady Bibi savoure...

Doux week-end Ami(e)s cheminants et à lundi 🌺🍃🌸🍃🌺🍃🌸

jeudi 19 février 2015

Le lâcher-prise...suite !

Il y a une phrase qui a particulièrement résonné chez moi, en lisant l'extrait du livre de Rosette Poletti et Barbara Dobbs "Le lâcher-prise", que j'ai posté ce matin sur ma page Facebook : "Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres mais se sentir concerné par eux".

C'est, me semble-t-il une manière juste de me situer face aux autres. Cela me permet de réfléchir sur comment lâcher-prise sur une de mes attitudes qui est de prendre soin des autres en faisant "trop"... En faire trop, en faire à la place de, en faire et en faire, encore et toujours... 

C'est une phrase libératrice pour moi. Me sentir concernée mais ne pas prendre soin de tous... D'ailleurs je ne veux pas qu'on prenne soin de moi et je suis plus sensible au fait que l'on puisse se sentir concerné par un problème ou une difficulté que je traverse. Je ne veux pas qu'on la vive à ma place, j'ai juste besoin qu'on m'écoute et je sais que je trouverai seule la solution...

Revenons au lâcher-prise proprement parlé. Je me rends compte que quand je ne peux rien ou quand j'ai tout fait de ce qui était en mon pouvoir, je n'ai plus qu'à lâcher... J'accepte ce temps où je ne sais pas ce qui va se passer, et je reviens à l'instant présent. Le futur n'existe pas, le passé n'existe plus, seul l'instant existe...

J'y reviens comme seul endroit où je puisse être et Être...

Mais parfois même le lâcher-prise est à lâcher, quand cela crée du stress en plus dans un moment difficile. C'est Alexandre Jollien qui en parle bien. Et oui, quand me crisper pour lâcher ne me rajoute que de la tension en moi, je n'essaye pas. J'essaye de vivre  l'émotion désagréable en acceptant la première phase, qui est la traversée de celle-ci. Après, je peux penser au lâcher-prise... Lâcher le résultat pour laisser advenir ce qui doit advenir...

Rosette Poletti et Barbara Dobbs propose aussi de lâcher les dépendances pour aller vers les préférences. Voici la définition qu'elles en donnent : "Les personnes ont des attentes dépendantes vis-à-vis de leur entourage et des situations qu’elles rencontrent. En d'autres termes, parce qu’elles se sentent frustrées, irritées et malheureuses lorsque leurs désirs ne sont pas satisfaits." Et "Une préférence est un désir qui, s’il n’est pas satisfait, n’engendre pas de tension ou de mal- être et n’amène pas à se sentir émotionnellement séparé des autres." 

Lâcher le fait de ressasser en répétant en boucle nos reproches ou nos frustrations, c'est lâcher nos dépendances. Dire j'aurais préféré...et je nomme ce que j'aurais préféré...mais la réalité est tout autre, donc je lâche-prise sur mes dépendances pour dire mes préférences et je relâche-prise et je respire...

Une nouvelle page s'ouvre à moi, je me sens plus libre et Lady Bibi prend une grande respiration...


mercredi 18 février 2015

Quand mon ego est dans la toute puissance...

Est-il possible d'aider quelqu'un qui n'a pas décidé de faire le nécessaire pour aller mieux ? Je ne peux pas vivre la vie d'un autre, je ne peux qu'essayer de la comprendre... 

Accepter mon impuissance face à certaines situations m'est souvent difficile. J'ai eu beau retourner dans tous les sens, jusqu'à m'épuiser parfois, j'en conclus aujourd'hui que je ne peux pas porter quiconque à bout de bras. 

Est-ce alors un jugement que je pose ? J'ai plus le sentiment de faire une constatation qui m'oblige à renoncer à une certaine toute puissance, qui serait que je suis celle qui peux aider tout le monde... Je peux parfois aider, je peux parfois être incapable d'aider, je peux aussi ne pas être celle qui est la mieux placée pour aider...

Il m'est aussi difficile d'accepter que l'on puisse m'aider dans certains cas. D'ailleurs demander de l'aide est plutôt compliqué pour moi... N'y aurait-il pas en commun une question d'ego qui est encore mal placé ? J'ai l'impression qu'il faut que j'aille plus de ce côté voir comment cela se passe...

Je perçois mon ego comme un "moi-je" qui se met au centre, croyant que le monde tourne autour de lui ! Un peu comme la perception que l'enfant a au début de sa vie. Bien sûr intellectuellement, je sais bien que le monde ne tourne pas autour de mon nombril...mais je me sens piégée parfois par une perception des choses qui me le fait croire... 

Quand je crois que je peux tout et que je sais tout, je suis dans le piège... Quand je n'ose pas demander de l'aide ou accepter celle qu'on me propose, je reste dans le même piège... 

Rien ne tourne autour de mon petit moi, je fais partie d'un tout... Je fais de mon mieux pour apporter ma pierre à l'édifice, et j'apprends à demander et accepter les mains tendues... C'est ni tout blanc, ni tout noir... C'est gris et noir et blanc et...de toutes les couleurs... 

Là encore, je sens que si je vais vers cette compréhension des choses, la peur peut me quitter... Lady Bibi n'est pas séparée, elle fait partie de ce tout auquel nous appartenons tous, il me semble... Et la vie est encore plus belle !!!


mardi 17 février 2015

Me sentir vivante...

"L'homme qui se connait est un homme vivant" nous dit Marie-Madeleine Davy. Je le pense aussi. C'est une tâche dont je suis seule responsable et dont le fruit est de me sentir plus vivante...

Me sentir vivante, sentir la vitalité présente au fond de moi et lui permettre d'être... Je me suis toujours dirigée vers cela... C'est en dehors de ma volonté, c'est, tout simplement ! 

Chercher à toujours mieux me connaître m'oblige, et en même temps je le choisis, d'aller vers la sortie de ma zone de confort. Quand je le réalise et que je m'y colle, la peur me quitte et j'observe comment je m'y prends... 

Pour le moment je le teste par des petites choses bien ordinaires, mais qui me donnent confiance. J'y gagne en liberté d'être et c'est presque jubilatoire parfois...

C'est un peu comme un jeu. Je me dis : "Allez Lady Bibi, tu peux le faire !" Et c'est pas mal ! Çà marche ! 

C'est à ce moment là que je me suis rendue compte de la place déplacée de mon ego... En effet, quand je pense que tous les regards sont braqués sur moi, je le mets au centre, et ce n'est franchement pas sa place ! Et oui ! Le monde ne tourne pas autour de ce petit ego ! Et lorsque je le réalise, je me sens vivante et plus libre !

Bon ! On ne va quand même pas s'emballer ! Ce sont les prémices, mais c'est bien bon ! Donc Lady Bibi, on continue le chemin du "Connais-toi toi même !"...



lundi 16 février 2015

Reflexions sur l'optimisme...

Lorsque j'ai partagé le billet de ce matin de la Ligue des Optimistes de France, cela m'a fait très plaisir de tomber sur un définition de l'optimisme qui me parle. "L'optimisme n'est pas de la pensée magique qui se résumerait à répéter frénétiquement des "je vais bien, tout va bien". L'optimisme ne masque pas le contexte dans lequel nous évoluons mais cette tournure d'esprit nous rend plus "combatif" face à l'adversité. Car l'optimisme nous engage dans la recherche de solutions."

J'ai souvent le sentiment d'être en décalage face à des personnes qui se déclarent réalistes, en me parlant de leur vision catastrophique du monde qui nous entoure. Cela me déstabilise, et je suis souvent qualifiée de "rêveuse" ou d'"utopiste"...

J'ai beau essayé de partager juste ma façon différente de voir, d'interpréter...les choses, j'ai le sentiment qu'on cherche à m'embarquer vers un pays vers lequel je ne veux pas aller... Quand on me partage un problème, je ne refuse pas de le voir. Je l'entends, et mon esprit tout de suite se tourne vers comment agir, qu'est-ce qui relève de moi... Puis-je être d'une aide quelconque ?...

Dans ma vie, à un moment donné j'ai fait ce choix, et je le fais à chaque fois que je refuse qu'on m'impose une manière de voir les choses... Je me pose la question : "comment veux-tu regarder tel évènement ou telle attitude chez quelqu'un ?" Je dialogue avec moi-même en me demandant si on peut voir les choses autrement ou si il y a une autre lecture possible...

Je n'ai pas toujours été vers cela. Je suis une anxieuse qui me soigne ! Je connais par coeur les interprétations qui vont m'entrainer vers la vision noire des choses... J'ai mes peurs qui restent présentes en moi et qui sont réactivées très souvent, notamment au contact de personnes qui me partagent "leur discours empreint de catastrophisme (écologique, économique, politique, humanitaire...)".

Et c'est là que j'ai le choix, les suivre ou réfléchir à "est-ce que c'est une vérité qui est émise ?" ou "est-ce un point de vue", respectable bien sûr. Et, quel est le mien ?

Je n'ai pas à croire l'interprétation que l'on me fait d'un évènement, par contre j'ai à croire que c'est comme cela que l'autre l'a vécu. Il m'arrive encore de confondre, et j'essaye de progresser en la matière... Je comprends que nous colorons nos interprétations par le fruit de notre histoire, et chacun fait ce qu'il peut...

Je pense au cinquième des Accords Toltéques : "Soyez sceptique, mais apprenez à écouter". Écouter le point de vue de l'autre, mais aussi ce que mon moi profond me murmure au creux de l'oreille et qui m'appelle vers ma réalité, juste la mienne, tout aussi respectable que celle de l'autre...








vendredi 13 février 2015

Je suis sceptique, mais j'apprends à écouter...

Voici le cinquième Accord Toltèque, proposé par Don Miguel Ruiz et un de ses fils. J'avoue que ce dernier est celui que j'ai le moins travaillé jusq'à maintenant. J'ai donc essayé de le suivre ce vendredi...

Olivier Clerc nous propose d'écouter ce que les autres disent, ce que les médias nous racontent, et de se demander si c'est vrai, si c'est vérifiable... 

C'est un exercice interressant. Je me suis observée et ce n'est pas facile du tout... Je me trouve souvent naïve, et le fait d'avoir ce cinquième accord en tête, je me suis demandée si ce que l'autre me disait était vrai pour moi.

J'ai le sentiment que nous avons tous nos filtres construits à partir de nos histoires, et ils colorent ce que nous exprimons comme étant "vrai". Nos croyances ne sont pas les mêmes que l'autre, et à part des choses intangibles comme : ce canapé est rouge...et encore d'aucun déclineront des rouges différents, suivant l'éclairage...tout est interrogeable !

J'ai éprouvé le fait que tout sujet peut être discuté, argumenté...suivant notre codage interne. Il me semble judicieux, de comprendre les croyances qui m'habitent, et celles qui habitent les autres, plutôt que de polémiquer à n'en plus finir, pour chercher à convaincre l'autre. 

J'ai d'abord à me respecter moi-même, pour entendre mes croyances, m'accorder le droit de les avoirs, et aussi le droit de choisir par moi-même, celles que je souhaite modifier, ou assouplir...

Quand je me sens attaquée sur certains sujets, me répéter encore et encore, qu'est-ce qui est attaqué chez moi... Ma peur de l'abandon, celle du rejet, ou encore celle où l'on m'impose une pensée unique...et que sais-je encore... Justement, c'est ce "que sais-je encore" que je dois approfondir. J'en apprendrai plus sur moi, sur mes forces, sur mes fragilités... Et je les injecterai moins dans l'autre...

Petite je suis, sans la science infuse sur quoi que ce soit, petit est mon prochain, habité de peurs aussi, de limites, de grandeur... 

Nous sommes parfaitement imparfaits, et c'est parfait ainsi ! 




jeudi 12 février 2015

Je fais de mon mieux...

Cet accord est celui qui m'a le plus parlé au moment où j'ai découvert "les Quatre Accords Toltèques". J'étais à une période de ma vie où la quête du perfectionnisme et du "tu ne donnes jamais assez"...m'épuisait...

Cela m'a permis de me mettre en route pour arrêter cette poursuite si vaine de la perfection. J'ai pu ainsi commencer à m'accepter avec mes limites, mes imperfections, et aussi comprendre que je ne pouvais pas plaire au monde entier... Si, si, si, Lady Bibi en était persuadée jusqu'alors...

Osciller entre le perfectionnisme et le laxisme, est la résultante de ne pas se limiter à faire de son mieux... En faire trop jusqu'à l'épuisement, m'a fait aussi aller vers le rien faire du tout, et j'ai ainsi flirté avec la culpabilité... Très inconfortable !

Faire de mon mieux me permet aujourd'hui d'être plus ajustée à ce que je choisis de faire, du mieux que je peux, ni plus, ni moins...

Cette question : "as-tu fait de ton mieux ?" m'arrête dans la recherche de l'impossible réponse parfaite... Cela participe à ce dialogue intérieur qui me fait être bien avec moi. Comme le propose Olivier Clerc, je quitte l'épuisement et le remord, et cela devient plus reposant. 

Il me faut rester vigilante à ne pas repartir dans les vieux réflexes que je connais par coeur, notamment dans les périodes où je suis plus fragile, pour revenir à la réalité... 

Mon mieux varie chaque jour. Il dépend de mon état de fatigue, des circonstances de ma vie du moment, de comment se sentent les gens qui me sont proches... Là aussi je ne peux pas attendre de moi d'avoir le même niveau de "mon mieux" à chaque instant... 

Bon ! Lady Bibi a fait de mon mieux en vous rédigeant son billet de ce soir !!! Il est imparfait, car Lady Bibi est imparfaite, et c'est parfait ainsi ! 









mercredi 11 février 2015

Je ne fais pas de suppositions...

Voici un des Accords Toltèques sur lequel j'ai beaucoup avancé. Mes pensées me viennent, mais j'arrive de plus en plus à ne pas monter dans le train. Je vous en ai parlé à plusieurs reprises sur ce blog.

Prêter des intentions aux autres, nous l'avons tous en commun. C'est incroyable cette propension à émettre des suppositions de pensée pour l'autre... Est-ce que je prends le temps de vérifier, ou est-ce que je reste coincée dans mon pays imaginaire, où je suis la seule à régner ? 

Je ne sais jamais ce que l'autre peut penser. La gymnastique qu'Olivier Clerc propose de faire, est que quand je me mets à faire des suppositions sur ce que l'autre est en train de penser, il me faut tout de suite juxtaposer une pensée opposée à la première, et émettre aussi une pensée où j'interprète positivement ce que l'autre me dit... Cela me permet de comprendre que je ne suis pas dans la réalité, mais dans un monde qui n'existe pas et que mes pensées créent... 

"Pratiquez cet exercice jusqu’à en faire un réflexe, un refus du regard unique qui conduit à la pensée unique et au jugement unique." nous O.Clerc dans son livre "J'arrête de (me) juger".

Persévérer dans le fait de ne pas suivre ses suppositions, un chemin de longue haleine, mais là encore, qu'est-ce-que cela vaut le coup... 

Cela me pollue moins et me libère de l'espace en moi pour voir et regarder autrement. Mon quotidien est plus serein et je vais plus vers ce qui va ou ceux qui vont me faire du bien... Cela ne relève pas de la magie, mais le résultat est magique !






mardi 10 février 2015

Je ne prends rien personnellement...

Olivier Clerc pose la question : "Et si je me libérais une bonne fois pour toutes de l'opinion d'autrui ?" Qu'est-ce que j'aimerais m'en libérer "une bonne fois pour toutes"...  

Je me sens encore fragile par rapport à ce qu'on peut penser de moi. Et pourtant j'agis moins en me demandant ce que les autres vont penser. Je me sens plus alignée avec mon moi profond et mes aspirations. Mais agir qu'en fonction de moi, n'est pas encore complètement abouti... Je suis en chemin et je vois que c'est le bon.

"Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité." nous dit Don Miguel Ruiz. Je vous l'ai souvent partagé, et j'en suis profondément persuadée aujourd'hui. Cela devient presqu'un mantra que je me répète...comme pour l'avoir bien présent dans le feu de l'action...

En effet, entre le mental et la réalité, Lady Bibi fait parfois le grand écart... 

Par contre, quand il m'arrive de le ressentir au moment où un échange a lieu, c'est très salvateur pour moi. C'est plutôt la bienveillance qui me vient. Je n'oublie pas que je suis habitée des mêmes tiraillements intérieurs et il me faut rester humble. 

Si ce que pense l'autre m'attaque, j'essaye de plus en plus de me poser la question : pourquoi cela m'attaque autant ? Qu'ai-je à apprendre de moi à ce moment là ? Bien sûr, ce n'est pas toujours sur le moment, mais après, je peux y repenser au moment où je relis ma journée.

Quand je m'aperçois que c'est une situation récurrente, je me dis que je peux continuer à répéter, ou je peux aussi réaliser enfin ce qui se passe, et m'en libérer. Mais parfois j'ai la tête dure, et je répète...

Quand je comprends que l'autre me parle de lui, j'essaye de le renvoyer, par un questionnement, sur le fait qu'il m'exprime quelque chose de sa peur, de ses doutes..., mais que ce n'est pas forcément la ou les miennes. Je n'ai aucune leçon à donner, mais je n'ai pas à absorber le négatif que l'autre me renvoie...

Alors "je ne suis plus victime de souffrances inutiles" et çà c'est bon !







lundi 9 février 2015

Que ma parole soit impeccable !

Olivier Clerc pour Rezozen a conçu un programme d’une semaine de mise en pratique de ce code de conduite que sont les cinq Accords Toltèques. 
Je vais m'en inspirer tout au long de cette semaine. 

Que ma parole soit impeccable, nous propose Don Miguel Ruiz comme premier de ces Accords.

Je m'observe... J'ai, il me semble, fait tout ce que je pouvais pour avoir une parole impeccable, en ce lundi. Ce me fut assez facile, car je n'ai pas eu de longues conversations aujourd'hui. J'ai éloigné les critiques, y compris avec des commerçants, concernant le temps ou encore la politique dans notre pays... Cela m'a fait du bien. Un peu comme si j'éloignais de moi une communication polluante qui est vaine... Mes échanges sont plus paisibles et la joie me vient au coeur en cette fin de journée...

Par contre, c'est au niveau de mes pensées que j'ai bataillé le plus. En effet, les pensées de jugement, de critiques...sont venues... J'ai vraiment choisi de ne pas les suivre, de ne pas faire aller plus loin celles-ci, en ne me complaisant pas dans ce côté presque jouissif parfois, de dire du mal de l'autre.

Cela m'a toujours interrogée... Comment cela se fait-il que je me délecte de cela par moment... Je ne le fais pas devant la personne, et en même temps je le fais auprès d'une bonne amie, un peu comme un exutoire de ce que je n'arrive pas à dire ou arrêter... Cela ressemble à un plainte en espérant que l'on m'entende et que l'on me croit... D'aucun pourrait dire un manque d'authenticité...je ne sais pas...plutôt un souhait sincère et presque maladif chez moi, de ne pas blesser... 

Il y a aussi les moments où je le fais comme pour me rassurer que je ne suis pas comme cette personne à avoir ce comportement que je critique...

Je comprends aujourd'hui que tout cela ne parle que de moi... Je suis comme les autres, habitée des mêmes travers... Donc je le travaille incessamment avec plus ou moins de succès... J'ai encore à progresser, mais je peux aussi me féliciter du chemin parcouru.

Je me rends compte, que plus je réalise que j'ai à retourner en moi, quand je critique, plus je vois que cela touche mon enfant intérieur. C'est à moi d'entendre sa plainte et non à l'autre, car c'est un puits sans fond, qui ne me soulage jamais et surtout je ne suis pas au bon endroit quand je critique quelqu'un... Je n'écoute pas la bonne personne, en l'occurence cet enfant intérieur qui se sent seul et qui crie sans fin.... 

Ou alors cela me dit que je n'ai pas su avoir la parole juste auprès de l'autre ou encore je n'ai pas su dire non à quelque chose... J'ai longtemps critiqué en ressassant et je commence à trouver la porte de sortie...

Que ma parole soit impeccable est pour moi un Accord qui me sert de force de rappel. Quand je vois qu'elle ne va plus l'être, je sais maintenant que j'ai à utiliser la critique de l'autre qui me vient, pour me connaître mieux et trouver mon besoin non satisfait... 

Je sais que ce dont cela me parle le plus, est en général : le perfectionnisme, la difficulté avec la réalité, et m'en vouloir quand je n'arrive pas à me poser de manière ajustée en face de l'autre...

Lady Bibi cherche encore et toujours, prends-toi avec douceur, les petits pas se font un après l'autre... Quand ta parole est impeccable, c'est à toi que tu fais le plus de bien en premier...ne l'oublie pas... Et plus tu le fais et moins les critiques viennent... 
Magique !!! 

vendredi 6 février 2015

"Fais toujours de ton mieux", qu'est-ce que mon mieux ?...

Un des quatre accords Toltèques, que reprend Olivier Clerc dans sont livre "J'arrête de (me) juger" est : "Fais toujours de ton mieux"... C'est une phrase qui m'aide beaucoup.

La difficulté que je rencontre est de savoir où se situe "mon mieux"... Mon petit juge intérieur sait parfois donner de la voix et me dire soit c'est pas assez, soit c'est trop... Le plus difficile est quand j'entends "tu pourrais faire plus"... 

J'ai souvent le sentiment qu'il me faut faire plus, donner plus... Que j'ai tellement de chance dans ma vie qu'il faut que je redonne à la mesure de ce que j'ai reçu... Un peu comme si il fallait payer à un moment donné...

Il m'est alors difficile de ne pas côtoyer "la culpabilité", cette soeur pas si lointaine de frère "perfectionnisme"... Il me semble entendre leurs jacassements sur mon épaule, et franchement j'aimerais bien les mettre dehors...

Ce que je comprends c'est que lorsque je ressens une émotion inconfortable que je peux rapprocher de ces deux ressentis, c'est là que je peux rechercher une interprétation juste pour alors "faire de mon mieux". À moi de ne pas tomber dans leur piège. À moi de m'en servir comme d'un baromètre ni plus ni moins. Je n'ai pas à leur donner tous les pouvoirs. 

"Viser son mieux, c’est savoir jour après jour, moment après moment, évaluer quel est ce mieux – ici, maintenant – et viser juste cela : ni plus, ni moins" nous dit O.Clerc. 

Allez Lady Bibi, il y a de la route, allège toi de tes fardeaux : soeur "culpabilité" et frère "perfectionnisme"... C'est à toi de les lâcher... 



jeudi 5 février 2015

Réflexions sur la bienveillance...

Y-a-t-il des personnes au monde qui ne méritent pas ma bienveillance ? Dur sujet ! 

Je ne crois pas. Je pense qu'il y a des actes qui ne méritent pas ma bienveillance, mais que toutes les personnes la méritent...

Maintenant il y a un gouffre entre ce que je crois profondément et la manière dont je le vis. En même temps quand je le nomme comme cela, cela m'aide à différencier les actes de la personne. 

Etty Hillesum écrivait dans "Une vie bouleversée" : 

"Je ne suis pas particulièrement impressionnable. Non que je sois courageuse, mais je sais que j'ai en face de moi des êtres humains et que je dois faire au mieux pour comprendre chacun des actes d'un individu. Et c'est précisément là ce qui est important ce matin : non qu'un jeune officier bougon de la Gestapo ait hurlé contre moi, mais le fait qu'au lieu de m'indigner j'aie eu envie d'aller vers lui et de lui demander s'il avait eu une enfance très malheureuse ou si sa fiancée venait de le quitter. Car il semblait surmené et épuisé, maussade et affaibli. J'aurais aimé commencer à m'occuper de lui sur-le-champ, car je sais que des jeunes gens aussi pitoyables deviennent dangereux dès qu'on leur donne le moindre pouvoir sur leurs semblables." Quelle magnifique leçon de bienveillance !


Elle a su dans cet écrit nous dire combien elle comprenait qu'un geste posé ou une parole dite par quelqu'un ne disait pas tout d'un personne. Sa bienveillance qu'elle ne perdait pas, malgré les circonstances, lui permettait de différencier et analyser les choses autrement. 


Mes jugements sur l'autre m'entrainent à lui prêter des intentions, des pensées... C'est là que je peux intervenir. Choisir la bienveillance relève parfois d'un vrai choix que je pose. Je quitte le fait que je saurais ce que pense l'autre, car je ne le sais pas la plupart du temps... 


J'aime savoir que j'ai ce choix et qu'il m'appartient complètement... 


Choisir de poser un regard bienveillant, me va mieux que de vivre dans la peur que l'autre aurait des mauvaises intentions. Je m'en porte mieux... 


Je "m'autorise à déguster tous les plaisirs minuscules" dont parle Françoise Hériter dans la citation que j'ai posté ce matin... Ma vie me semble plus belle ainsi...