jeudi 19 février 2015

Le lâcher-prise...suite !

Il y a une phrase qui a particulièrement résonné chez moi, en lisant l'extrait du livre de Rosette Poletti et Barbara Dobbs "Le lâcher-prise", que j'ai posté ce matin sur ma page Facebook : "Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres mais se sentir concerné par eux".

C'est, me semble-t-il une manière juste de me situer face aux autres. Cela me permet de réfléchir sur comment lâcher-prise sur une de mes attitudes qui est de prendre soin des autres en faisant "trop"... En faire trop, en faire à la place de, en faire et en faire, encore et toujours... 

C'est une phrase libératrice pour moi. Me sentir concernée mais ne pas prendre soin de tous... D'ailleurs je ne veux pas qu'on prenne soin de moi et je suis plus sensible au fait que l'on puisse se sentir concerné par un problème ou une difficulté que je traverse. Je ne veux pas qu'on la vive à ma place, j'ai juste besoin qu'on m'écoute et je sais que je trouverai seule la solution...

Revenons au lâcher-prise proprement parlé. Je me rends compte que quand je ne peux rien ou quand j'ai tout fait de ce qui était en mon pouvoir, je n'ai plus qu'à lâcher... J'accepte ce temps où je ne sais pas ce qui va se passer, et je reviens à l'instant présent. Le futur n'existe pas, le passé n'existe plus, seul l'instant existe...

J'y reviens comme seul endroit où je puisse être et Être...

Mais parfois même le lâcher-prise est à lâcher, quand cela crée du stress en plus dans un moment difficile. C'est Alexandre Jollien qui en parle bien. Et oui, quand me crisper pour lâcher ne me rajoute que de la tension en moi, je n'essaye pas. J'essaye de vivre  l'émotion désagréable en acceptant la première phase, qui est la traversée de celle-ci. Après, je peux penser au lâcher-prise... Lâcher le résultat pour laisser advenir ce qui doit advenir...

Rosette Poletti et Barbara Dobbs propose aussi de lâcher les dépendances pour aller vers les préférences. Voici la définition qu'elles en donnent : "Les personnes ont des attentes dépendantes vis-à-vis de leur entourage et des situations qu’elles rencontrent. En d'autres termes, parce qu’elles se sentent frustrées, irritées et malheureuses lorsque leurs désirs ne sont pas satisfaits." Et "Une préférence est un désir qui, s’il n’est pas satisfait, n’engendre pas de tension ou de mal- être et n’amène pas à se sentir émotionnellement séparé des autres." 

Lâcher le fait de ressasser en répétant en boucle nos reproches ou nos frustrations, c'est lâcher nos dépendances. Dire j'aurais préféré...et je nomme ce que j'aurais préféré...mais la réalité est tout autre, donc je lâche-prise sur mes dépendances pour dire mes préférences et je relâche-prise et je respire...

Une nouvelle page s'ouvre à moi, je me sens plus libre et Lady Bibi prend une grande respiration...


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