dimanche 28 septembre 2014

Je lâche une de mes illusions...

Je comprends aujourd'hui que je ne serai jamais parfaite, que je dois lâcher une coyance qu'il existerait une manière parfaite d'être, sans jugement, que je pourrais atteindre un jour. C'est une de mes illusions, une de mes idoles comme le dit Alexandre Jollien. 

Vaine quête dont je parlais cette semaine !!! Même celle de croire que je pourrai un jour arrêter complètement de me juger ou arrêter de juger !!!

Il me semble rentrer dans une période où je m'observe plus au moment où les pensées viennent. Je suis aux balbutiements de la compréhension des projections que je fais lorsque me viennent les jugements... 

Hauts les coeurs on continue la marche !!!





samedi 27 septembre 2014

Voyage pour continuer à aller vers soi... Alexandre Jollien m'accompagne...

Qu'il me fut bon de participer à ce temps de méditation animé à tour de rôle par Christophe André, Mathieu Ricard, Christophe Massain et Alexandre Jollien. Moment de simplicité partagé par chacun...

Je suis très touchée par ce qui émane d'un homme comme Alexandre Jollien. Il me semble qu'il nous offre sa quête spirituelle dans sa vérité profonde et authentique, se dépouillant toujours plus. Il s'est appelé lui même le philosophe nu dans un de ses derniers livres et j'ai eu le sentiment qu'il y avait une adéquation parfaite entre ce qu'il dit de lui et le témoignage qu'il nous a donné durant ces deux jours.

Je suis dans le même cheminement que lui, mais à un âge plus avancé... Je le vois habité des mêmes peurs et chercheur inlassable, mais bien plus gonflé que moi. Il est parti à Séoul pour une année sabbatique avec toute sa famille... 

Ces fichues peurs qui je le comprends bien sont un tour joué par mon esprit, une pure création qui n'existe pas...mais je m'y piège encore et encore, traversant tous les méandres dans lesquels je navigue avec une dextérité de grande navigatrice... 

Être une épouse et une mère m'a embarqué dans cet univers où je ne suis plus préoccupée par moi-même uniquement, mais par tous les miens. C'est devenu une seconde peau qui me colle avec fidélité et de manière obstinée... A l'instar d'Alexandre Jollien j'ai alors réalisé la place essentielle qu'ils prenaient dans ma vie, et je me sens électrisée par tout ce qui peut leur arriver, de peines comme de joie... 

S'aimer sans se confondre, cela vaut pour un couple, un parent avec son enfant, en amitié aussi ou tout autre type de relation. J'y travaille toujours... C'est toujours difficile pour moi !

Une dernière remarque pour ce soir, il y a une chose qui m'étonne toujours c'est que la salle était remplie en majorité par des femmes et les intervenants étaient majoritairement des hommes ! 
Pourquoi ? A réfléchir...



vendredi 26 septembre 2014

Rencontres avec Christophe André, Mathieu Ricard, Alexandre Jollien...

Je vous partage ce soir le bonheur immense et doux à la fois de participer aux journées organisées par Emergences, association créé par Illios Kotsou et sa compagne Caroline Sire. Aujourd'hui étaient présents Christophe André, Mathieu Ricard, Alexandre Jollien, José Leroy philosophe, Gilles Leboeuf Président du Musée d'Histoire Naturelle de Paris, et Maria Joäo Pires et Julien Brocal pianistes. Le thème était : Qui sommes nous ? Se découvrir au delà des masques.

Un thème fort sur la connaissance de soi pour aller vers plus d'altruisme. Je prendrai le temps de vous en reparler plus ultérieuremnt, tant ce fut riche. J'ai souvent besoin d'un temps de digestion en laissant le travail intérieur se faire, pour ensuite redonner ce que j'ai pu en retirer et vous le partager.

Ce soir je suis touchée par l'humilité, la profondeur et l'authenticité de chacun. J'ai rit aux éclats et aussi été émue par l'intervention d'Alexandre Jollien. Son livre "Le philosophe nu" m'avait déjà montré l'homme dans sa vérité émouvante, me retrouvant dans ses errances et ses quêtes, dans ses interrogations et ses déceptions... Je n'ai pas osé aller à sa rencontre, intimidée par cet homme simple que je n'ose pas déranger.

Je vais laisser flotter les ondes positives et chaleureuses de cette journée et me réjouis de les retrouver demain autour d'un temps de méditation à la découverte de soi.

A demain la suite...



jeudi 25 septembre 2014

Le défaut que je repère chez l'autre est aussi en moi...

Je reviens sur la phrase publiée ce matin sur ma page Facebook, de Deepak Chopra sur le fait que lorsque je repère un défaut chez autrui, il est aussi enfoui chez moi... Analysons encore et encore ! Cela me permet parfois de quitter le jugement de l'autre, lorsque je réalise que cela parle de ma zone d'ombre. J'essaye ainsi de me connaitre encore mieux, car j'avoue que le plongeon dans cette zone n'est pas ce que je fais le plus facilement. 

Il y a les défauts que je peux facilement reconnaitre chez moi, mais il y a ceux que je refuse, car je ne me vois pas comme cela... C'est dur parfois d'ouvrir mes yeux sur certains de mes défauts dont je pensais être exempt... Et non Lady Bibi...humilité, je ne suis qu'un être humain comme les autres, et cela me fait du bien de le réaliser. Je reste à ma place parmi mes frères et soeurs en humanité.

"On ne peut pas arrêter les vagues, mais on peut apprendre à surfer" nous dit Jon Kabat-Zinn dans son livre "Où tu vas tu es". Mes défauts existent, inévitables comme les vagues,  à moi d'apprendre à les reconnaitre et surfer dessus en les intégrant comme faisant partie de moi. Je pourrais en modifier certains et progresser, mais "je ne suis pas parfaite, tu n'es pas parfait, et c'est parfait comme çà" nous rappelle Virginia Satir.

Deuxième sujet qui m'a fait réfléchir ce soir : sortir de sa zone de confort pour prendre le risque de l'échec et le risque de vivre... Si j'avais su cela plus tôt j'aurais eu moins peur. Mais les regrets ne servent à rien et je ne vais pas sur cette voie par choix. 

J'apprends à sortir de ma zone de confort mais encore trop prudemment à mon goût. À moi de me lancer des défis. Ce matin j'ai eu à vivre un moment de tension car ma tablette "avait planté" comme on dit...j'ai essayé de le vivre comme un exercice. Et bien j'y suis arrivée ! 

Sur ce bonne et douce nuit à chacune et à chacun.



mercredi 24 septembre 2014

Fascination et piège de la quête illusoire du perfectionnisme !

Piège incroyable que de me rendre compte que je suis toujours dans le perfectionnisme. Vous me direz c'est une belle progression que de m'en apercevoir ! C'est vrai ! 

A coup de "tu dois faire mieux, toujours comprendre plus pourquoi tu réagis comme cela face à une attitude de l'autre et pourquoi cela te met en difficulté ?" je quête alors une illusion qu'il existerait un jour où je saurais me dire correctement à l'autre pour ne pas me laisser embarquer dans une situation où je me sens piégée... Illusoire et quête vaine !

Avoir la chance d'échanger avec d'autres, de m'enrichir, de discuter, de donner, de recevoir...tout cela m'est nécessaire, mais je me rends compte qu'il me faut l'équilibrer par des passages de solitude choisis et ressourçants. D'où les "non" à poser dont je parlais hier ! Ne pas me couper de ces lieux d'exercice que sont la rencontre de l'autre...

Fascination pour la perfection ! Stop ! Je n'en veux plus ! C'est un piège et une tromperie ! CELA N'EXIXTE PAS ! Quand vais-je enfin lâcher cette croyance ? 

Maintenant je me mets en route, promis. Encore une croyance vaine de croire que je vais y arriver parfaitement !!! Et non, je sais ! Je vais tomber, me relever et continuer... Me réjouir, m'enthousiasmer pour mes progrés aussi...

"Je veille, immobile et avançant" nous dit David Ciussi. J'aime ce contraste entre l'immobilité et le mouvement, danse complémentaire pour avancer sur ma route...





mardi 23 septembre 2014

Une surenchère de jugements de moi à moi...

Aujourd'hui je fus très dure avec moi, me jugeant sans cesse et c'est une amie qui m'a arrêtée dans cette surenchère en critiques portées par moi contre moi-même. Je m'étais positionnée en victime de ce processus. Cette amie m'a dit "regarde tout le chemin que tu as déjà parcouru..." Et je me suis arrêtée, son regard m'a aidée et j'ai entendu...

Je suis piégée dans une spirale qui ne s'arrête que quand j'en prends conscience. 

Ce fut encore et encore...pour des non que je n'arrive pas à donner. Il me faut apprendre à trouver la phrase automatique pour pouvoir ne pas donner de réponse dans l'immédiat, mais m'autoriser à prendre un temps de recul, de réflexion et écouter mes signaux corporels et internes. 

Par exemple : "je te remercie pour cette proposition et je vais prendre le temps d'y penser et te donner une réponse un peu plus tard, ou même le lendemain..."

Lady Bibi prends toi avec douceur, ceci fut un excellent exercice et tu continues à apprendre !

Je suis responsable de mon travail intérieur et en aucun cas victime de ce que l'autre me fait vivre. "Chacun est d'une telle richesse" nous rappelle Christiane Singer...



lundi 22 septembre 2014

Parfois sur mon chemin j'agis en n'agissant pas...

Tous les états émotionels que nous traversons font partie de notre chemin de vie. Ce n'est pas toujours facile d'accepter ceux qui sont négatifs. Je crois aujourd'hui qu'il vaut mieux les intégrer et les admettre, que de vouloir les effacer ou trouver des stratégies de fuite. 

Une amie avec qui j'ai eu la chance de partager longuement aujourd'hui me parlait du fameux lacher-prise. Je le comprends maintenant non pas comme une démission mais comme un réel moyen de ne pas s'accrocher, ni lutter, mais au contraire d'agir en n'agissant pas... 

Ma route se trace avec mes pas. Aujourd'hui je choisis de marcher lentement et paisiblement...

Belle route à chacune et à chacun ✨🌻✨🌻


vendredi 19 septembre 2014

Je remplace mon disque dur programmé dans l'enfance et je prends soin de moi...

Ne pas confondre "penser à soi" de manière égoïste et "prendre soin de soi". Cela demande de quitter les mauvaises représentations apprises dans l'enfance. "Çà ne se fait pas, il faut s'occuper des autres, se donner à l'extérieur". L'autre était plus important que soi...

J'ai appris à mes dépens que ce n'est pas dans ce sens que cela se passe. Je m'y suis épuisée. 

C'est en s'accordant suffisament d'importance et de respect, qu'on pourra faire la même chose pour les autres. Si je ne m'aime pas, je projette en permanence sur l'autre les conséquences de mon désamour. Mon regard sur l'autre est brouillé par la manière dont je me regarde.

Un des exemples les plus parlant, est celui qui concerne la manière dont on aime notre enveloppe corporelle. Quand je n'aime pas par exemple mon corps avec ses marques de vieillissement, je vois chez l'autre ces marques et je passe en revue tout ce qui indique son âge. Je ne le fais pas avec tendresse puisque je ne me regarde pas avec tendresse. J'utilise la même règle de mesure que j'utilise pour moi. En on rentre dans un cercle vicieux.

J'ai beaucoup avancé par rapport à cet exemple. J'apprends à me regarder avec moins de jugement. 

Je pense qu'il faut beaucoup de temps pour remplacer le disque dur que nous avons en nous et qui a été programmé dans l'enfance. Je sais que je fais de mon mieux et que j'avance.

Je change ma réalité chaque jour en choisissant de plus en plus, entre autre, les personnes que je côtoie pour aller vers celles qui me font du bien. Je ne persiste pratiquement plus dans des relations qui me demandent beaucoup d'énergie. Je découvre les liens d'amitié gratuite et chaleureuse.

Je terminerai en vous disant que je choisis "ressentir" comme mot de passe pour ce week-end. Et vous ?





jeudi 18 septembre 2014

Mon mot de passe d'aujourd'hui... Merci à Nicole Bordeleau !

J'ai fait une longue promenade dans la nature qui amorce son tournant vers l'automne. J'avais besoin de puiser en elle les forces nécessaires pour calmer mon petit vélo interne. Çà a bien marché et en plus les jugements se sont mis en vacances. 

J'ai eu un grand sentiment de liberté, car je me balade rarement seule. J'en avais vraiment besoin et j'ai eu l'impression de me faire un cadeau. J'avais besoin de silence, d'être à mon rythme pour marcher, regarder, écouter, voir et prendre des photos...

J'ai repensé à la proposition de Nicole Bordeleau (quel joli nom) de choisir un mot de passe pour la journée. J'avais choisi "Respire", et j'y ai régulièrement pensé. J'ai réalisé que je me contracte inconsciemment, et mettre de la conscience dans mon corps m'aide à lui donner de la place...

Nicole Bordeleau est une professeur de yoga canadienne pleine de bienveillance. La traversée de la maladie lui a fait découvrir le yoga et la philosophie boudhiste. Je la trouve pleine d'humilité et de douceur. Je vous invite à aller la découvrir sur sa page Facebook pour vous faire votre propre opinion.

Ce fut une jolie découverte pour moi et elle m'inspire. Je me fais du bien en appliquant ses petits conseils notamment de fin de journée. 

Prends une inspiration Lady Bibi, n'oublie pas... Il va falloir que je cherche mon mot de passe pour demain, mais demain est un autre jour...




mercredi 17 septembre 2014

Ecouter quand j'ai tant de bruit en moi...

Ecouter l'autre plutôt que de juger vite... Ecouter est une tâche bien difficile ! Notre ego prend tellement de place. Je me surprends en train de penser plus à ce que je veux dire plutôt que d'écouter ce que l'autre me dit de lui... Ah la la !!! Mon ego, mon juge interne, mon petit diablotin et ma meilleure amie intèrieure, çà fait du monde à l'intèrieur de moi, et çà fait du bruit !!!

Revenir à l'instant présent, respirer, me calmer et me rendre disponible en écoutant vraiment... Tout un exercice bien difficile. Et puis je pense que il y a des moments où j'y arrive et d'autres c'est quasiment impossible ! On revient toujours à si je ne me donne pas, je n'ai rien à donner...

Mais la vie n'est jamais linéaire ! Et en ce moment c'est à nouveau zone de turbulence ! Heureusement mon amie "la respiration" est toujours avec moi, il me faut juste y penser et lui donner toute la place pour quelques secondes de recentrage. 

La vie dans toute sa vérité incontournable... 



mardi 16 septembre 2014

Recevoir un compliment, un vrai exercice !

J'ai reçu aujourd'hui un très joli compliment d'une amie par le biais d'un mail. Cela m'a énormément touchée car je me suis dis que si quelqu'un pensait cela de moi, il me fallait m'appuyer dessus pour continuer à changer mon propre regard sur moi. Pas si facile ! 

Il me faut régulièrement me battre avec mon petit diablotin interne qui me juge sans cesse. Il me faut dialoguer avec moi même, pour faire appel à ma meilleure amie intérieure, pour trouver la douceur d'un encouragement et son regard aimant posé sur moi. Mais je progresse, en ce sens que je ne laisse pas parler longtemps le diablotin dès que j'en prends conscience. 

Merci à cette chère amie de m'avoir permis de faire cet exercice de recevoir un compliment...




lundi 15 septembre 2014

Quand je juge l'autre, c'est moi que je juge... On continue...

Chaque fois que je porte un jugement sur l'autre, c'est moi que je juge. Untel a grossi, cela me parle de mon désamour pour mes kilos en trop, un autre est dur dans ses propos, cela parle de la dureté qui est aussi présente chez moi...

J'ai eu l'occasion ce week-end de m'observer à travers mes rapports aux autres. Un vrai exercice... Merci à tous ceux que j'ai croisés et qui m'ont appris quelque chose de moi. 

En y pensant je me rends compte que dés que je suis en présence de plein de monde, mes jugements pleuvent bien plus que je ne le croyais. Comme je le disais dans mon précédent billet j'ai accueilli la pensée. Ne pas me juger et voir ce que cela dit de moi, et bien pas si évident que çà. Je me suis vue penser telle chose et me dire mais je ne suis pas ce que je reproche à l'autre... Je résiste, suis dure à la comprenette !!! Aie, aie, aie !!! Vraiment dur dur...

M'accorder de la bienveillance, je suis sur le chemin... Je dois me montrer patiente à mon égard, j'apprends, me débats, cherche le message à comprendre. Je me montre plutôt pugnace en la matière... Comme le dis Frédéric Lenoir dans un de mes posts ce matin : "Tout le chemin de la vie est de passer de l'ignorance à la connaissance..." 

Donc j'y suis, et je mets mes pas l'un derrière l'autre, confiante et fidèle...




samedi 13 septembre 2014

Je ne discute pas avec mes pensées négatives, aujourd'hui...

Je vais rebondir aujourd'hui sur le post de ce matin de la page amie : "Bénir, tout simplement". Cela m'a fait penser à nos fameuses pensées... Je ne veux plus me disputer avec elles !!!

Les pensées arrivent et on n'y peut pas grand-chose. Mais on peut ne pas les laisser occuper tout l'espace. C'est comme si elles se présentaient dans l'entrée de notre maison et notre pouvoir de décision peut s'exercer en ne les laissant pas entrer dans le salon ! Cela concerne toutes ces pensées que nous ruminons et qui ne nous font aucun bien. Je parle de ces pensées qui nous arrachent au présent et nous font passer à côté de sa richesse. 

Je parle des pensées premières, comme les nomment Isabelle Padovani. Je ne vais plus mettre de l'energie pour les chasser. Je les accueille, sans jugement, et je leur demande de sortir. Parfois je le dis à voix haute avec vigueur en leur disant qu'elles n'ont plus le gîte chez moi...

Cela me fait penser à un phrase de Ann Bradford qui m'a fait sourire : "Dites au comité négatif qui se rencontre à l’intérieur de votre tête de s’assoir et de la fermer." Et bien moi je les mets dehors.

Et alors je passe plus de temps avec moi-même, heureuse de voir que je suis actrice de ma vie et que ce pouvoir sur moi, je peux l'exercer autant de fois que je le veux. Il est en moi et personne ne peut me l'enlever...

Je me rends présente à mon aujourd'hui... Je regarde autour de moi, j'accueille les rencontres et j'écoute... 

Je nous souhaite d'ouvrir nos regards et notre coeur durant ces deux jours. Doux week-end à chacune et chacun.




jeudi 11 septembre 2014

J'écoute mes signaux intérieurs pour arriver à discerner...

Quand je dis non à l'autre c'est pour respecter les oui que je me donne. Je pense que si je me répète cela comme un mantra, cela peut m'aider à combattre la culpabilisation quand celle-ci pointe son nez.

C'est là où mon discernement intervient. Je ne juge pas l'autre, je ne me juge pas, j'écoute ma petite voix intérieure qui me guide et je discerne ce qui est bon pour moi.

Je viens de vivre cela. J'ai eu deux propositions d'engagement dans deux associations différentes. Pour l'une mon coeur a bondi de suite, j'étais en joie ! Mon oui fut une évidence ! 

Pour l'autre "je ne le sentais pas" comme on dit, le combat interne est arrivé : non ce n'est pas quelque chose qui te rend joyeuse, et en même temps : ce serait "gentil" de le faire, de rendre service et bla, bla, bla... 

J'ai essayé tant bien que mal de mettre les manifestations de mes émotions à distance pour ne pas tout confondre. J'ai pu alors discerner pour moi ce qui était bon et me respecter ainsi.

Mais pour la deuxième proposition ce fut difficile. Je suis tombée deux fois dans les pièges tendus par moi-même, n'arrivant pas à accepter ce que j'imaginais que l'autre penserait de moi. J'ai réussi à chasser ces pensées. Et je suis fière de voir, que cette expérience me montre mes capacités à entendre mieux mes signaux internes. 

Donnerai-je plus de place et donc d'existence à mon intuition ? Oui, oui et re-oui... 



Ma page Facebook : 

Nos lumières ont bien plus d'impact que nos ombres...

J'ai écouté ce matin une émission sur Radio Médecine Douce intitulée : "Eloge de l'imperfection". L'un des intervenants a donné une image : vous avez une pièce plongée dans le noir et juste à côté une pièce inondée de lumière. Vous faites un trou dans le mur qui les sépare. Que se passe-t-il ? Dans la pièce dans le noir, la lumière rentre, dans la pièce baignée de lumière l'obscurité de l'autre pièce n'a aucun impact.

Voici ce que cela m'a permis de penser : nous avons nos ombres et nos lumières. Nous pouvons nous appuyer sur le fait que nos lumières ont bien plus d'impact sur nous que nos ombres. Donc quittons la peur de nos ombres, elles existent mais c'est nos lumières qui rayonnent le plus...



mercredi 10 septembre 2014

Plus je me respecte plus je découvre qu'il se passe le contraire de ce que je redoutais...

Drôle de journée aujourd'hui où jugements et discernements se mélangent et m'interrogent. 

Savoir ce qui est bon pour moi, entendre ma petite voix interne, et aussi ce que mon corps me dit. Ce sont des signaux sûrs maintenant et je dois m'appuyer de plus en plus dessus.

Savoir s'éloigner doucement mais sûrement de certaines personnes toxiques qui sont peu nombreuses mais qui existent. Ce sont des personnes qui vont essayer de me prendre toute mon énergie et qui sont négatives sur tout. Je discerne pour moi et je me respecte quand je pars sur la pointe des pieds. 

Savoir dire non reste souvent encore un combat pour moi. Et pourtant il y a des non qu'il faut que je dise et qui ensuite me soulagent. Toujours question de ce respect de soi. Quand je me respecte je n'ai plus besoin de me juger, ni de juger l'autre d'ailleurs. 

C'est fou de voir que quand je donne des vrais non, quand je me respecte, il se passe le contraire de ce que je redoutais. Le calme vient en moi, je me sens le droit d'exister comme être unique et je respecte plus ceux qui viennent à moi car je sais qu'ils sont comme moi avec leurs limites. 

Ce contraire que je redoutais c'est à dire la colère, le rejet, le désamour...n'arrivent pas. Le respect, l'acceptation, continuer à être aimer et aimer...c'est cela qui advient. 

Je devrais le savoir maintenant, et non !!! Que voulez-vous Lady Bibi a la tête dure !!! Un jugement ? Non un peu d'humour pour me distancier !!!









mardi 9 septembre 2014

Douceur et gentillesse...un vrai cadeau de soi à soi...

De la gentillesse, de la douceur... Je me fais un vrai cadeau en me donnant à moi-même cette douceur et cette gentillesse... Je n'attends pas que ce soit mes proches qui me les donnent et je découvre que c'est la seule voie pour arrêter de me juger. 

La seule voie aussi pour arrêter d'attendre de mon prochain qu'il réponde à mes besoins. C'est vain sinon ! Quel bonheur de le comprendre aujourd'hui ! Je ne perds plus de temps ! Je prends le temps de laisser cela s'inscrire en moi...

La douceur et la gentillesse sont loin d'être de la niaiserie. Ce sont des choses qu'on devrait donner à tout petit enfant qui arrive sur cette terre. On lui apprendrait cela en premier, on le lui donnerait inconditionnellement, et je pense que la violence serait érradiquée... J'ai fait ce rêve... Mais je trouve que je vois et j'entends de plus en plus d'initiatives dans ce sens. Beaucoup de belles choses adviennent.

Je n'ai pas beaucoup reçue de douceur lorsque j'étais jeune et il m'a fallu l'apprendre. Ce fut pourtant pour moi une évidence à transmettre lorsque j'ai eu mes enfants, mais parfois la dureté éprouvée par moi enfant, resurgissait souvent contre moi... J'ai dû et je dois encore changer de logiciel pour effacer l'ancien !!! 

Mais mon chemin fleurit, se trace même si il peut y avoir de mauvaises herbes. Mais les mauvaises herbes n'empêchent pas les fleurs de croître et embellir... 









dimanche 7 septembre 2014

Patience, grandir demande toute la vie...

Je n'ai rien à donner si je ne me donne pas en premier. Je viens de l'expérimenter ces derniers mois. J'ai beau le savoir, je continue à tomber... Mais je sais que toujours je me relève, je repars malgré mes inconstances.

Je ne repars jamais d'aussi loin. Quand j'avance de trois pas je recule d'un pas ou de deux pas, mais pas de trois. J'en suis aujourd'hui consciente, donc je ne dois pas avoir peur de mes reculs, ils font partis du chemin sans jamais effacer le chemin parcouru... 

Je peux être aussi lâche que ceux que je vais juger trop vite, aussi égoïste et jugeante que ce que je dénonce facilement et parfois durement chez autrui. Toujours cette confrontation à mon ombre, mais j'avance. Maintenant que j'en ai plus conscience, je dois me donner le temps de l'intégrer. 

Patience Lady Bibi, grandir demande toute la vie...

Rester dans la patience et la vitalité, la douceur et la présence, l'écoute de mon intériorité, confiante que tout est là, que tout est bon tel quel. 

Je ferme les yeux, je respire et la qualité d'écoute que cela me donne à cet instant T me permet d'entendre ma voix intérieure, celle qui fait de moi un être unique. L'autre qui vient à moi est unique comme moi, j'en ai un perception beaucoup plus fine aujourd'hui...cadeau de ce parcours ! Gratitude ! 

Je ne peux pas aider tous les êtres humains que je croise, je peux les bénir autant que je peux, et de temps en temps l'appel est plus fort et alors je peux donner, mais j'ai à être vigilante, je ne dois pas me vider et là il y a encore du chemin... Je me regarde doucement avec bienveillance, regard qu'il m'est plus facile à donner qu'à recevoir !!!




vendredi 5 septembre 2014

Le témoignage de Magda Hollander Lafon qui m'a tellement touchée...

J'ai écouté une émission sur France Culture que j'apprécie particulièrement, "Les racines du ciel" où Frédéric Lenoir recevait en novembre 2012, Magda Holander Lafon. 

Pour résumer brièvement, pour ceux qui ne la connaisse pas, Magda Holander Lafon a été déportée à l'âge de seize ans à Auchwitz. Elle est la seule survivante de sa famille. Elle a écrit récemment un livre à plus de 80 ans, intitulé "Quatre petits bouts de pain". 

Le sous titre de ce livre est : "Des ténèbres à la joie"... Un tout petit livre extrêmement touchant où elle nous parle avec beaucoup de pudeur de cet enfer traversé et comment elle a été vers la vie...

Je l'ai entendue lors d'une conférence à Bruxelles en 2013. Il émane une puissance de vie chez cette femme dont elle témoigne chaque fois qu'elle parle par ses mots et dans son magnifique regard.

Je reviens à l'émission de radio, que j'écoutais d'ailleurs pour la troisième fois, pour vous partager quelques mots qu'elle disait ce jour là. 

"Les "pourquoi" appellent à la raison. Les "comment se fait-il" appellent à l'intériorité." 
"Si vous niez votre souffrance, c'est vous-mêmes que vous niez." 
"C'est l'autre qui est révélateur du meilleur de vous et du pire de vous."
"Les joies sont des instants de petit rien qui vous redonnent goût à votre vie."
"Le meilleur et le pire sont en chacun de nous. Nous négocions avec cela."

Je me suis laissée enseigner par cette femme qui a fait toutes les traversées d'une vie. La confrontation à l'horreur, lui a fait découvrir qu'il y a en elle une réalité intouchable, une capacité à inventer sa vie. Elle a aussi découvert sa part d'ombre en elle, l'a acceptée, s'est pardonnée. 

J'avoue avoir éte très impressionnée par ce témoignage. Comment une femme qui avait vécu cela, pouvait avoir à se pardonner ? Elle nous explique que la haine qu'elle avait contre les nazis en sortant des camps, était une maltraitance qu'elle s'infligeait. Elle leur donnait encore du pouvoir sur elle. Or lorsqu'elle le réalise, elle se demande pardon d'avoir autorisé cette emprise sur elle, et c'est là qu'elle va vers la libération.  Elle conclut : "Rien n'est définitif, toujours en mouvement de devenir et nous devons sans cesse nous pardonner." 

Magda Hollander Lafon nous ramène à l'humanité de chacun faite de ses ombres et ses lumières...
Merci Magda, vous êtes pour moi une magnifique personne.


jeudi 4 septembre 2014

Nous avons aussi en nous ce que nous critiquons chez l'autre...

Je continue ma réflexion sur mon ombre et à la phrase de Jean Monbourquette que j'ai postée ce matin sur ma page Facebook. 

Quand je pense de l'autre qu'il se montre égoiste, cela voudrait-il dire que cela me renvoit l'égoïste en moi que je combats sans cesse car je n'en ai pas une bonne opinion. Alors qu'il s'agirait de lui laisser un peu de place et que je n'ai pas peur de n'être que cela...

Quand je critique la violence chez l'autre, c'est que j'ai cette violence aussi tapie au fond de moi. J'en ai tellement peur, je ne veux pas la voir, alors je réagis violemment... Cela fait finalement violence contre violence. Il s'agit probablement de reconnaitre cette violence. La reconnaitre ne veut pas dire l'agir. C'est le contraire qui se passe. Quand je la reconnais, elle n'a plus besoin d'agir.  Elle me dit un message que je dois entendre pour me respecter. 

Jean Monbourquette nous dit également dans son livre "Apprivoiser son ombre" : "L'ombre, c'est tout ce que nous avons refoulé dans l'inconscient par crainte d'être rejeté par les personnes qui ont joué un rôle déterminant dans notre éducation." 

Cela me permet de comprendre d'où vient mon ombre, et si je ne me juge pas dans l'origine de mes ombres, j'arrête de les projetter sur mes proches ou sur les personnes que je côtoie...

Et comme le partage Guy Corneau dans son livre "N'y a-t-il pas d'amour heureux"  "Pourtant, en acceptant de reconnaître l’autoritaire, le menteur, le traître, l’hypocrite qui peut résider en soi, on acquiert un pouvoir sur ces formes d’expression plutôt que d’en être victime quand les autres les incarnent."

J'aimerais tant progresser la dessus, et comme je vous le dit souvent, le chemin continue encore et encore... En route pour la suite !! Lady Bibi a du pain sur la planche !!!




mercredi 3 septembre 2014

Qu'est-ce que mon ombre peut m'apprendre de moi ?

Cela fait longtemps que je réfléchis à ce travail intérieur à effectuer, sur ma part d'ombre. Je pressens que si je veux arrêter de me juger et de juger l'autre, je ne peux pas faire l'économie de travailler sur celle-ci.

Cela m'est difficile de l'appréhender. Je l'approche, j'y plonge à la surface, parfois je descends plus mais je remonte trop vite... Donc je vais essayer de l'apprivoiser pour qu'elle cesse de me faire peur.

Dans la phrase de Guy Corneau que j'ai publié ce matin, il nous dit : "Pourquoi l’intégration de l’ombre nous rebute-t-elle ? Parce qu’elle vient percuter l’illusion que nous construisons chaque jour, de notre propre perfection et de l’innocence de chacun de nos gestes." 

Illusion ! Je le sens bien que je me construis à la fois une image illusoire de ma propre perfection et en même temps je me juge dans mon imperfection... Fichue dualité ! Fichue illusion de se croire séparé ! 
Merci à "Bénir tout simplement" sur Facebook qui m'y a fait penser hier à travers la vidéo postée. 

J'ai du chemin à faire...

Qu'est-ce que cette part d'ombre en moi ? Pourquoi me fait-elle peur ? Quand je vois chez l'autre un défaut, un manque, c'est que je l'ai en moi. L'illusion de ma propre perfection tombe quand je me sais comme cet autre qui est en face de moi. 

Je quitte cet illusoire miroir qui un jour me renverrait un être parfait. Cet être n'existe ni chez moi, ni chez l'autre. 

Aucun jugement ne peut me condamner alors, ni les miens, ni ceux des autres...




lundi 1 septembre 2014

Les jours où je m'aime sans me juger, tous mes regards changent...

Après la tempête, le temps de l'accalmie...

Les jours où je m'aime sans me juger, ce sont tous mes regards qui changent. C'est comme si devant mes yeux j'avais changé mon filtre. J'en ai de toutes les couleurs !!! Je regarde l'extèrieur avec le filtre de la couleur que j'ai à l'intérieur de moi... Si j'accepte que je regarde l'autre en fonction de mon filtre du jour, alors je ne projette pas sur l'autre la responsabilité de ma couleur du jour. 

La traversée de ces derniers jours fut un camaïeu de gris, c'est allé du gris très foncé au gris clair. Je savais qu'il fallait traverser, qu'après il y aurait autre chose, et quand je suis arrivée au fond de la piscine, j'ai pu pousser du pied. Mais on ne pousse fort que quand on touche le fond...avant c'est un peu comme des coups dans l'eau !!!

J'ai vraiment expérimenté que la seule possiblite que j'avais était de lâcher-prise. Je comprends maintenant ce que cela signifie, accepter, ne plus contrôler et laisser venir ce qui doit venir. 

Ce ne me fut pas facile, mais personne n'a dit que c'était facile. Nous sommes tous en chemin, comme nous le dit Pierre Rabhi et : "Sur ce chemin, même les erreurs peuvent être initiatiques. La posture du pèlerin qui marche, qui se trompe, qui souffre, mais qui se réjouit également et qui continue à avancer en acquérant la connaissance fondamentale me parle beaucoup…"

Je suis toujours étonnée de voir qu'il faut du temps pour entendre une notion comme dans cet exemple du lâcher-prise. Il m'a fallu écouter ce que j'avais compris au premier plan, le vivre sans arriver à le vivre vraiment. Ensuite accepter de ne pas tout comprendre, et ce fut long... Quand je dis long, ce fut des années... J'ai pesté, renoncé, été très dubitative, j'ai eu l'impression d'en comprendre une partie... 

Et c'est quand je ne cherchais plus, que j'ai pu le vivre de l'intérieur... Bienheureuse intériorité et gratitude pour ce chemin...








 

Rechute aiguë de "je me juge sans cesse"...

"Lorsque j'ai décidé de m'aimer", je pourrais commencer mon billet du jour comme cela... Le constat que je fais à ce jour, est que l'on a beau l'avoir décidé, les rechutes font parties du parcours. Et ce week-end fut une rechute aïgue !!!

Ne pas baisser les bras, reprendre son bâton de pélerin et continuer la route. C'est le chemin de la vie. Je pense qu'il me faut accepter de cheminer plus que d'arriver quelque part. Mon chemin est ma quête, celle de toujours chercher à m'aimer plus. Si je quitte la croyance qu'un jour ce sera terminé, que je m'aimerai vraiment, alors je pourrai m'aimer. 

Je vais reprendre à la manière d'Alexandre Jollien dans son dernier livre "Petit traité de l'abandon", et dire ma croyance (qu'un jour je m'aimerai vraiment) n'est pas ma croyance, c'est pour cela que je l'appelle ma croyance. Je m'explique la phrase "un jour je m'aimerai sans me juger", cela ne m'appartient pas, alors cela pourra advenir. C'est quand je lâche le but comme n'étant pas un dû alors cela pourra se passer...

Donc j'accepte de continuer ma route, mon cheminent vers "arrêter de me juger" avec toutes les rechutes nécessaires, et j'accepte de me laisser surprendre.

L'innatendu peut sugir et advenir, çà je le crois vraiment...