Après la tempête, le temps de l'accalmie...
La traversée de ces derniers jours fut un camaïeu de gris, c'est allé du gris très foncé au gris clair. Je savais qu'il fallait traverser, qu'après il y aurait autre chose, et quand je suis arrivée au fond de la piscine, j'ai pu pousser du pied. Mais on ne pousse fort que quand on touche le fond...avant c'est un peu comme des coups dans l'eau !!!
J'ai vraiment expérimenté que la seule possiblite que j'avais était de lâcher-prise. Je comprends maintenant ce que cela signifie, accepter, ne plus contrôler et laisser venir ce qui doit venir.
Ce ne me fut pas facile, mais personne n'a dit que c'était facile. Nous sommes tous en chemin, comme nous le dit Pierre Rabhi et : "Sur ce chemin, même les erreurs peuvent être initiatiques. La posture du pèlerin qui marche, qui se trompe, qui souffre, mais qui se réjouit également et qui continue à avancer en acquérant la connaissance fondamentale me parle beaucoup…"
Je suis toujours étonnée de voir qu'il faut du temps pour entendre une notion comme dans cet exemple du lâcher-prise. Il m'a fallu écouter ce que j'avais compris au premier plan, le vivre sans arriver à le vivre vraiment. Ensuite accepter de ne pas tout comprendre, et ce fut long... Quand je dis long, ce fut des années... J'ai pesté, renoncé, été très dubitative, j'ai eu l'impression d'en comprendre une partie...
Et c'est quand je ne cherchais plus, que j'ai pu le vivre de l'intérieur... Bienheureuse intériorité et gratitude pour ce chemin...
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