samedi 31 mai 2014

Article dans Philosophie Magazine N°80 Juin 2014

Ce mois-ci un journaliste Patrick Williams a rédigé un article "Comment j'ai (un peu) changé en 21 jours", en livrant son journal de bord relatant comment il a vécu le parcours proposé par Olivier Clerc dans son livre "J'arrête de (me) juger".

C'est amusant qu'aprés qu'il ait effectué le même parcours que moi, il ait eu l'idée aussi d'écrire ses impressions. 

Je le trouve très dubitatif, et il a parfois du mal à jouer le jeu. Il se livre assez peu mais peut se montrer touchant quand il effleure ce que cela a pu lui rappeler de son histoire personnelle. Je pense qu'il est resté au bord des choses, sans aller explorer le sujet plus profondément. Il reste honnête en nous disant qu'il y a été un peu en traînant des pieds. 

Je reste sur ma faim et je ne me retrouve pas dans ce que j'ai pu vivre durant ce parcours, comme je l'ai partagé dans les vingt-et-un premiers articles de ce blogue. J'aurai aimé qu'il nous dise plus ce que cela avait suscité chez lui de réfléchir aux jugements portés sur lui et sur les autres. 

Je trouve par contre courageux d'avoir tenu l'expérience jusqu'au bout et de l'avoir partagée à travers cet article.

Ma page Facebook : J'arrête de me juger

L'altruisme est un bon moyen pour moins juger...

Ce matin je me suis posée la question : comment je vis le fait qu'on risque de poser sur moi un jugement car j'ai ouvert ce blogue... Et tout de suite j'ai souri, je ne peux l'empêcher, mais je peux les laisser passer au dessus de moi comme des nuages. Et puis surtout je sens le choix qui s'offre à moi, et je choisis de ne pas laisser ma pensée filer dessus... Tout est exercice...

Hier j'ai eu à m'occuper de quelqu'un d'autre, m'y consacrant à fond, et bien c'est un bon moyen de bloquer la machine à jugement...trop bien comme diraient mes enfants... Cela voudrait-il dire que quand tu es tournée vers les autres Lady Bibi, et bien tu juges nettement moins... 

Sur ce bon et doux week-end à chacune et chacun.

vendredi 30 mai 2014

Questionnement

L'important ne serait-ce pas de ne pas arrêter de se questionner ? Qu'est-ce qui fait que je suis en train de juger ? Toujours en apprendre plus sur nous-mêmes. 

Nous sommes une infime partie de l'humanité. Je pense que chacun de nous peut parler de son regard posé sur lui même et sur l'autre. Chacun de nous perçoit qu'une toute petite partie de cette humanite, mais si nous nous ouvrons aux autres, nous entendrons d'autres parcelles de ce qui se passe. 

Il faut sans aucun doute faire attention à notre propension à nous retrouver avec ceux qui pensent comme nous, ou aussi ne pas entendre quand l'autre nous donne un autre point de vue, et rester fixé sur notre vérité... 

Ne pas rester tourné uniquement vers notre moi interne, pour aller vers la relation à l'autre. Se décentrer petit à petit de notre ego.

jeudi 29 mai 2014

Coupable ou non coupable de jugement...

Hier journée compliquée où le dévouement aux autres est central. Le discours intérieur toujours aux aguets, prêt à surgir à la moindre brèche... Vigilance quand j'y pense, ne pas me juger durement quand je flanche.

C'est souvent involontaire de me laisser entrainer par le flot de mes pensées, émaillées de jugements. Je me sens en désaccord avec celle que je voudrais être. Accepter mon compagnonnage car de toutes les façons ma belle t'as pas le choix !!! 

Me regarder tendremment comme étant en chemin, acceptant que ce chemin est fait de méandres, de déserts et d'oasis.

Lentement mais sûrement je porte mon sac et je regarde la route. Et parfois quand je léve le nez je vois les arbres, les fleurs, les oiseaux... Merci la vie. 

mardi 27 mai 2014

Humeur du jour, bonjour...

Hier je me suis aperçue de l'étendue du travail sur la transformation intérieure que cela demande, d'arrêter de juger. 
Le parcours de 21 jours proposé par Olivier Clerc est une prise de conscience et une mise en route.
Mais il faut l'ancrer. Travailler la question, rester vigilant. 

Je décide de travailler dessus et j'ai le désir d'y arriver. Je pense que la méditation quotidienne m'aide. Ne pas me juger est un vrai cap. Quand je dévie, je vois bien que mon regard posé sur l'extérieur en est atteint. C'est à dire que dés que je me détourne de mon centre, je suis moins attentive à l'autre. 

Cela veut aussi dire, comme je l'ai écrit ici de nombreuses fois, continuer la route, c'est cette route qui m'apprend le plus sur moi. "Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin" de Kirkegaard. 

Vanité des vanités, tout n'est que vanité... Tentation de reconnaissance de l'extérieur... Toujours vain...

Dés que mon estime de moi se sent agressée, c'est à moi de travailler mon estime de moi, et non de demander que l'autre ne m'attaque plus. D'abord parce que si je ressens ce que me dit l'autre comme un jugement, je dois me demander pourquoi je le reçois comme tel. Souvent l'intention de l'autre n'est pas de me juger, c'est parce que cela raisonne sur mon terreau, mon histoire, que je le perçois comme tel. 

Bon voilà qui est dit, maintenant y'a plus qu'à !!!


lundi 26 mai 2014

Chercheur...

Mieux s'aimer pour mieux aimer les autres. Une évidence pour moi aujourd'hui.

Quand je regarde un enfant, je regarde l'enfant qui est en moi, je vois aussi l'enfant qui est en chacun.
L'autre en face de moi n'est pas tout puissant, il a en lui l'enfant tapi au plus profond de son être.

Qu'est ce qu'un enfant ? Un être vulnérable, qui a tout le potentiel de l'humanité entière, pour qui tout est possible. Son regard est neuf, il s'émerveille de tout, et il a aussi à faire avec ses ombres qui jaillissent. Mais si on le guide, sans le juger à chaque fois, mais en l'accompagnant sur sa route, il pourra apprivoiser son ombre et cohabiter avec elle.

Nous pouvons, me semble-t-il aussi apprivoiser notre ombre, ne plus en avoir peur, ne plus croire qu'elle nous rend esclave d'elle. Si nous ne nous jugeons pas lorsqu'elle apparait, si nous dialoguons avec elle, alors nous gagnerons en liberté. 

Descendre dans nos profondeurs... Vaste programme, mais je pense qu'il est difficile de s'y confronter. 
Oser se regarder dans son humanité, et non dans l'illusion de ne pas vouloir nous voir comme nous sommes... Peut-être existe-t-il un chemin optimiste pour l'effectuer ? I don ´t know !!!

Chercher sans cesse, être chercheur en humanité, spiritualité, bonheur, optimisme, qualité de vie... J'aime... 

J'ai ouvert une page Facebook : "J'arrête de me juger" à partir de mon parcours de 21 jours d'après le livre d'Olivier Clerc. J'y partage mes émissions entendues ou visionnées et que j'ai aimées, les livres que j'ai lus ou que je suis en train de lire, des citations qui me parlent et des photos d'arbres et particulièrement de leurs troncs qui me touchent par leur force et leur vitalité. 




dimanche 25 mai 2014

Je reprends finalement...wait and see...

Reprendre ce blogue pour continuer à approfondir les questions me juger et juger autrui.
Les deux mêlés. Car si je m'autorise à me juger, je m'autorise à juger autrui et vice et versa...

Ces bavardages intèrieurs et stériles, toujours là quand je baisse la garde.

Discernement et jugement, je dois mieux discerner, je dois arrêter mes jugements...
Être attentive à mes signaux internes comme mon intuition, mes émotions me mettent en alerte. Ensuite il faut que je discerne dans le calme en analysant ce que ces émetteurs viennent me dire.

Est-ce  que le discernement s'apprend ? Je pense que oui. Je suis responsable de me faire progresser dans cette question. Isabelle Fontaine quand elle nous parle de l'intuition dans son livre sur ce thème, nous dit bien notre capacité à pouvoir développer notre intuition. Encore faut-il que nous y accordions de l'importance et que nous nous mettions à son écoute. 

Affaire à suivre !!!

jeudi 22 mai 2014

J'arrête...

Il m'a fallu passer par ce moment de pause d'un an et demi pour me refaire une santé et m'accorder une place. Maintenant revient la vitalité et j'en espère une fécondité.

Je vais interrompre ce blogue, pour le moment. Je vais m'en servir pour préparer l'animation d'un groupe de paroles pour femmes pour la rentrée prochaine.

J'ai maintenant à me perfectionner en informatique et je vais laisser venir à moi ce qui doit advenir, et laisser germer ce qui a été semé.

Voila mon intuition du moment, je vais la respecter. Je continuerai, pour l'instant, à partager sur le blogue2 mes conférences, livres lus, émissions entendues.

Bon vent !



mercredi 21 mai 2014

Apprendre à écouter...

Comment arriver à changer mon regard intérieur que je pose sur la personne que je rencontre ? Quand je vois quelqu'un pour la première fois, la plupart du temps, je pose un regard que je pense accueillant et positif. Je suis plutôt dans la joie de la nouvelle rencontre. 

Quand nous parlons de sujets qui me tiennent à coeur, je trouve que si je ne partage pas les idées de l'autre, mon écoute se polarise sur comment dire mon opposition et argumenter, et non plus sur l'écoute de ce que l'autre m'explique de ses croyances et visions des choses.

Je dois travailler mon écoute, pour m'éloigner de mon égo. Je ne perds rien de mon identité, ni de mes convictions, face à un autre qui exprime sa différence. Si je souhaite étre entendue, je dois entendre l'autre, l'écouter vraiment, mettre une distance en moi pour ne pas me laisser déborder par ce que cela me provoque sur le plan émotionnel. 

S'attaquer à ce que mes émotions me disent, les apprivoiser et exister avec. Me supporter d'abord, me comprendre, et plus je le ferai et mieux je communiquerai en me respectant, et par ricochet, je sais que cela changera mon accueil de l'autre. Il ne s'agit pas, pour le moment, d'accepter tout comportement et idée, il s'agit de me décentrer de moi, pour m'enrichir d'une relation à l'autre...

Je suis en train de lire le livre d'Isabelle Fontaine "Développer votre intuition, pour prendre de meilleures décisions". Elle y partage une phrase de Jung "la sensation vous dit que quelque-chose existe ; la réflexion vous dit ce que c'est ; le sentiment vous dit si c'est agréable ou pas ; et l'intuition vous dit d'où il vient et où il va". A approfondir !

lundi 19 mai 2014

Chemin qui continue...

Je m'adoucis par rapport à moi. C'est parce que je décide de me reprendre lorsque je me juge, de porter un autre regard sur moi, que je peux m'adoucir.

Alors mes jugements vis à vis des autres, sont combattus. J'emploie le mot de combat, car pour le moment je dois combattre ces jugements qui me viennent. Je choisis d'arrêter le flot de mes pensées, dés que je m'en aperçois. C'est mon choix de vie, aujourd'hui.

Hier j'ai voulu ne pas me laisser émettre verbalement un jugement sur quelqu'un. J'ai résisté, et je me suis vue céder à la tentation de dire une part de ce jugement... La culpabilité est entrée en moi instantanément. Par contre je n'en ai pas rajouté en me jugeant en plus. Je vais y arriver, je vais y arriver...

Chemin jonché de fleurs...

dimanche 18 mai 2014

Humeur triste...

Je suis réveillée depuis une heure, et je me posais la question : combien de jugements m'étaient venus  depuis mon réveil ? Et comme je n'en voyais pas, je me suis demandée : ce que j'appelle jugement, est-ce forcément négatif ? Dois-je interroger mes jugements positifs,  comme je me suis interrogée mercredi,  sur les compliments que l'on reçoit ? Quand je complimente trop, c'est le trop que j'interroge. 

Il est des choses dans la vie qui ne me font pas de bien. Mes émotions viennent me manifester, l'inconfort, le manque de naturel, le contrôle de ce que je dis qui me fatigue... Je pense que sans être jugeante, je ne me sens pas bien avec tout le monde. En quoi puis-je me questionner pour pouvoir me sentir mieux dans des situations où je me sens inconfortable ? Quand je sens qu'on ne comprend pas mes choix et qu'on me pousse dans mes retranchements, je ne me sens pas respectée, et je suis perturbée par l'état dans lequel cela me met. 

Certaines conversations où j'ai le sentiment que chacun parle mais n'écoute pas la réponse de l'autre, je ne m'y sens pas bien. Me mettre continuellement en position d'écoutante, ne me fait pas de bien. D'aucun dirait fuit, et probablement qu'il y a certaines situations qu'il faut que j'arrête de m'imposer.

Mais si je pousse plus loin, quelles sont celles où je peux rester ? Probablement celles où on va essayer de comprendre le point de vue de l'autre. Lorsque je ne me sens pas bien dans un échange, je peux physiquement rester, mais m'absenter par la pensée. L'autre le sent et j'ai ma part dans l'incompréhension mutuelle.

J'ai l'impression de ne pas savoir transmettre un savoir que j'ai de part mes connaissances, formations et recherches, sans me mettre dans cette position que je peux reprocher à d'autres, position de professeur qui impose son cours du haut de son estrade... Là je porte un jugement sur moi. Mais je le pose volontairement, pas dans un but de misérabilisme ou de victime, mais dans un but d'avancer et changer une manière de dire parce que je pense que je ne peux pas garder pour moi, tout ce que j'ai appris. Je me dois de le partager.

Aujourd'hui mon billet est tinté d'humeur plombée... Mon regard en est empreint... Je ne me juge pas en me poussant à réagir. J'accepte de m'aimer dans ce moment comme je suis, juste un petit humain avec ses hauts et ses bas. 

samedi 17 mai 2014

"Il faut viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles" Oscar Wilde

Mais pourquoi ces jugements sur comment vivent les autres, les choix qu'ils font, viennent sans cesse encombrer mon esprit. Je ne m'en rends pas compte tout de suite. Et cela m'envahit comme une maison trop pleine de vieilles choses.

Le désir de désencombrer mon moi intérieur comme de désencombrer l'intérieur de ma maison. C'est un désir. Je suis en route pour y arriver, et cela prendra le temps que cela prendra. L'important pour moi est de garder le cap.

Je dois lutter avec moi, un peu comme Jacob qui a dû lutter avec l'ange. Ce combat a lieu au milieu d'un gué. Le gué est synonyme de passage. Dans ma vie j'ai eu des passages à franchir, j'ai eu à vivre des combats intérieurs, des moments inconfortables mais que je sentais nécessaires pour aller vers moi. "Va vers toi" un beau livre d'Annick de Souzenelle, interprétation qu'elle donne de la phrase dans l'Ancien Testament, quand Dieu dit à Abraham "va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton pére pour te rendre dans le pays que je t'indiquerai". Le va vers toi me parle comme une quête à toujours retourner à l'intérieur de moi. Aujourd'hui dans cet intérieur, il ne devrait plus y avoir de place pour me juger, arrêter de lutter avec moi pour laisser la place pour aimer.

Remplacer le jugement par aimer. Aimer ne veut pas dire accepter tout, aimer veut dire que si je m'aime en sachant que je suis faites d'ombre et de lumiére, l'autre en face est pareil, et il se débat pareil. Bienvenue en terre connue...

Belle et douce nuit peuplée d'étoiles et de galaxies...

vendredi 16 mai 2014

Journée ensoleillée.

Qu'il me fut bon d'accepter un repas préparé et offert avec joie par une nouvelle amie. Par le passé, je n'ai pas souvent su vivre des moments offerts par d'autres, en arrivant les mains vides. 

Ce matin j'ai voulu acheter un petit bouquet de fleurs en partant, pour notre hôtesse, mais le fleuriste n'était pas encore ouvert. Pas grave j'en trouverai un en chemin. Et non !!! Je me suis dit bon exercice à vivre et effectuer, accepter gratuitement ce qu'on allait m'offrir... 

Pas facile, d'autant que la conversation vint dessus à travers une plaisanterie. Je me suis dit, "tu es entrain de t'embarquer dans les croyances de ton juge intérieur qui te murmure, tu es bien mal élevée de venir sans rien. Que va-t-on penser de toi ?". Jugement quand tu nous tiens !!! En fait je ne sais pas ce que l'autre va penser, et quand bien même, je ne suis pas ce que l'autre pense de moi. 
Mais j'ai plutôt senti de la chaleur et du bonheur à donner, donc j'ai pris sans modération aucune, ce beau cadeau !!!

Donc STOP les petits vieux du muppet show, bla, bla, bla... Je ne vous crois plus... Je ris de la tête qu'ils doivent faire ! Cloué le bec  de mes petits vieux ! 

Dans le bus j'étais assise à côté d'un jeune homme et sa compagne, tous deux originaires du moyen-orient, je pense. Le monsieur renifle à plusieurs reprises, et mes pensées jugeantes affluent... Il pourrait arrêter de renifler par respect pour les autres, il est sans gêne...comme beaucoup de ses compatriotes arrogants, et tatati et tatata. C'était parti... Puis un petit garçon est arrivé avec sa maman, pour s'assoir en face de lui. Vla-ty pas que le monsieur l'attrape par la main pour l'aider à s'installer. Renversement immédiat en moi, "tu vois bien, cet homme est tout autre que ton verbiage intérieur, en plus entaché de stéréotypes..." Il descend avec sa compagne, aide encore l'enfant, car ils descendaient au même endroit, et sa femme l'attrape tendrement par le bras. Bénis êtes-vous pour la leçon que vous m'avez donnée !

Une belle leçon d'humilité pour Lady Bibi, de quoi continuer le chemin de conversion qui se poursuit.



jeudi 15 mai 2014

Descente dans le moi profond de Lady Bibi...

Moins je me juge, plus je m'aime avec beaucoup d'affection, moins j'ai peur de l'autre.
Je peux lui laisser ses pensées, ses croyances comme lui appartenant, et cela ne peut pas m'impacter.

Plus je prends des temps de retraite intérieure, seule avec moi, plus j'ai le sentiment de vivre. J'ai besoin de ces journées lentes, où je vois, je sens, j'entends, je touche, j'écoute, je m'écoute, où j'apprécie ma compagnie (!!!)... Je me respecte et je peux donner des vrais oui, ou des vrais non, car je le fais en accord avec mon moi profond, et non en me préoccupant de ce que l'autre va penser de moi. Quand je dis cela, je livre ici mon cheminement intérieur, celui que je pense aujourd'hui. 

J'ai le sentiment que lorsque j'ai des pensées qui surgissent dans mon cerveau, certaines je ne sais pas d'où elles viennent, certains jugements je ne sais pas pourquoi ils me viennent. C'est au fond, comme si quelqu'un me disait ce jugement, et je m'entends lui répondre, non je n'irai pas sur ce terrain là, va-t-en... Je cherche la parade, et en ce moment ce qui vient c'est soit je cherche une hypothèse contraire au jugement que je viens d'émettre, soit je bénis, soit je me dis aussi cette personne ne te montre pas tout d'elle, elle est autre que ce que tu vois à l'instant T. 

Et alors l'inattendu surgit. On me propose différentes opportunités pour la rentrée de septembre prochain et je vais où mon intuition me dit "c'est bon pour toi" et à la fois "tu peux proposer tes compétences dans les domaines que tu aimes, et que tu peux transmettre avec passion et conviction". 

Lady Bibi traverse une période de paisibilité et de sérieux... Heureusement elle a un mari Sir Humour qui lui apporte le grain de fantaisie et de rire nécessaire et indispensable à sa journée. 
Vivement ce soir !!!

mercredi 14 mai 2014

Calme aujourd'hui...

J'ai le sentiment d'avoir passé une journée calme intérieurement, un temps où j'ai laissé descendre en moi, la compréhension de la séparation entre le jugement et le discernement. Je pense que l'un est lié à une émotion, l'autre à une constatation de faits. 

D'où le sentiment de progresser dans recevoir une critique et recevoir un compliment. Quand je comprends que lorsque quelqu'un émet l'un ou l'autre, il me parle de sa vision de moi, mais que ni l'une, ni l'autre, n'est moi. Je ne suis pas identifiée par cela. Par contre si je ressens une émotion à ce moment là, c'est que dans le cas du compliment, j'ai besoin que l'on alimente mon estime de moi. Dans le cas du jugement, c'est qu'une part de moi est d'accord avec cette vision de moi, puisqu'elle vient résonner sur ma mésestime de moi... 

L'émotion que je ressens dans les deux cas, a quelque chose de similaire, qu'elle me déstabilise, m'éloignant de mon moi profond. Dans le cas du compliment, il m'arrive souvent de penser, attention, il faut que tu fasses le nécessaire pour, qu'à l'avenir on ne puisse pas penser le contraire (parce que évidemment je suis toute blanche ou toute noire, l'intermédiaire n'existant pas !!!), et ainsi je ne peux pas supporter de décevoir...
Dans le cas du jugement, je me sens détestable et je me débats pour garder la tête haute.

Mais çà c'était avant, aimerai-je dire... Mais je sens bien que c'était avant, même si je ne suis pas encore suffisament assurée, n'ayant pas encore imprimée suffisament d'expériences pour me faire confiance dans ma capacité à le vivre, de cette manière nouvelle.



  

mardi 13 mai 2014

Jugement quand tu nous tiens...

Qu'il m'est encore bien difficile de ne pas me laisser aller dans les jugements. 
Je ressens quelque chose en moi qui me dit oh la la, que j'ai du mal à écouter certaines personnes. Quand elles me parlent durant de longues minutes de choses qui ne m'intéressent pas, que je ne sais pas quoi répondre et que je m'ennuie profondèment en les écoutant. J'ai essayé de penser à garder un regard bienveillant sur elles. 

Mais je ne peux pas apprécier tout le monde. D'ailleurs il y a des personnes que je n'arrive pas à aimer. Pour autant, je peux leur souhaiter le meilleur. Il m'arrive même de les bénir intérieurement.

Quand la conversation se fait à sens unique, que la personne tourne en boucle et ne s'aperçoit pas que ses propos peuvent ennuyer l'autre, est-ce que quand je dis cela je juge ou suis-je factuelle ?
Je pense que d'autres auraient pu trouver le sujet de conversation intéressant, mais alors si je dis que cela m'ennuie comment je fais ? J'avoue avoir été embêtée sur le moment, car je n'ai pas trouvé comment faire... De plus comment adoucir mon discours intérieur ? Je peux si cela n'est pas trop long, mais là ce fut long et je me suis concentrée pour ne pas vexer cette personne, mais alors je me tends...

J'ai encore du mal à faire la différence entre jugement, analyse, vécu émotionnel, etc...

Je n'ai pas dit, ni pensé que la personne était ennuyeuse, j'ai parlé de ma réaction à ce qu'elle me disait. J'ai différencié la personne de son propos. Je n'ai ensuite pas eu mon esprit qui a divagué. Mais j'avoue que si une autre personne n°2 m'avait demandé ce que je pensais de la personne n°1, je sens alors ma fragilité et le besoin de me soulager de tout ce que j'ai été obligée d'entendre et de ce que cela m'a fait vivre.

Bon, Lady Bibi, c'est pas grave, tu continues courageusement la route, c'est celle de la vie... 


lundi 12 mai 2014

Premier lundi qui suit...

Aujourd'hui je me suis retrouvée dans un groupe d'amies. Ce fut un exercice concret pour moi où j'ai eu à vivre le fait de ne pas les juger pour leurs propos, de voir en chacune d'elles ce qu'elles avaient de bon, malgré mon désaccord avec certaines de leurs idées, et de les bénir sincèrement.

Dans ce groupe j'ai souvent défendu seule et sans soutien d'aucune, certaines de mes idées. En l'occurence là ce fut sur mon regard sur l'être humain. Je choisis de chercher le bon en chacun, d'y faire appel, même quand la situation est mal embarquée. On me traite souvent de naïve, mais je pense que ce n'est pas juste. Je choisis délibérément de croire en l'homme et à sa capacité qu'il a en lui, d'être bon. C'est un vrai exercice, car quand on m'expose des idées qui sont à l'encontre de mes valeurs profondes, j'ai du mal. Mais je me dis, cette personne n'est pas que l'idée qu'elle exprime. Je fais appel, quand je la connais, à ce que j'ai vu d'elle de générosité parfois, de sensibilité... 
Et je me dis que ses idées ne peuvent pas me pénétrer, je les laisse passer au dessus de moi, comme un nuage qui s'éloigne, poussé par le vent.

Quand quelqu'un se permet de me dire ce qu'il pense de moi, j'essaye de me dire "ce sont ses pensées, si cela t'impacte, c'est que tu crois que ce qu'il dit est vrai". Si je n'y crois pas, je ne laisse pas entrer dans mon cerveau cette image de moi. Je reste stable au plus profond de moi, bien plantée en terre, droite, comme les arbres que j'aime et que je photographie. 

Ce qu'il m'est venue comme image, c'est que enfin je me mets en vis à vis de Dieu, debout et fière d'être adulte sous son bon regard bienveillant et plein d'affection. Je quitte l'enfance... C'est bien à mon âge, ma brave dame...

Comme le propose Olivier Clerc, le jugement dernier tant raconté comme un moment redoutable dans notre culture catholique, adviendrait ici sur terre, le jour où j'émettrai mon dernier jugement sur moi !!!
Je sens que cela me parle. J'avance fièrement et avec courage. Bravo ma belle, comme je sais si souvent le dire à mes filles qui sont des femmes maintenant. Moi aussi je peux m'appeler ma belle...

dimanche 11 mai 2014

Dernier jour, et premier jour du reste de ma vie...

Ce parcours s'achève, et cela m'a changée. J'ai appris à me donner, par moi-même, de l'importance. C'est une étape fondadrice pour moi. Pendant des années, si ce n'est depuis du plus loin que remonte ma mémoire, je me suis occupée des autres. Après un engagement de trois ans, de ma seconde à la terminale, dans les équipes St Vincent de Paul, après avoir été assistante sociale, après avoir élevé mes enfants et m'être engagée à fond dans les associations de parents d'élèves, après huit années avec mon mari d'accompagnement de jeunes couples qui allaient se marier, après dix années en tant que conseillère conjugale et thérapeute de couple et de famille, je m'accorde cette rencontre avec moi même !!! Lady Bibi a dû attendre...

Mon corps l'a réclamé depuis longtemps, m'envoyant régulièrement des messages que j'ai en partie vus, mais ne réussissant pas à installer dans la durée, de la place pour moi !!!

Commencer par arrêter d'être ma pire ennemie, libère en moi, une puissance et un bonheur immenses. 

Dans le respect de Lady Bibi, je vais me laisser cette semaine pour laisser descendre tout ce que j'ai pu découvrir, et peut-être que je referai ce parcours pour la deuxième fois, comme le propose Olivier Clerc. Je vais laisser mon intuition me guider, laisser advenir mon désir et ma créativité. Je viens d'acheter le livre d'Isabelle Fontaine "Développer votre intuition". Encore des choses à approfondir pour moi. Si je continue sur ma lancée, pourquoi pas envisager d'ouvrir un autre blogue sur mon parcours avec ce livre. Il faut que j'ai l'audace de contacter l'auteur et de le lui demander. En attendant laissons nous vivre... Quand les choses doivent se faire, elles se font...

Vendredi j'ai rencontré Jacques Lecomte. Belle rencontre d'un homme passionnant et simple. Le 12 juin je vais écouter Pierre Pradervant sur les bénédictions. Je vais essayer d'oser aller à sa rencontre... Et en septembre, j'assisterai aux journées d'Emergences "qui sommes-nous ? Se découvrir au delà des masques", avec entre autres Christophe André, Mathieu Ricard et Alexandre Jollien. Des hommes qui par leurs livres, les conférences et les émissions où je les ai vus, m'ont marquée et accompagnée.

Des cailloux qui dessinent le nouveau chemin qui se présente à moi... Affaire à suivre, ce blogue m'a donné de la force, je continuerai...




samedi 10 mai 2014

La gratitude

Jour 20 :
Savoir dire merci à la vie, j'aime le faire souvent.

Y penser tous les jours, écrire un journal quotidien de gratitudes, je l'ai pratiqué, sans l'installer vraiment. Je suis rétive à m'imposer quelque chose. Il me faut du temps, réaliser et reréaliser les choses, pour intégrer cela ou pas dans la durée.

J'ai besoin d'approfondir ce qui m'a été proposé pour continuer à avancer. Le chemin ne sera jamais fini, car il y aura des moments où j'y arriverai, ceux où je réaliserai assez vite, ceux où je lâcherai et puis ceux où cela deviendra une seconde nature. Il ne faut pas me décourager, j'accepte de ne pas réussir et je me réjouis de ce que cela ne m'écroule plus.

Remercier quand on vit quelque chose de dur, j'ai du mal à y croire. J'ai eu à vivre la maladie d'un enfant, les problèmes de santé plus ou moins lourds, le décès d'un parent... J'ai du mal à dire merci.

Par contre j'ai vécu d'autres expèriences douloureuses qui m'ont permis de grandir, sans elles je ne serais pas la femme que je suis. Là je peux remercier.

Cette fin de parcours me rend sérieuse. A demain pour le dernier bilan.


Ricochets !!!

Jour 19  bis :
Il m'a fallu laisser passer la nuit pour comprendre quelque chose à côté duquel j'étais passée hier. Quand je demande pardon seule, dans mon intérieur, à des personnes précises, avec qui j'ai des ressentis douloureux et négatifs, je peux demander pardon pour le fait d'entretenir ce regard négatif que je pose sur elles en ressassant mes griefs. Je leur renvoie alors leurs actes comme leur appartennant, et moi je romps le lien polluant que j'entretiens en repassant en boucle, mes amères pensées. Alors là OUI mon coeur libère de la place, ma tente intérieure s'élargit et toute chose nouvelle peut advenir...

vendredi 9 mai 2014

Le Pardon

Jour 19 :
Aujourd'hui j'ai assisté à une conférence avec Jacques Lecomte sur "Dépasser la souffrance, résilence et pardon, quels liens ?", le même jour où Olivier Clerc demande de réfléchir sur le pardon ! Incroyable corrélation ! 
J'ai senti un homme vrai, simple et profond. Une interview ensuite en petit comité, une amie, lui et moi, ont confirmé ce ressenti.

A la fin de la conférence, par groupe de dix, nous avons eu à réfléchir entre autres, sur le pardon. J'ai pu témoigner que je peux maintenant dire, avec le coeur, que j'ai pardonné à ma mère ce qu'elle m'a fait vivre durant mon enfance, et je la dissocie de ses actes, qui restent non justifiables. Comme le dit Jacques Lecomte "le pardon n'est pas l'oubli de l'acte, ni une justification, mais la distinction de l'acte de la personne." 

J'ai longtemps quêté une reconnaissance de ce que j'avais vécu. J'ai d'abord été crue par mon mari. Ensuite j'ai pu l'entendre de la bouche de mon psychanalyste qui reconnaissait ce que je disais comme étant, "c'est comme cela que je l'avais vécu". Cela m'a aidée ensuite à continuer le chemin pour déposer la haine, ne pas reproduire auprès de mes enfants, m'apaiser petit à petit, très lentement, pour arriver au pardon, qui me semblait impossible jusqu'à il n'y a pas longtemps.

Par contre je ne suis pas d'accord avec le fait que faire le chemin pour demander pardon soit supérieur à celui de pardonner. Pardonner gratuitement, sans attendre en retour, m'a transformée intérieurement.  C'est une étape qui me construit et me remet debout. Cela me prépare aussi à la possibilité que si ma mère rencontre le besoin de le demander, je serai prête sincèrement à le donner. Et moi cela me fait du bien...

Repos pour aujourd'hui, Lady Bibi va reposer Monsieur Cerveau...bonne nuit.

jeudi 8 mai 2014

Un bruit qui court...

Jour 18 :
Je dois aujourd'hui porter mon attention sur le poids de la parole, la mienne et celles de ceux que je vais cotoyer.

Ce matin je vais faire des courses alimentaires et j'oublie un ingrédient essentiel, sans lequel je ne peux faire le plat que j'apporte comme contribution ce soir, à une rencontre de quartier...
Première réflexion, tu n'es qu'une gourde, tu aurais pu faire attention et...stop tu es une fille super, ce n'est qu'un oubli, il n'y a pas mort d'homme. Le calme m'envahit, et j'ai envie d'aimer la terre entière !!! Quand je m'aime et me respecte, cela agrandit mon coeur et me fait regarder mes frères et soeurs en humanité avec bienveillance. 

C'est vraiment incroyable ce que cela produit directement, de ne pas laisser cours à la parole de mes juges intérieurs, de ne plus leur donner de crédit.

Ne pas donner de crédit à la critique que peut émettre quelqu'un à mon égard : c'est ce que tu penses, mais je ne pense pas cela de moi. C'est capital pour moi. Je peux serrer fort ma petite fille intèrieure et lui dire, je suis là et je vais t'aider en te protégeant de ces voix. 

Ces voix n'ont aucun pouvoir, tant que moi je ne leur en donne pas. A moi de jouer.

La médisance... Je n'ai plus envie de médire depuis longtemps, mais je retombe très souvent dans ce travers. Comme un diablotin qui me piquerait les fesses, la médisance m'échappe avec délectation parfois !!! Pourquoi je laisse souvent échapper ces paroles ? Est-ce que cela semble à voir avec la mésestime de moi ? Est-ce que je passe par "l'autre est moins bien que moi" quand je me permets de porter un jugement sur lui, pour croire alimenter mon estime de moi, alors que jamais cela ne fait qu'après je vais mieux.  L'exemple de ce matin prouve le contraire. Quand je quitte le jugement, y compris de moi, alors je suis envahie d'amour pour moi et pour les autres... A méditer Lady Bibi !!!

"Que ta parole soit impeccable" un des accords toltèques... Un long et intéressant chemin, un pont à traverser pour aller vers un autre pays, lumineux !!!

 

mercredi 7 mai 2014

Fais de ton mieux, ma belle !!!

Jour 17 :
Faire de son mieux, c'est le premier accord toltéque que j'avais retenu lorsque je les ai découverts tous les quatre, suite à une interview où Guillaume Canet en parlait, à l'occasion de la sortie de son film "Les petits mouchoirs". Je vais revisionner le film, car Olivier Clerc parle d'une allusion dedans.

Je me dis que ce n'est pas étonnant, tellement la course au perfectionnisme m'avait épuisée, au fil du temps. Je connais bien l'origine de cela, de par mon histoire. Un père perfectionniste, des parents avec une attente d'une enfant parfaite, qui faisait qu'aucun compliment ne leur fut possible de m'exprimer. Je sais maintenant, qu'eux aussi avaient leur propre histoire, et qu'ils faisaient souvent de leur mieux. Ce n'était pas l'époque où les parents s'interrogeaient, ils étaient ceux qui savaient et ne se remettaient pas en question. Ils étaient comme beaucoup d'autres.

Je ne cherche ni à les excuser, ni à les accuser. Je pense que je n'en suis plus là. Je comprends d'où je viens, j'ai ma lecture de mon histoire, le récit qui est le plus cohérent avec ma mémoire, mon intuition, et ce que mon corps m'en dit. Mes frères n'auront pas la même version. La leur est respectable, la mienne aussi...

Regarder chaque personne croisée comme : elle fait de son mieux, et aussi devenir moins jugeante sur moi même en me posant la question "es-tu en train de faire de ton mieux, ou es-tu en train d'exiger de toi l'impossible, au nom de cette sacro sainte perfection ?" That is the question, en tous cas pour moi.

J'ai besoin de me retrouver avec moi même, et cette phrase de Paulo Coelho m'aide dans ma réflexion. Plus je me respecte dans mon rythme et moins le jugement des autres me vient...


mardi 6 mai 2014

Une médaille à deux revers...

Jour 16 :
Les deux revers d'une même médaille, je connais bien. Je l'ai utilisé comme un outil d'accompagnement. Mais l'exercer à chaque fois que nous entendons ces jugements, qui montent, sans qu'on arrive à voir d'où ils surgissent dans notre cerveau !!!

Le voisin de train derrière mon siège qui respire fort avec son masque à oxygène, en tant que japonais qui se respecte (voici le jugement), il me fait penser à prendre mes respirations profondes pour prendre cinq minutes de pause méditative, juste branchée avec Lady Bibi..., le temps pourri derrière les vitres du train (!!!) la terre va recevoir ce dont elle a besoin pour nous offrir ses fruits... Même mon mari s'y met comme un jeu. Quand il émet un jugement, je lui dis "revers de la médaille" ? Un jeu qui égaye notre trajet. Son fort sens de l'humour lui permet de répondre du tac au tac, défi pour moi pour m'y mettre, et étonnement je trouve...

Ombre et lumière, bon grain de l'ivraie, comme en parle Olivier Clerc. Effectivement au lieu de m'assassiner chaque fois que je surprends ma part d'ombre, je vais en chercher le côté lumineux. 

Cela ne veut pas dire nier son côté ombre, c'est chercher l'autre côté existant en même temps, cohabitant ensemble. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas progresser pour modifier nos défauts. C'est me dire qu'ils ne constituent pas toute ma personne. Arrête Lady Bibi de te lamenter sur toi, des étoiles habitent aussi ton coeur... Ton ego n'est pas surdimensionné avec tes ombres, orgueilleuse !!! Ris, ris et souris... Attendris ton regard sur toi. Tu n'as pas besoin de juge terrible et INUTILE, tu entends ou tu fais la sourde oreille ?

Instant de lumière, un échange de mails avec Olivier Clerc qui a publié mon lien sur sa page Facebook. Il est des rencontres qui réjouissent mon coeur et qui sont inattendues.

Une pluie de bénédictions sur mes compagnons de voyage, sur mes enfants et mon mari, sur tous ceux qui illuminent ma vie !!!





lundi 5 mai 2014

Le chemin continue...

Jour 15 :
Arréter d'accorder du crédit à mes petits vieux du muppet show, perchés sur mon épaule gauche, et qui critiquent sans fin... Dur, dur... Et encore dur...
 
Je me suis surprise à me juger durement sur mon incapacité à assumer un non désir de faire quelque chose, tellement je ne supporte pas ce que cela provoquera comme pensée et jugement à mon égard.
Au point de ne pouvoir écrire cet exemple, de peur que quelqu'un que je connais puisse en prendre connaissance. Je me suis demandée en miroir, ce que cela disait du jugement que je porte sur moi ? J'ai le sentiment que cela parle de mon désir de perfectionnisme, état qui m'envahit encore, malgré le chemin déjà parcouru pour le dépasser et ne plus y céder.

Remplacer le discernement par le jugement. Compliqué. Il faut que j'approfondisse la chose...  

Plus que cette semaine, oh, la, la... Le voir comme le début d'un chemin.





dimanche 4 mai 2014

Jour 14

C'est relâche !!! 
J'assimile, je digère, j'ai quand même quelques indigestions, mais ok je me détends et je souris...

vendredi 2 mai 2014

La vie est belle...

13 ème jour :
"La vie est belle tant qu'on ne cède à la peur" a écrit Etty Hillesum. Etty compagne de route que Karima Berger me fait découvrir. Extirper de moi avant de penser à ce que l'autre doit extirper de lui... Un vrai programme, Lady Bibi a du pain sur la planche.

Quand je projette sur l'autre une intention tout de suite en imaginer une contraire... Avoir de l'imagination. C'est parfois si dur tant mon ego se sent attaqué. Mon petit moi si centré sur son nombril...

Lumière de ma journée, j'ai envoyé un mail à Pierre Pradervant car il fait bientôt une conférence à Londres et nous allons mon mari et moi le voir. Message lumineux qui transpire de l'attention portée à l'autre. C'est mon kif de la journée, comme dirait Florence Servan-Scheiber. 

Je vous béni Pierre, Olivier et les autres... MERCI !!!


Verre à moitié plein, verre à moitié vide...

12éme jour :
Je choisis le verre à moitié plein, il me semble plus lumineux de choisir ce chemin.

Ni idéaliser, ni diaboliser !!! J'ai oscillé si souvent dans ces extrêmes que c'en était une deuxième nature. Je me suis aussi regardée comme cela, et cela m'arrive encore bien souvent.
Ce matin je croise une voisine qui traverse une période bien difficile de sa vie. J'essaye de la réconforter, de lui proposer des toutes petites solutions, pour sortir de l'état dépressif dans lequel elle est. Et après je me juge tout de suite : tu aurais dû plus l'écouter, tu pourrais lui dire de passer prendre un café... J'ai fait comme j'ai pu, et je n'ai pas le temps cette fois-ci pour l'inviter. Mais je m'en veux.
Il me faut entamer un dialogue intérieur, pour m'accepter, ni complétement mauvaise, ni complétement bonne, comme si il existait un état idéal vers lequel tendre. Je sais intellectuellement que non. Je continue à progresser vers un regard tendre et bienveillant à porter sur moi. Dieu que c'est dur ! Tiens et Dieu dans tout çà ? Mon compagnon d'Emmaüs, ma route intérieure où Il m'accompagne fidèlement depuis toujours, depuis le plus loin que remonte ma mémoire...

Bulles de préjugés qui éclatent dans ma tête, qui m'éclatent au visage, je m'en aperçois dans les secondes qui suivent, et il me faudra attendre cinq minutes pour que l'idée de bénir vienne. Je suis en voiture. Un automobiliste devant moi ne se déporte pas suffisament, alors qu'il a de la place, pour tourner sur la gauche. Je dois attendre en pestant et l'insultant, dans mon véhicule où les vitres sont bien sûr fermées !!! C'en est ridicule pour un observateur extèrieur. C'en est aussi ridicule pour my Lady Bibi, rappel de ma voix intèrieure !!! Souris ma belle tu n'es pas filmée !!! Bienvenue dans ma zone d'ombre ! Aime toi, chéris toi ! Verre à moitié vide ou verre à moitié plein !!! À chaque fois une place pour m'aimer malgré tout.

L'exercice que je choisis pour aujourd'hui est déductible de ce que je viens de vivre : m'aimer plus, avec mes ombres et mes lumières, et aussi avec des zones de gris, où je suis dans la moyenne... Si mes jugements sur moi se calment, alors je juge moins mon prochain. J'ai souvent ce réflexe de penser que quand je pose un jugement sur l'autre, qu'est-ce que cela dit de moi. 

J'approfondis cette idée de miroir : comme le dit Paolo Coelho "quand je vois ce qui est beau dans ma vie, c'est que je porte en moi la beauté, puisque le monde est un miroir qui renvoit à chacun l'image de son propre miroir."