mercredi 31 décembre 2014

Bases pour une relecture de l'année 2014... Et passer à 2015 !

Dernières heures de l'année 2014 ! J'ai envie de prendre le temps de relire cette année qui se termine... Durant ces derniers jours, j'ai glané deux articles qui ont été publiés par d'autres pages amies de Facebook, pour m'aider à faire ce bilan. Merci à Claire de "Gratitude et compagnie" pour son article dans Féminin Bio intitulé : "Mon bilan gratitude 2014" et un affectueux clin d'oeil et merci à "Bénir, tout simplement" pour la publication de "Mes vingt questions de fin d'année" de "Coeur, corps, tête".

Cela va me servir de base pour regarder le chemin parcouru en 2014...

Je le ressens comme un appel à entrer dans mon ermitage intérieur, me retrouver vraiment et me faire le cadeau de relecture de ce que j'ai vécu, ressenti...

Pause bienheureuse pour entrer dans la nouvelle année !

J'ai trouvé ma boîte à bonheur pour la remplir dès demain de mes souvenirs de gratitude ! Ma boîte à compliments est prête aussi ! Et...ma boîte à rêves ! 

Je vous souhaite une belle nuit de passage en l'an 2015 et je vous envoie des bulles pétillantes de joie et vous retrouve demain pour poursuivre le chemin...

En route Ami(e)s cheminants !


mardi 30 décembre 2014

Déclic face à un moment de colère !

Hier j'ai vécu une expérience déclic que je vous partage.

Un membre de ma famille m'a donné de vivre une colère contre un acte qu'il avait posé et qui m'impliquait sans que j'ai donné mon accord au préalable.

Je me suis autorisée à ressentir ma colère. J'ai choisi de l'exprimer à mon interlocuteur. Mon ton était chargé de cette colère. L'autre a reconnu les faits et accepté que cela produise chez moi cette colère. Nous avons alors pu conclure et j'ai accepté sincèrement les excuses que l'autre me présentait.

Et c'est là que s'est produit l'inattendu pour moi. La mise en tension intérieure s'est évanouie. Je suis partie marcher et je n'ai pas ressassé l'évènement. 

J'ai pu ainsi me rendre compte que quand je trouve le moyen d'exprimer ce que je ressens comme émotion désagréable, elle ne me dévore pas de l'intérieur et elle ne se retourne pas contre moi. Les jugements sur moi et sur l'autre ne pleuvent pas, et je n'en veux pas à l'autre et à moi-même...

Ma colère d'alors était une émotion légitime pour moi. Je n'ai pas à attendre de l'autre qu'il m'en accorde le droit. J'ai à dire ce que cela me fait vivre, j'ai à entendre comment l'autre l'a vécu. Quand l'autre entend ce que j'ai vécu, je peux tourner la page, il n'y a plus rien à rajouter...

Ce n'est pas en recherchant l'absence de conflit que je être heureuse. Il me semble que c'est en acceptant mon émotion désagréable, en la reconnaissant, en lui permettant d'exister, que j'ai pu alors vraiment bien me dire à l'autre. J'ai ensuite pu l'écouter. Et alors la paix intérieure est arrivée en moi...

Merci à cette personne qui m'a fait ce cadeau ! Je vais pouvoir m'appuyer sur cette expérience pour dépasser d'autres situations...


lundi 29 décembre 2014

C'est reparti !

Ces dix jours qui viennent de s'écouler, ont été pour moi l'occasion de vivre une grande leçon d'humilité...

En effet, j'ai vécu un décalage entre ce que je vous partage sur ma page Facebook et ce que j'ai vécu. Qu'il me fut difficile de prendre de la distance, de prendre du temps pour moi, de prendre des temps de méditation... La douceur était bien loin de moi...

J'en retire une belle leçon de vie : ne vraiment pas juger l'autre qui est un miroir de ce que je suis aussi... J'observe ces antagonismes en moi et je me dis que mes jugements tombent trop vite concernant l'autre en face de moi. Il vit les mêmes contradictions, il vit le même inconfort...

Ne pas juger si vite. Et je me vois dans ma petitesse, si petite devant mes exigences, mes quêtes d'impossible perfection...et me prendre par la main pour continuer le chemin...

Pauvre, si pauvre, et à fois si riche de cette pauvreté... Me dire qu'elle est mon maitre, et qu'elle m'appelle sans cesse à me dépouiller, à lâcher encore et encore...

Je reprends mon bâton de pèlerin et je sais que c'est cette route qui m'apprend le plus... Il me semble que ce que j'ai à lâcher sont des représentations de cartes postales, qui sont des choses figées et non dans le mouvement... La vie est le mouvement, et même si il y a des pauses, elles font parties du mouvement... 

J'ai visionné une vidéo du "Sommet du Bien-être" que m'a fait découvrir "Bénir, tout simplement", où intervenait Ana Sandrea concernant "L'incroyable pouvoir des émotions". Je continue ainsi ma réflexion, et comme j'ai éprouvé un panel divers et varié d'émotions durant ces dix jours, cela m'a bien parlé. 

La définition qu'elle donne, est que les émotions sont le système de guidance des êtres humains. Elle y rajoute qu'il faut accepter de se laisser envahir par elles, car sinon elles reviendront par la suite... 

Je comprends ainsi, que toutes mes émotions ont un message à me délivrer... Et bien c'est là que je coince ! Je n'arrive pas à toutes les décoder ! Encore du pain sur la planche pour Lady Bibi ! 

Je me sens d'attaque ! C'est reparti pour un tour ! Vous me suivez ?



jeudi 18 décembre 2014

Dernières réflexions avant Noël...

Me mettre à chercher le besoin ou le désir qui se cache derrière chaque peur, chaque colère... C'est un sacré programme !  Les regarder comme des messagères, à moi de décoder maintenant... Je vais garder cela pour 2015 !

Ce matin j'ai eu, à ce propos, des échanges très intéressants et qui me font avancer, avec quelques uns d'entre vous. J'en suis très reconnaissante et je suis admirative du chemin de chacune et chacun de nous...

Apprivoiser mon mental et ne pas lui donner le pouvoir de me faire croire à mes projections internes de mes peurs... Me dire que c'est comme au cinéma et que ce n'est pas pour de vrai... 

Ne pas suivre mes pensées premières, ne pas les juger et les remplacer par celles que je veux pour me créer la réalité que je souhaite...

Et dernier échange sur la présence de mon enfant intérieur que je peux croire quand il crie, qu'il a peur, qu'il est en colère. Lui donner le droit de ressentir ce qu'il ressent. Là c'est pour de vrai, et j'intériorise la présence d'un bon parent qui va le bercer et croire cet enfant et je pense que tout ira bien pour la suite.

Je suis dans la confiance et je rentre dans la douceur de Noël...

Je vais prendre le temps de vivre ce temps, entendre mes signaux internes et me respecter dans la nécessité d'être présente à tous les miens. Je vais profiter de ces moments pour être à l'écoute de ce qui m'est donné de vivre.

Concernant ce blog je vous retrouverai avec beaucoup de joie le 29 décembre. En attendant prenez bien soin de vous mes très cher(e)s Ami(e)s cheminants.




 

mercredi 17 décembre 2014

J'ai en moi...

J'ai en moi toute la beauté du monde et toute la noirceur du monde. Me rendre compte de cela me rend plus humble. Et je peux regarder l'autre en face de moi, habité des mêmes choses.

Je me trompe quand il m'arrive de penser que je ne suis pas habitée du même défaut que je pointe chez l'autre... Je me trompe gravement... Si je me dissocie de ce qu'est l'autre, je me crois au dessus... Si je me noircis par rapport à l'autre, je me crois en dessous... Tout cela me semble faux aujourd'hui...

Je ne suis qu'un membre de cette humanité, ni plus, ni moins, comme tous les millions d'êtres humains... 

Ne plus juger l'autre, ne plus me juger, voilà vers quel chemin cela me mène... Cela devient alors impossible, inutile et stérile de continuer à juger...

Christiane Singer, auteur que j'aime tant, disait : 

"Je crois qu’en chacun de nous se reproduisent les lois de l’univers. Aussi, toutes les interrogations existentielles qui nous habitent peuvent trouver réponse là, au fond de nous-mêmes. Nous vivons dans un monde qui a tout retourné à l’extérieur, pour lequel tout se passe au-dehors. Or, il nous faut retrouver cette conscience, qui nous fait nous pencher à l’intérieur de nous comme vers un puits profond. Là nous attend toute la mémoire de l’aventure humaine. Et cette expérience, personne ne peut la faire à notre place."

Tout est en moi, tout est en toi, tout est en nous, tout est en vous...poursuivons ensemble le voyage intérieur... 

mardi 16 décembre 2014

Peurs, la suite...

Et si une de mes peurs profondes était de ne pas supporter qu'on porte un jugement négatif sur moi... Cela me fige, je suis d'abord sans voix, comme si je croyais ce que l'autre disait de moi. Je sais que cela résonne sur cette fragilité intérieure.

Souvenir de phrases qui condamnent émanant des parents, ou des professeurs à l'école... Donc j'en déduis que mon enfant intérieur, apeuré et seul, est toujours là... Il va me falloir lui accorder plus de considérations. Mais j'ai peur d'y aller, et oui ! Je n'ai pas une grande joie à retourner remuer tout çà... Je n'ai pas aimé cette période de ma vie, longue, si longue...

Je sens qu'il ne faut pas confondre mon enfant intérieur et mon enfance. Celle-ci appartient au passé, alors que la petite fille intérieure, elle habite toujours chez moi... 

Je suis en train de lire un livre acheté en juin qui s'appelle : "J'arrête d'avoir peur". Il y a beaucoup de choses qui me parlent, un peu trop pour que cela soit digeste pour moi !!! Je vais y revenir par petits bouts...

C'est dire l'iceberg que je suis en train d'aborder. Vous savez ces énormes icebergs à la dérive... La partie emmergée est immense, et je ne vous raconte pas ce qu'il y a sous l'eau. Un dixième apparait à la vue, les neuf dixièmes sont cachés... Montagne en mouvement sur la mer à l'image de ce pavé dans ma marre.

Qu'il m'est difficile de nommer chacune de mes peurs. Cela m'apparait comme une tâche insurmontable et pourtant à force de tourner autour...cela me rattrape !!!

Je vous ai souvent parlé d'ombre et de lumière. Mes peurs me semblent toucher aussi à mes ombres. 

C'est pas très gai tout çà ! En regardant les sept familles d'expression des émotions, à part le bonheur, les autres touchent à des choses plus ou moins désagréables...

Une petite image humoristique (merci à Panser er Penser autrement) pour illustrer mon enfant intérieur qui cherche à être libre... Douce soirée Ami(e)s cheminants.






lundi 15 décembre 2014

Mes peurs, la suite des émotions...

Aujourd'hui, je vais vous parler de l'émotion : "Peur".

Je pense que mes peurs les plus grandes sont : sortir de ma zone de confort et de protection, ainsi que me confronter à des critiques agressives à mon égard. Il y a aussi la peur de manquer, de perdre une personne proche...

Du coup j'ai mis en place des stratégies de survie... Je ne voyage pas seule en avion ou en voiture, je ne me déplace que dans des endroits que je balise avant d'y aller... Je ne me mets pratiquement plus en situation de conflit où j'aurais à supporter une agressivité quelconque... J'accumule des choses qui ne me rassurent jamais, et j'enterre très souvent mon mari ou mes enfants, qui finissent par se moquer de moi...et ils ont bien raison... Lady Bibi là est vraiment ridicule !!!

J'ai bien conscience que cela restreint mon territoire et je souhaite me donner des défis, comprendre mes peurs et les dépasser.

Pas évident de sortir de ma zone de confort, après des années bâties autour de l'évitement... Ma prise de conscience est très récente. Ce qui me frappe le plus c'est de comprendre que cela restreint le champ de mes enrichissements possibles et m'empêche de rencontrer de nouvelles personnes.

Mais de quoi ai-je peur ? Prenons le fait de voyager seule, ce qui me vient c'est la peur me tromper, de me ridiculiser, d'essuyer des critiques, de voir de la moquerie chez l'autre à mon égard... 

Est inscrit en moi l'enfant qui a traversé tout cela, et a imprimé en lui sa paralysie et sa douleur face à l'autre. Cet enfant intérieur, il me faut le bercer. Lui dire qu'il lui faut comprendre que les réactions des autres leurs appartiennent. "Qu'il n'y a pas mort d'homme" si je me trompe, que "le ridicule ne tue pas" et qu'un peu d'humour sur moi me permettra de revenir dans le réel de la situation et non la broderie intellectuelle que je pourrais en faire...

Comme je l'ai dit souvent, ce qui s'est passé est dans le passé. Il me faut engranger de nouveaux messages internes de réussite de dépassement de mes peurs... Il me faut ancrer en moi un lieu de fierté et de joie quelque soit d'ailleurs le fait d'avoir plus ou moins réussi. C'est le fait de mettre en route la machine et d'essayer qui compte, à mon avis le plus...

Bon ! Lady Bibi tu vois ce qui t'attend pour 2015 ! Un stage avec Olivier Clerc serait un joli clin d'oeil à cette page Facebook ! Y aller seule et me débrouiller serait la cerise sur le gâteau ! En voilà une idée de "bonne résolution" pour le 1er janvier !!!

Il reste les autres de mes grandes peurs que j'ai citées au dessus ! On va en garder un peu pour la suite ! Une peur à la fois ! La suite, plus tard...



samedi 13 décembre 2014

Accueillir nos émotions, suite...

Le texte de Christophe Massin, que j'ai posté ce matin parle de l'accueil des émotions, quelqu'elles soient... Il nous explique que nos souffrances viennent de notre refus d'accueillir ses émotions de manière inconditionnelle...

Cela ne m'est pas facile du tout. Que mes émotions soient positives ou négatives, je m'embarque dans leur sillon. Pourtant aujourd'hui quand je prends du recul, je m'en aperçois. Je ressasse la situation pour y apposer un nouveau scénario pour la prochaine fois. Je peaufine, je recherche, je trépigne...

Et oui ! Lady Bibi veut progresser ! Je ne peux que l'encourager ! Piège du perfectionnisme, ma chère ! Trêve de plaisanterie, j'accepte de fonctionner comme cela. Cela m'a si souvent aidée à dépasser des situations désagréables notamment.

Dans son article Christophe Massin évoque aussi le refus de la réalité. Là Lady Bibi est à nouveau championne. Vouloir que la situation soit plus conforme à ce dont elle rêve...et oui, elle rêve !!! 

Que c'est dur d'espérer que certaines personnes soient plus conformes à ma vision idéale d'elles. Là aussi, c'est du rêve, cela n'existe nulle part...c'est même impossible...

Je sais aussi, que concernant les émotions positives, il me faut les regarder avec détachement. Non bien sûr pour les refuser, mais plus pour les vivre de manière ajustée. Je pressens qu'il y a du commun avec la manière de traverser toutes les émotions. Les mettre à leur juste place c'est accepter toutes les émotions et non pas rechercher que les émotions positives.

La vie est faite de toutes les émotions. Craindre celles négatives et rechercher la galvanisation de celles positives, ce n'est pas la vie. 

Bon, une fois que j'ai dit çà, "y'a plus qu'à y aller" comme dirait Lady Bibi... On y va ?



vendredi 12 décembre 2014

L'émotion "surprise" quand tu me paralyses...

Il existe 7 familles d’expressions des émotions. Ce sont :
- Le bonheur
- La tristesse
- La colère
- Le dégoût
- La peur
- La surprise
- Le mépris

J'ai abordé cette semaine la colère. Je vais continuer avec la surprise...

J'avoue ressentir de la surprise face à certaines réactions de personnes de mon entourage. Je suis déconcertée à ce moment là, j'en reste souvent sans voix et je ne sais pas comment y réagir.

J'ai le sentiment de ne pas prendre le temps d'écouter ce qui se passe en moi, et pourtant la plupart du temps mon corps parle en premier. La surprise se ressent dans mon corps. Je suis soit pétrifiée, soit j'ai comme un coup au coeur...

Je pense que je parle en mode défense, utilisant la parole pour calmer ma surprise... Je sais que c'est défensif comme quand on calme un enfant qui vient de tomber en lui disant que ce n'est rien ! Je fais d'ailleurs comme si de rien n'était...

Et oui, le fameux même pas mal ! 

Je suis étonnée que certaines personnes se permettent de dire des paroles intrusives sans se poser la question de ce que cela va faire chez l'autre... Mais peut-être que comme tout, nous ne mettons pas tous la même chose derrière les mots...

A moi de m'ouvrir à la différence, à moi de comprendre ce qui m'atteint et que je considère comme intrusif...




jeudi 11 décembre 2014

Séparer l'acte de la personne...

Séparer l'acte de la personne quand une émotion difficile nous vient face à un différent avec quelqu'un ! 

Vis à vis de certaines personnes très proches et que j'aime, cela m'est de plus en plus évident. 

Là où cela m'est quasiment impossible aujourd'hui, c'est vis à vis de celles avec lesquelles j'ai un passif. Je me rends compte que là je confonds tout car je suis dans le jugement et que mon émotion me fait tout mélanger.

La confrontation au réel m'est alors difficile. Penser que la personne n'est pas que l'acte qu'elle vient de poser...dur, dur... Et pourtant, quand je mets sur pause, que j'essaye de prendre du recul, je le sais bien. Cette personne n'est pas monstrueuse, elle est juste une personne qui a ses mouvements internes et ses réactions en fonction de son histoire.

Je dois travailler sur l'émotion que cela me provoque, et je voudrais, dans l'aujourd'hui, donner une parole à l'autre qui ne soit pas un règlement de compte avec le passé.

J'avance... Je sais que je vais y arriver... 

Je vous partage un extrait du livre « J’arrête de… (me) juger ! » d’Olivier Clerc.
 « Séparer les actes de la personne (…) En réalité, cette distinction, nous savons déjà l’opérer. La plupart d’entre nous l’ont déjà faite, d’ailleurs. Avec un tout-petit, par exemple : quand il trébuche, quand il tombe, quand il renverse quelque chose, nous ne réduisons pas ce qu’il est à tel ou tel de ses gestes. Nous n’y voyons qu’une maladresse liée à son jeune âge et à son inexpérience. De même avec les personnes qui nous sont chères : au–delà de telle parole ou de tel comportement malheureux qu’elles peuvent avoir, nous continuons le plus souvent de voir l’être aimé. Pourquoi ne pas nous appuyer sur cette expérience connue, quoique restreinte, pour l’étendre à nos autres interactions, à nos relations avec des personnes moins proches ? (…) L’alternative, ce serait de croire qu’il y a des gens qui sont intrinsèquement et définitivement mauvais, ce qui laisse peu de marge pour apprendre à ne pas juger ! Pour ma part, je préfère laisser les méchantes sorcières et les bonnes fées dans les contes et les légendes, et adopter le point de vue que quelque chose de grand et de lumineux en nous tente de se manifester avec plus ou moins de bonheur et de constance. Et qu’en ne jugeant pas, en continuant de miser sur cette partie-là de chacun, je l’alimente aussi bien en moi-même que chez l’autre. »

Méchantes sorcières et bonnes fées, je vous renvoie à vos contes et légendes, et je vais me mettre en quête du côté lumineux qu'il y a chez chacune et chacun de nous... Y'à du boulot !!!




mercredi 10 décembre 2014

Colère, quand tu me tiens !

Une émotion très difficile pour moi à comprendre et à ne pas me laisser mener par elle, est la colère. C'est la raison pour laquelle, je n'ai pas pu écrire mon billet de hier soir, étant engluée dans une colère qui couvait en sourdine, en moi...

Il y a une expression qui dit : cela m'a mise "hors de moi"... Comme si j'étais sortie de mon corps et que cette partie de moi mise en dehors me gouvernait et en même temps ne m'appartenait pas totalement...

J'ai le sentiment de laisser en moi cette colère, tellement j'ai peur qu'elle me déborde. Et pourtant, intellectuellement, je sais bien qu'il vaut mieux exprimer ce qui peut provoquer, chez moi, de la colère. Mais souvent je ne le fais pas, tellement je crains la perte de contrôle. 

Je n'arrive pas, pour le moment, à utiliser le ressenti de la colère pour mieux me comprendre... Je bloque...

Je me sens à la fois tiraillée entre le fait de craindre de me séparer de l'autre et le désir de le faire, je crains de "tuer" symboliquement l'autre et de le détruire...

Bon tout cela n'est pas simple, je ne fais que l'effleurer sans trouver la sortie...

"La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé." nous dit Tom Gates. Je sens en effet, ce fond de tristesse qui m'habite, quand je me vois encore dans cet état face à une situation vécue, des milliers de fois depuis toujours... Je n'arrive pas à exprimer que je suis blessée, face à ce que me fait vivre une personne, de manière récurrente... 

Bouddha Siddhartha Gautama disait : "Rester en colère, c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un ; c'est vous qui vous brûlez".

Et çà aussi je le sais bien et j'aimerais tant arrêter de me brûler...

Bon, le chemin continue lentement mais sûrement...



lundi 8 décembre 2014

Qu'est-ce qu'une émotion ?

Les émotions... C'est un vaste sujet... Je ne souhaite pas aborder ce soir, les émotions en détail. Plutôt le fait d'être un être d'émotions...

J'aimerais me dire que lorsqu'une émotion me vient, ce n'est que du normal... Le problème vient quand je ressens des émotions que je n'accepte pas et que je cherche soit à cacher, soit à refouler. La peur d'être jugée l'explique en grande partie.

Me revient à la mémoire la petite fille à qui on disait qu'il ne fallait pas ressentir telle ou telle émotion. J'imagine que j'ai dû ainsi apprendre à ne plus montrer...

Or aujourd'hui je souhaite accepter mes émotions qui me définissent comme être singulier, comme elles définissent les autres personnes quand celles-ci me les expriment. Elles disent une sensibilité particulière. 

Je pense qu'il me faut apprendre à reconnaître mes émotions, leur permettre d'exister... Que disent-elles de moi ? Que puis-je en apprendre sur moi ? 

D'après Alain : "L’émotion est un régime de mouvement qui s’établit dans le coeur sans la permission de la volonté, et qui change soudainement la couleur des pensées”.
Quelle jolie définition ! 

Je ne devrais pas juger mes émotions, elles sont, tout simplement... Je peux apprivoiser celles qui me dérangent, aimer celles qui parlent de ma sensibilité, cultiver celles qui m'apportent un plus dans ma vie...


samedi 6 décembre 2014

Estime de soi, suite...

"L’estime de soi est quelque chose de très simple, c’est le respect que vous avez et que vous ressentez pour vous- même." WILLIAM J.MC GRANE

Me mettre en route pour "arrêter de me juger et arrêter de juger" me permet d'aller à la rencontre de moi-même et ensuite vivre une meilleure façon de rencontrer l'autre. 

Je peux ainsi travailler cette fameuse "estime de soi" si indispensable pour prendre confiance en moi, m'aimer comme je suis et changer ce que j'ai envie de changer, car je le décide pour moi et que personne ne peux l'exiger de moi.

Comme je vous l'ai déjà partagé, c'est la quête vaine d'une perfection imaginaire, qui est un gros morceau pour moi. Cela touche aux exigences si lourdes que j'ai porté au fur et à mesure de ma construction d'enfant et d'adolescente... 

Chasser mes petits vieux du muppet-show perchés sur mon épaule, et les remplacer par Madame Douceur et Madame Bienveillance... Il me faut régulièrement et en pleine conscience, faire appel à elles, leurs demander de m'aider et de prendre leur place près de moi...

J'utilise le dialogue intérieur et quelques phrases m'accompagnent comme des mantras. Je les change au fur et à mesure que j'avance. Longtemps j'ai eu : "personne n'a le droit de te dire ce que tu dois penser". En ce moment "il n'y a pas mort d'homme" me permet de mettre une distance entre ce que je peux vivre et le fait que au fond il n'y a pas grand chose de grave dans ma vie...seule la mort d'un être cher et la maladie me semblent vraiment grave, (moments que j'ai eu à vivre à plusieurs reprises), et comme mon aujourd'hui n'est pas celui là, cette phrase me ramène à mon présent. Je me dis que plus je l'intégrerai, plus je m'engrangerai des bons souvenirs, de l'énergie positive, pour les jours sombres qui viendront un jour, et mieux je me sens armée...

Finalement ce que je pense pour moi aujourd'hui, et ce n'est que ma vérité, c'est que l'accumulation des biens matériels sont un puits sans fond, même si il faut un minimum, et que je souhaite plus investir sur la qualité de mon rapport à moi, pour m'y appuyer dans les jours difficiles...

Plus je simplifie mes besoins matériels, plus je m'allège... 

Allez Lady Bibi on avance, pas à pas, et la vie c'est pas si mal...





 

vendredi 5 décembre 2014

Confiance en soi, quelle route à faire ?

La confiance en soi, je n'ai pas fini d'en parler...

J'ai le sentiment de travailler dessus depuis de nombreuses années, et je ne suis pas au bout de la route...y-a-t-il un bout...???

Il m'a fallu petit à petit l'acquérir, car malheureusement cela ne m'a pas été livré avec mon éducation. Il s'agit pour moi, de ne plus être dans la plainte, car j'ai compris en grande partie pourquoi je ne l'avais pas reçu, il s'agit plutôt de me qualifier dans ma capacité à avoir pu chercher à la cultiver en semant d'abord les graines de mes découvertes, en les arrosant et en les faisant grandir en moi au fur et à mesure.

Les premières graines furent d'acquérir la conviction que j'avais ma propre valeur et que j'étais digne d'être aimée. De longues années d'avancée, de chutes, de relevailles et bon an mal an, une stabilité et un socle intérieur sur lequel je peux m'appuyer.

Ensuite ce furent celles de pouvoir compter sur moi, celles de l'acceptation de mon imperfection, celles que j'avais le droit de penser ce que je pensais...

Il me reste à continuer le chemin pour consolider car rien n'est linéaire, à aller vers plus d'humilité et à avancer toujours plus sur la route du non-jugement... 

En avant Monsieur Confiance et Madame Estime de Moi,  je vous suis...


jeudi 4 décembre 2014

Peur d'échouer ?...

La peur de l'échec est pour moi, à rapprocher de la peur du jugement de l'autre, et la honte que je peux ressentir quand je rate quelque chose... 

Ce qui me vient à l'esprit, c'est que comme beaucoup de personnes de ma génération, l'encouragement et les félicitations, n'existaient pas vraiment... 

A l'école primaire, j'ai même un souvenir de voir une de mes camardes, le cahier plein de fautes, accroché dans le dos, et obligée de faire le tour de la cour, pendant la récréation. J'en avais le coeur serré et j'étais impuissante... J'ai le sentiment que j'associe la honte à la peur qu'on me montre du doigt, ou qu'on voit que je m'étais trompée...

Aujourd'hui, je me mets rarement en position d'être jugée. J'évite au maximum les situations qui me font peur, car je ne souhaite pas m'affronter à elle. A quand remonte mon dernier sentiment de peur d'échouer ?...

L'échec est à mon avis, une mauvaise interprétation des tentatives pour réussir quelque chose. De ce que je comprends aujourd'hui de l'échec, c'est qu'il est jumelé à la prise de risque que l'on prend pour aller vers plus de vivant. Echouer c'est permettre à la réussite d'advenir. Prendre le risque d'échouer, c'est risqué et c'est permettre à plus de vie de circuler. 

La possibilité d'échouer, devrait être apprise et comprise dès le plus jeune âge. Avoir peur d'échouer, annihile petit à petit toute envie d'entreprendre quoique ce soit de nouveau dans nos vies... 

On ne meurt pas d'un échec, on en apprend au contraire tellement qu'on devrait cesser d'en avoir peur...


mercredi 3 décembre 2014

Conséquences du transgénérationnel sur mes croyances...

Les croyances transgénérationnelles, vous savez, celles qu'on se passe de génération en génération... 

Chez moi l'extérieur est dangereux et il faut bétonner l'avenir en mettant plein d'argent de côté pour les jours de vieillesse et au cas où un grosse tuile nous tomberait dessus... Qu'est-ce qu'il y a dû y en avoir dans les générations au dessus pour que cette croyance me soit transmise comme une loi !!! Je ne l'ai d'ailleurs pas vraiment interrogée jusqu'à aujourd'hui, mais maintenant cela me saute aux yeux...

Incroyable le temps qu'il faut pour réaliser, et en même temps je comprends qu'on puisse se construire cette croyance. Elles se construisent sur la peur que quelque chose qui est arrivé dans le passé, se reproduise dans le présent... Mais ensuite,dans les générations qui suivent, on ne sait plus d'où cela vient...

Et moi, je n'en veux plus. Comme j'aime me rappeler cette phrase Montaigne : "Ma vie a été remplie de terribles malheurs dont la plupart ne se sont jamais produits"...

Ma croyance est que l'avenir n'étant pas encore écrit, je ne souhaite pas me fabriquer un pays imaginaire où toutes les catastrophes du monde, seraient réunies...

Franchement qu'ai-je à perdre ? Et surtout qu'ai-je à gagner ? 

Je fais confiance à la Vie et à ses surprises. Je peux m'appuyer sur qui je suis pour faire face à ce que j'aurais à vivre... Et non sur une course jamais assouvie, après des assurances matérielles qui me laisse toujours un grand vide... 

Arrêter d'avoir peur... Stop, je dis stop à des croyances qui alimentent mes peurs. Je ne veux plus croire que mon avenir, celui de mes enfants est peuplé de catastrophes qu'il faut devancer et faire tout pour s'en protéger, et prévoir tout...

Cela me prend trop d'énergie à mon aujourd'hui et je veux tout garder pour vivre intensément mon présent. Si, si et re-si.......




mardi 2 décembre 2014

Et les croyances positives ?

Croyances quand tu nous tiens... Des pelotes à débobiner et tirer les fils comme me l'évoquait une de nos Amies cheminantes...

 Il y a celles négatives que j'ai commencé à évoquer hier, et il y a celles positives, comme l'une d'entre vous me l'évoquait. Ce sont celles qui vont me permettre d'avancer, de croire en moi, d'être positive.

L'avenir n'étant pas écrit, je peux m'appuyer sur mes croyances positives le concernant. Un exemple : j'ai eu une conversation avec une personne "A", à propos du choix de vie d'une personne "B". "A" me montre une vision hyper négative du choix de "B". Je lui dis qu'il peut y avoir une autre manière de regarder les choses. Elle me répond que sa vision est réaliste, sous entendu que la mienne ne l'était pas. 

J'ai été déstabilisée par ce mot de réaliste. Et puis, je me suis dit c'est sa définition du mot réaliste, que pour elle réaliste, c'est d'être négatif et de voir le pire. Pour moi c'était voir la situation avec ses risques et ses chances de réussite, l'une ne prenant pas le dessus par rapport à l'autre...

Je choisis de donner toutes les chances à la réussite, sans occulter que cela puisse ne pas marcher... Et comme je le disais au-dessus l'avenir n'est pas écrit et je ne vois pas pourquoi je ne donnerais place qu'à la version pessimiste...

Je m'appuie sur mes croyances de confiance et d'optimisme, et là çà me fait du bien...