jeudi 11 décembre 2014

Séparer l'acte de la personne...

Séparer l'acte de la personne quand une émotion difficile nous vient face à un différent avec quelqu'un ! 

Vis à vis de certaines personnes très proches et que j'aime, cela m'est de plus en plus évident. 

Là où cela m'est quasiment impossible aujourd'hui, c'est vis à vis de celles avec lesquelles j'ai un passif. Je me rends compte que là je confonds tout car je suis dans le jugement et que mon émotion me fait tout mélanger.

La confrontation au réel m'est alors difficile. Penser que la personne n'est pas que l'acte qu'elle vient de poser...dur, dur... Et pourtant, quand je mets sur pause, que j'essaye de prendre du recul, je le sais bien. Cette personne n'est pas monstrueuse, elle est juste une personne qui a ses mouvements internes et ses réactions en fonction de son histoire.

Je dois travailler sur l'émotion que cela me provoque, et je voudrais, dans l'aujourd'hui, donner une parole à l'autre qui ne soit pas un règlement de compte avec le passé.

J'avance... Je sais que je vais y arriver... 

Je vous partage un extrait du livre « J’arrête de… (me) juger ! » d’Olivier Clerc.
 « Séparer les actes de la personne (…) En réalité, cette distinction, nous savons déjà l’opérer. La plupart d’entre nous l’ont déjà faite, d’ailleurs. Avec un tout-petit, par exemple : quand il trébuche, quand il tombe, quand il renverse quelque chose, nous ne réduisons pas ce qu’il est à tel ou tel de ses gestes. Nous n’y voyons qu’une maladresse liée à son jeune âge et à son inexpérience. De même avec les personnes qui nous sont chères : au–delà de telle parole ou de tel comportement malheureux qu’elles peuvent avoir, nous continuons le plus souvent de voir l’être aimé. Pourquoi ne pas nous appuyer sur cette expérience connue, quoique restreinte, pour l’étendre à nos autres interactions, à nos relations avec des personnes moins proches ? (…) L’alternative, ce serait de croire qu’il y a des gens qui sont intrinsèquement et définitivement mauvais, ce qui laisse peu de marge pour apprendre à ne pas juger ! Pour ma part, je préfère laisser les méchantes sorcières et les bonnes fées dans les contes et les légendes, et adopter le point de vue que quelque chose de grand et de lumineux en nous tente de se manifester avec plus ou moins de bonheur et de constance. Et qu’en ne jugeant pas, en continuant de miser sur cette partie-là de chacun, je l’alimente aussi bien en moi-même que chez l’autre. »

Méchantes sorcières et bonnes fées, je vous renvoie à vos contes et légendes, et je vais me mettre en quête du côté lumineux qu'il y a chez chacune et chacun de nous... Y'à du boulot !!!




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