lundi 22 juin 2015

Nouveau blog : Cheminement intérieur, la suite de J'arrête de (me) juger...

Mes cher(e)s Ami(e)s cheminants,

Je voulais vous expliquer la raison de l'ouverture de mon nouveau blog : Cheminement intérieur https://maguelonne1.blogspot.com/ où je publierai désormais mes billets du soir.

L'ouverture de mon premier blog : "J'arrête de (me) juger" avait démarré suite à ma lecture du livre d'Olivier Clerc, du même nom. Je l'avais contacté par mail pour lui dire ma démarche d'ouvrir ce blog et de raconter comment je vivais mon parcours de 21 jours proposé dans le livre.

Ce fut un point de départ formidable vers une aventure que je n'attendais pas. Je remercie du fond de mon coeur Olivier Clerc d'avoir été à l'origine de celle-ci et pour ses encouragements d'alors. 

Aujourd'hui, il me semble plus juste pour moi, d'ouvrir un nouveau blog avec un intitulé qui correspond plus à ce que je vous partage dans mes billets du soir, même si ma réflexion sur mon petit juge intérieur n'est pas finie...

Je vous remercie chacune et chacun de vous pour votre présence, pour vos petits mots qui me touchent, qui m'encouragent, et me donnent beaucoup de bonheur...

Je continue mon chemin en votre compagnie avec beaucoup de joie... Et je vous dis à très vite pour la suite.

Maguelonne

Retrouvez-moi tout de suite et je vous parlerai d'authenticité...








vendredi 19 juin 2015

Le temps... Aller à sa rencontre...

Prendre le temps, avoir le temps, se donner du temps... Des cadeaux à se faire sans modération ! C'est dans ces moments là que je me ressource pour ensuite me rendre plus disponible aux autres. 

Les personnes qui me touchent beaucoup, sont celles qui savent se donner ce temps. Il émane d'elles une qualité de présence. J'aime rencontrer des personnalités qui vivent ce dont elles témoignent. Guy Corneau est le dernier que j'ai eu la chance d'écouter en live samedi dernier. La maladie fut sa compagne fidèle, pour le lui rappeler, et il lui a fallu aller au bord du gouffre pour l'entendre.

Son humilité, son témoignage que j'ai senti en vérité...voilà des qualités que j'admire. Cela me permet de réfléchir à ma propre humilité, à ma propre capacité à être authentique. Et mon juge intérieur est arrivé à grands pas !!! Je ne suis pas ce que mon juge intérieur me dit !! Je l'ai botté en touche !!!

Il me semble que les personnes qu'on admire, nous appellent à aller à la rencontre du meilleur de nous-mêmes. Ces qualités sont en nous, à nous de nous diriger vers elles et de leur permettre de s'exprimer... 

Humilité, être en vérité, être authentique...me demande de ne pas tricher avec moi-même, de ne pas être dupe de mes limites... Au contraire de les regarder, et de m'aimer malgré cela. Ce n'est qu'en passant par là, vraiment, que je pourrai recevoir la rencontre de l'autre comme un cadeau et l'aimer tel qu'il est...

Je n'y suis pas encore arrivée complètement... 

Je m'attèle à l'appel premier de mon aujourd'hui, qui est d'être une ermite partie dans sa caverne, et qui n'est pas dans l'évitement de ce passage qui me semble obligé pour moi... Ma tanière et les promenades dans la nature, deviennent mes lieux privilégiés...

Comme je vous le partageais hier, mon petit compagnon fidèle, en la personne de mon corps, ayant claironné haut et fort, la nécessité de passer par cette étape... Ok ! Le message est reçu cinq sur cinq !!! 

Réfléchir un peu plus à qu'est-ce que l'humilité ou encore qu'est-ce que c'est d'être authentique...voilà de bonnes pistes à suivre pour de futurs billets... 

Bon week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminants et à lundi sur mon nouveau blog : Cheminement intérieur : http://maguelonne1.blogspot.com/
Je vous expliquerai alors pourquoi...
Mes autres billets écrits depuis un an, resteront disponibles sur : "J'arrête de (me) juger" http://magetste.blogspot.com/ 



jeudi 18 juin 2015

Trouver mon "juste milieu"... Pas évident mais nécessaire !

Vouloir que tout aille bien pour ceux que j'aime, est légitime, mais c'est quand même un de mes grands dévoreurs d'énergie... Qu'est-ce qui est juste ? Et bien je ne le sais pas... Je pars régulièrement dans les extrêmes et ne sait pas, en général et sauf exception, être dans un juste milieu.

L'expression "juste milieu" me parle de la justesse que représente le fait de pouvoir être dans un entre deux, et non dans l'une des deux extrêmes existantes... 

Mon tempérament qui ne fait pas dans la tempérance, m'a très souvent fait osciller d'une extrême à l'autre. J'ai appris, pour l'extérieur, à ne plus démarrer au quart de tour, ou à m'emballer trop vite...recherchant une tempérance. Mais était-ce dans le respect de mon intérieur ? 

Mais bien sûr, régulièrement, cela me chatouille, cela me gratouille, et je repars. Je me crains dans ces moments, alors qu'il s'agit de m'aimer et d'accepter ce côté là qui me caractérise aussi. Mais les blessures passées m'ont calmées, et le self-contrôle s'est installé...

Je me vois divaguer et m'éloigner du début de mon billet. Mais en suis-je si éloignée ? Il me semble que cela vient m'interroger sur qui je suis profondément et ce qui demande peut-être à ce que je lui fasse une place. 

Je sors d'une première visite chez un nouvel ostéopathe dans ma nouvelle ville... Elle m'a dit que j'étais très, très, très nouée (!!!) dans le dos et les épaules... Et comme je sais que le corps ne ment pas et qu'il sait tout, je m'interroge sur les messages que je n'arrive pas à décoder pour arrêter le cercle vicieux dans lequel je me trouve, pour enclencher un cercle vertueux...

Et c'est là que les questions du juste milieu à trouver vis à vis de ceux que j'aime, arrivent... Mon corps me lance cette plainte depuis si longtemps, plus de dix ans... Et pourtant dès le début j'avais compris qu'il me fallait entendre ce que je ne voulais pas entendre... J'en avais même tiré des leçons à appliquer urgemment... Mais bon ! Pas si facile ! Inconstance et persévérance, et oui Lady Bibi, les deux se côtoient !!!

Donc mon petit messager corporel re-frappe à la porte, me re, re, re-présentant la missive... Cheminement encore et toujours...Lady Bibi chemine...


A partir de Lundi je publierai sur un nouveau blog : "Cheminement intérieur"
Mes anciens billets resteront visibles à l'adresse actuelle.

mercredi 17 juin 2015

La route vers mon pays intérieur...

Être juste dans une présence douce et aimante à moi-même quand mon corps me dit stop... Être à son écoute sans jugement, sans plainte... Juste accepter et être là...

Cela semble être un appel lancinant et fidèle. Je n'ai qu'à le suivre. Accepter ce que mon corps sait avant mon cerveau, je connais maintenant. Le "Fleuris là où tu es planté" de Saint François de Salle me revient... Me le répéter comme un mantra qui me guide vers mon propre pays intérieur. 

Ma quête de la Joie profonde dont je vous parlais hier, est là en moi, et non dans un ailleurs où l'herbe serait plus verte... Elle est dans mon ici et maintenant. J'ai tout en moi, rien ne manque... J'ai juste à m'y rendre plus présente, et c'est là que tout n'est pas gagné...

"Pénètre dans la forêt du silence, tu entendras gazouiller ton âme"...j'y vais volontiers. Je sais que c'est dans ce tête à tête avec mon Moi profond, que je peux entendre gazouiller mon âme... 

C'est fou comme on peut se côtoyer avec soi-même, pendant si longtemps et ne pas se connaître. Il m'a fallu du temps. C'est un vrai chemin à faire pour ne pas se fuir et accepter parfois ce qui est difficile à accepter... 

Le miroir que l'autre peut me renvoyer de moi-même, en est la piste la plus sûre. Ce que je critique chez mon prochain, je sais aujourd'hui, que je le porte aussi en moi... Mais que c'est un long parcours pour le savoir. L'autre me renvoie à mes ombres et je peux lui en être reconnaissante. 

Au lieu de laisser mon Ego répondre du tac au tac, il me faut explorer les méandres de celui ci. Mais il est prompt à la détente, et je m'en aperçois qu'en rebond... Zut ! Encore lui ! Ce n'est pas grave... L'exercice continue et me reviendra en boomerang tant que je l'aurais pas appris... Je sais, je sais, je sais... 



lundi 15 juin 2015

La quête de la Joie profonde...

J'ai assisté samedi à deux très beaux entretiens, menés par Stéphane Alix, l'un des créateurs de l'INREES, sur le thème "Guérir" avec : Guy Corneau et Thierry Janssen.

Ce qui m'a le plus touchée, est l'appel à aller à la rencontre de nous-mêmes et de trouver la Joie comme étant la meilleure des préventions de toute maladie...

Devenir chercheuse de Joie...j'en ai très envie et en même temps je me sens parfois si démunie face à cette quête... Probablement que la joie ne se cherche pas, elle surgit dans ma vie de manière trop fugace à mon goût. J'ai le sentiment de ne pas pouvoir l'installer de manière durable...

Les moments qui me mettent en joie sont ceux où je suis le plus dans la présence du moment présent, savourant simplement le fait de sentir la vie qui me traverse. C'est un temps où mes peurs se taisent et une confiance semblable à celle du petit enfant, m'habite alors...

J'aimerais suspendre le temps pour rester là, juste là... Plus rien ne peut arriver à ceux que j'aime le plus au monde, plus rien ne peut m'arriver... 
"Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !" 
me murmure Lamartine... 

Je souhaite que ces moments savoureux de me sentir aussi vivante même si ils sont si fugaces, si rapides, s'imprègnent de plus en plus dans mes journées... Que ma conscience grandisse aussi pour ralentir mon pas, écouter, regarder, sentir... Que mes sens me servent de boussole pour suivre ce chemin de présence à mon moi profond, vers "l'essence de mon Être" comme le dit si bien Thierry Janssen...



Le Moi profond, sous les couches énormes de l'Ego...

Mon Moi profond cherche à se frayer un chemin à travers les couches énormes de mon Ego... Il ne lâche pas, pugnace et doux à la fois... Il est toujours là prêt à tracer sa route dès que c'est possible... Il ne me lâche pas, il ne m'abandonne jamais...

Il se fait silencieux et patiemment attend que je sois disponible pour lui accorder attention et place. Quel fidèle compagnon ! Je lui suis gré de sa bienveillance à mon égard...

C'est après lui que je dois courir. C'est lui qui doit être mon but, le trésor qu'il m'a été donné dès ma naissance... Je suis arrivée avec ce package fourni avec le corps qui m'a été attribué... Corps et Moi profond, attaché l'un à l'autre dans une mutuelle responsabilité de veiller l'un sur l'autre. 

Il m'appartient de les chérir et de leur être reconnaissante. Mon Ego peut se montrer maltraitant à leur égard, exigeant et tourner vers l'extérieur et ses mirages... J'ai à me permettre de ne pas le suivre, j'ai à veiller pour ne pas me faire avoir par ses messages trompeurs : si tu perds quelques kilos avant l'été tu seras plus heureuse... Si tu achètes le dernier chemisier à la mode tu auras l'air plus jeune... Si tu n'achètes pas le dernier téléphone portable tu vas être obsolète...etc, etc, etc...

Ego, ego, ego... Toujours toi, tapi au coin du bois prêt à alimenter ma mésestime de moi ou ma tendance à être anxieuse... Je te vois ! J'espère arriver de mieux en mieux à te débusquer. J'espère te voir de plus en plus arriver. 

Apprivoiser mon ombre ! J'y reviens, car il me semble que mon Ego est un bon pourvoyeur pour mon ombre... L'apprivoiser pour qu'il ne vienne plus chasser mon Moi profond... Que puis-je faire ? Éternelle question que je me poserai tant que je n'aurais pas trouver la réponse... Lady Bibi sait aussi se montrer pugnace et volontaire ! Et oui !



vendredi 12 juin 2015

Question d'Ego ou de Moi ?!?!

Mercredi je vous ai partagé un article de Jean Rochette qui expliquait la différence entre le Moi et l'Ego. Ce fut comme un déclic. Cela fait longtemps que je cherche à retenir ce que je lis à ce propos afin de mieux le comprendre, et là en une toute petite démonstration, Jean me donnait une clé !!!

J'ai alors compris que mon Moi est ce lieu dont je vous ai parlé cette semaine où rien ne peut m'arriver, où personne ne peut m'atteindre... Il représente mon être profond et c'est vers lui que je sens qu'il faut que j'aille.

Alors que mon Ego est mon "bouffeur" d'énergie qui me propulse toujours vers l'extérieur, vers ma sensibilité au regard de l'autre, vers toute la vanité si vaine de plaire à l'autre... Il me déconnecte de moi, de mon Moi. 

Afin de pouvoir faire grandir la partie Moi, il me faut faire rapetisser la partie Ego... Un vaste programme que j'ai entamé depuis bien longtemps, un chemin long, ardu, difficile...car mon Ego sait donner de la voix ! Il n'aime pas çà du tout !!!

Quand je rejoins ma partie Moi, je rejoins l'endroit où il n'est pas possible de me toucher par des agressions mais aussi par des compliments... Je n'existe pas en fonction d'eux. Cela ne veux pas dire que je ne suis pas sensible, au contraire je laisse alors toute la place pour que ma sensibilité à l'autre, au monde, à la nature...puisse exister de manière ajustée, décentrée de mon Ego...

Mercredi durant l'entretien médical dont je vous ai déjà parlé, c'est parce que j'ai pu être en contact avec mon Moi, que la colère de mon Ego m'est devenue inutile... Cette colère a été tuée dans l'oeuf...

Et là pour le coup, si je l'avais suivie, j'y aurais perdu beaucoup de mon énergie... J'y ai tellement gagné que j'en reste encore très étonnée... Je pourrais dire que "c'était donc çà" que je quêtais depuis si longtemps, un peu comme un trésor caché. Qu'il m'en a fallu des tours du monde sur ma barque intérieure, pour jeter enfin, mon ancre et en trouver une partie...

Que le chemin peut paraître long parfois pour trouver cette pépite si précieuse qui me fait ainsi avoir le courage et la force, de poursuivre ce cheminement... J'en espère d'autres, et je sais qu'il y en a d'autres... Je repars au charbon car c'est un vrai carburant dans ma vie que d'avancer, lentement mais en sûreté avec mon Moi, même si il me faut souvent balayer mon Ego, toujours pendu à mes basques... 

J'ai trouver une piste qu'il me faut approfondir car je crains mon inconstance et la force de mon Ego... En avant Lady Bibi ! La route continue...

Joli week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminants et à lundi ! 





jeudi 11 juin 2015

Mes émotions désagréables, un appel à accepter le réel...

  Si je repense à ce que j'ai vécu hier et que je vous ai partagé, je me dis que j'ai vécu une situation où j'ai ressenti des émotions désagréables, dues au comportement d'une autre personne. Il y en aura d'autres...

Ce fut un exemple type d'un moment où j'ai choisi de me protéger en ne tentant pas d'exprimer à ce médecin ce que je ressentais face à son attitude à mon égard.

Je pense qu'il y a des situations où je ne peux pas entrer en contact avec quelqu'un par un dialogue quelconque, dans la mesure où il faut être deux pour le vouloir...

Mais par contre l'espace de liberté infinie que j'ai contacté en moi pendant l'entretien, existe et existera toujours... J'ai la possibilité d'y retourner et aussi de lui donner encore plus d'existence dans ma vie.

C'est là où je me sens libre d'être celle que je suis... C'est là que réside mon être profond... Savoir que personne ne peut toucher à ce lieu est presque jubilatoire... Ivresse dans ma vie à contacter sans modération !!! 

C'est un peu comme un jardin secret dont je suis seule à connaître l'endroit, et dans lequel je peux me réfugier à tout moment... À moi de le cultiver, à moi de l'arroser, à moi d'y planter ce que je veux comme fleurs, comme arbres, comme essence de plantes... 

Il me vient un deuxième moment d'émotion désagréable vécue très récemment. Je me suis pincée fortement un doigt en voulant aller trop vite pour sortir. La douleur fut très violente... Elle a envahi tout mon corps... Je me suis précipitée pour mettre mon doigt sous l'eau froide, et un dialogue intérieur a alors commencé.

Je me suis dit avec une voix intérieure très douce : cela ne va pas durer, cela va s'arrêter. Qu'il me fallait juste accepter de traverser... Que m'agiter ne servait à rien, que je ne pouvais pas repartir en arrière pour changer la donne... Petit à petit, je me suis calmée...et bien sûr la douleur a fini par se calmer aussi... 

Je peux donc traverser mes émotions désagréables à venir...j'en suis capable sans m'effondrer, et au contraire en capacité de les vivre et d'aller vers l'autre rive, et rester entière...

Plus j'accepte le réel avec ses différentes émotions, dont celles qui sont même parfois, profondément désagréables, plus je renforce ma confiance en moi...  Je perds alors moins d'énergie à lutter là où s'agit d'être dans l'acceptation... 

Ma réalité c'est que je sais que je ne vais pas toujours y arriver, mais là aussi l'accepter d'avance me permet de reconnaître mon imperfection si parfaite... 



lundi 8 juin 2015

Accepter de traverser mes émotions désagréables..

Apprivoiser mes émotions désagréables...et oui j'y reviens encore, et j'y reviendrai sans aucun doute...tellement le chemin est ardu...

Une émotion désagréable est une émotion que je repousse sans cesse, ou contre laquelle je me défends bec et ongle, tellement je ne souhaite pas la vivre... J'aimerais dire : çà c'était avant... Mais je sens bien que parfois je comprends qu'il ne s'agit que d'accepter de la traverser, ou de se laisser traverser par elle... Et d'autres fois je refuse carrément l'obstacle, je me révolte, je projette sur l'autre ma contrariété forte... Bref je suis submergée...

Apprivoiser, voilà le bon mot... Comme on apprivoise une bête sauvage, comme le Petit Prince quand il apprivoise le renard... Il s'agit vraiment de m'approcher doucement de ces émotions désagréables, de les appeler par leur nom, de leur dire que je les accepte comme des colocataires qui logent chez moi...

Elles existent, elles cohabitent en moi avec tout le reste...un joyeux monde qui peut crier ou chanter, qui peut heurter ou adoucir, qui peut me donner de l'énergie ou m'en enlever... Il me semble que tout a du sens, à moi de leur trouver ce sens, à moi d'en profiter pour apprendre d'elles les secrets profonds de mon être...

Ce matin j'ai vécu une occasion d'exercice édifiant pour moi. J'avais un rendez-vous médical de routine avec un médecin que je voyais pour la première fois. J'ai eu le sentiment d'être une machine dont on faisait la révision et je n'ai pas senti de chaleur humaine. Cela a duré vingt minutes, montre en main... J'ai entendu un discours poncif d'un médecin dans sa toute puissance... J'en suis sortie sonnée...

J'ai senti que j'avais le choix : soit je donnais pouvoir à ce médecin et je m'effondrais en pleurs, soit je lui renvoyais ce qui lui appartenait et je ne lui accordais aucun droit sur ma santé et sur vie... La frontière fut ténue... Jusqu'à maintenant c'est le premier scénario qui se déroulait et je passais des jours à ressasser... 

Pendant l'examen médical, j'ai senti dans mon corps un espace qui m'appartenait en propre et je n'ai pas permis à ce médecin d'y entrer... Ce fut fugace mais la mémoire m'en est revenue après... C'est cela qui m'a permis ensuite de choisir le deuxième scénario...

Merci à ma sophrologue qui m'avait enseigné un exercice à travers deux mouvements que j'ai fait aussitôt rentrée chez moi. Le premier pour rompre avec ce qui venait de se passer et je me suis vue dire : je renvoie à ce médecin ce qui lui appartient. Le deuxième fut de faire volte face et de me remplir de l'amour des miens et de celui que je me porte...

Incroyable occasion de grandir en traversant une émotion hyper désagréable, de ne pas fuir, et ensuite de faire ce qui était en mon pouvoir pour mon propre bien...

Gratitude à ce médecin ! Gratitude pour cette belle leçon de vie !




J'ai besoin de progresser pour exprimer les choses négatives...

Il m'est nécessaire d'exprimer les choses difficiles afin que je puisse rester dans des rapports authentiques avec les personnes que je côtoie. C'est un désir que j'ai d'entretenir ce type de rapports avec l'autre. 

Il est des relations que je fais le choix de ne pas entretenir. Ceci est un choix important pour moi, et j'ai le sentiment d'avoir fait un peu de ménage, et de continuer régulièrement à enlever la poussière de quelques relations occasionnelles que je ne cherche pas à poursuivre.

Tout le monde ne comprend pas le choix que je fais, j'en suis consciente mais pas responsable. Ma responsabilité, elle se trouve dans les choix que je pose dans le souci de me respecter, et bien sûr sans vouloir blesser quiconque.

Il me faut apprendre à faire des phrases courtes pour dire ces fameux "non" nécessaires et aussi pour oser formuler ce que je ne veux pas ou encore des observations qui seraient négatives.

Au cours de ce billet, je vous confie ma difficulté à exprimer les points négatifs, étant entendu que je ne rencontre pas ce genre de difficultés face à l'expression des points positifs... Je commence très souvent par les dire car il me semble important lorsque l'on entame un dialogue constructif, de commencer par cela pour apporter la reconnaissance de tout ce qui va bien. 

Ensuite viennent le partage sur ce qui va moins bien. J'ai moi-même besoin qu'on me dise si quelque chose que j'ai dit ou que j'ai fait, a blessé l'autre. Prendre conscience que l'autre est vraiment autre, comprendre comment il fonctionne qui est parfois si différent de mon fonctionnement, nécessite de mettre des mots dans le respect de chacun...

J'ai souvent dit à mes enfants, on a le droit de ne pas être d'accord, on a le droit d'être en colère...mais on n'a pas le droit de s'insulter, ni de se battre... Les émotions, les différences sont légitimes, c'est à leur expression qu'il faut porter de l'attention...

J'ai énormément progressé en famille, avec ceux dont je suis sûre que je ne perdrais pas leur amour... Pourquoi cela cale encore avec les autres ? 

Débordement d'émotion où tout s'emmêle, comme une danse trop rapide qui m'emmène vers la chute... J'ai d'ailleurs le sentiment d'être happée dans un tourbillon où je ne maitrise plus grand chose, sauf quand je me tais, et là c'est contre moi que je retourne l'épée, celle qui blesse à coup sûr et qui verrouille la parole... 

À suivre...



dimanche 7 juin 2015

Les choses négatives à dire...une grande difficulté pour moi...

Je me suis vue me confondre dans les méandres d'un préambule trop long et plein de circonvolutions, parce que j'avais une chose négative à dire au cours d'un bilan de fin d'année dans un groupe.

J'avais d'abord donné les points positifs que j'avais ressentis, et en guise d'introduction au point négatif, j'ai dit avec insistance, que cela n'était que ma manière de l'avoir vécue, que cela ne remettait pas en cause la valeur de ce que faisait ce groupe, ni la valeur des personnes, etc, etc, etc... Me confondant presque en excuses de ce que j'allais dire...

Je me suis rendue compte que cela parlait plus de ma manière de réagir à une remarque négative, que de ce que le groupe allait ressentir en face de ma remarque... 

Que cela m'est difficile d'exprimer une chose négative à quelqu'un ! Et pourtant je sais que c'est nécessaire... D'abord parce que c'est utile pour faire avancer les choses, et aussi du fait que je garde en moi la frustration de ne pas avoir pu dire et je bouillonne... Il me semble qu'il y a une manière juste pour l'exprimer. 

Il y a un entre deux que je n'arrive pas à trouver... Je suis dépassée par une émotion que je n'arrive pas à qualifier... J'ai le sentiment qu'il y a une peur qui est sous-jacente. 

Peur de quoi ? Peur d'être rejetée ? Peur d'être critiquée ? Ce qui me revient comme souvenir, c'est qu'enfant, lorsque j'exprimais une critique, la réponse qui m'était souvent faite était : "mais tu t'es vue toi, tu me dis cela, mais toi tu...tu...tu...", tous ces "tu" qui tuent qui m'étaient renvoyés comme une rafale de mitraillette, alors que j'aurais eu besoin qu'on m'entende dans ma difficulté du moment... Je parlais de mon moi de petite fille et on me répondait par un moi adulte qui ne supportait ce qu'il considérait comme une attaque.

Je peux y voir comme une espèce de cercle vicieux, parce que l'adulte qui me renvoyait cela, avait lui même été un enfant à qui on avait probablement fait vivre la même chose... Il n'avait pas su sortir du mode attaque-défense, car enfant on ne sait pas se défendre d'un adulte, et on emmagasine en soi, un ressentiment qu'on ne peut que taire...

Et bien, je me rends compte que je continue ce pacte en étant encore en difficulté pour exprimer le négatif... Que je ne sois pas à l'aise, c'est normal. Par contre ce qui me met le plus en difficulté c'est l'excès de l'émotion qui m'envahit pour le dire... Du coup quand je me lance, j'en dis trop, comme une vanne que j'ouvre et qui se déverse brutalement... Un peu comme si j'en profitais pour dire tous les aspects négatifs, que j'ai gardés en moi, que j'ai retenus de dire jusqu'alors... Et c'est en cela que ce n'est pas ajusté...

Et bien voilà du boulot pour Lady Bibi ! Un merci sincère à ce temps en groupe qui me permet de mettre le doigt sur un problème récurent que je rencontre, et sur lequel j'avance...toujours à pas de fourmi...mais cela ne peut se faire qu'ainsi...



jeudi 4 juin 2015

Comment mettre plus de légèreté dans ma vie ?...

Pendant que je me promenais pour faire des photos, j'ai observé quelques canards, cannes, poules d'eau, cygnes et autres volatiles voguant au bord de l'eau... La réflexion qui m'est venue est : quelle chance ils ont les animaux de pouvoir être complètement dans l'instant présent, se laissant couler dans une douceur de vivre innée en eux...

Ils ne se préoccupent ni d'hier, ni de demain, ils sont juste là... Bien sûr je ne suis pas dans leurs têtes, mais en général, ils ne font ni réserves, n'ont pas de domicile fixe, et suivent leurs instincts, autre terme pour nommer l'intuition des animaux...

Ils n'ont pas à se préoccuper des autres animaux à l'autre bout de la terre, et la prise en charge de leurs petits est très limitée dans le temps...

Tout cela pour vous dire que parfois j'ai le sentiment de porter le poids du monde et de mon petit monde, sur mes frêles épaules...et j'enviais un instant leur légèreté d'être, sans pour autant renier quoique ce soit de ma vie...

Légèreté... Comment en apporter plus dans mon quotidien ? That is the question... Comment déposer les valises un instant, pour être là et juste là, sans obligation d'être autre que moi-même ? 

Personne ne m'oblige à faire quoique ce soit, mais c'est ce conditionnement de mon cerveau, ce formatage pour toujours être dans le don, qui vient me tirer l'oreille régulièrement... J'ai avancé pour ne pas suivre systématiquement cette petite voix qui vient me susurrer des mots chargés de jugement et dans le but de me culpabiliser...

Il m'a fallu du temps pour débusquer cette voix et lui en opposer une autre, beaucoup plus bienveillante et chargée de compréhension et de douceur... Toujours un pourparler qui me sert de dialogue intérieur, dont ma voix amie prend de plus en plus le dessus...

Bon, le programme dont je vous ai parlé avant hier, est en cours... Et il est d'autant plus d'actualité pour aider Lady Bibi à rester dans son présent, en toute légèreté...

Doux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminants et à lundi.

 

Mantras pour ancrer en moi ce que je veux vraiment comme vie...

C'est incroyable ce qu'il faut que je me répète mentalement, comme on répète un mantra, des phrases qui me construisent petit à petit... Je pense à : m'aimer d'abord pour mieux aimer les autres, me respecter, m'apporter de la douceur...

Je sais que j'y crois profondément, mais il me faut du temps pour l'intégrer, le vivre vraiment... Vivre ce que je crois bon pour moi, croire en ma capacité à progresser dans l'intégration, pas à pas, de ce programme comme on reprogramme un ordinateur...

Je vois les pas de fourmi que je fais, mais au bout du compte, ajoutés les uns aux autres, cela forme des pas de géant... Le temps est mon allié, et je me fais le cadeau de me le donner... 

La douceur de vivre que je m'accorde, chasse les énergies négatives emmagasinées, je reprends des forces... Je m'offre cette pause dans un oasis paisible, comme une bulle de réconfort...

Je me suis demandée si j'avais le droit de dire ce en quoi je croyais, alors que je n'arrive pas toujours à le vivre complètement... Ce qui me vient aujourd'hui, c'est que la force que me donne ma parole quand j'ose la dire, me met en route... Quand je regarde en arrière, c'est comme cela que j'ai initié les changements que je voulais pour ma vie...

Je rame, je me bagarre avec mes résistances, mais finalement ce en quoi je crois profondément, reste et je persiste pour l'installer dans mon quotidien... La place de ma méditation en pleine conscience, en est un bon exemple, mais pas que...

Mes idées sont mes idées, ce ne sont que les miennes... J'ai le droit de les penser, personne n'a enfilé mes chaussures pour connaître mon parcours, et je ne connais pas non plus celui de  l'autre... 

Le respect pour moi et le respect que j'ai de l'autre sont en pleine croissance, et c'est parfaitement imparfait et parfait à la fois...



mercredi 3 juin 2015

Mes voleurs d'énergie et de temps : mon mental et l'immédiateté...

J'ai le sentiment qu'une partie du temps qui m'est donné chaque jour, me file entre les doigts. Ma grande difficulté réside dans le fait d'avoir du mal à être en pleine conscience minute après minute, quel dommage !

Quand je suis dans le faire, (et il faut bien que j'y sois pour que les choses se fassent !!!) mon mental est rarement présent à ce que je fais... Il est dans les autres choses à faire, il est dans le futur, ou il ressasse parfois le passé, 

Ce mental est mon voleur d'énergie le plus actif... Il me laisse peu de répit... Il épuise mes forces vives... 

Un autre voleur d'énergie est : ma propension à répondre dans l'instant à toute sollicitation extérieure, telle que le téléphone, les mails, les sms, et autres variantes modernes de l'appel à l'immédiateté...

Par rapport à mon mental j'ai mis en route depuis quelques années, une méditation quotidienne en pleine conscience. Mais je n'ai pas encore su la rendre prioritaire dans mon emploi du temps, et toute perturbation ou tout imprévu, me fait choisir de déroger à ce moment de présence à mon présent... 

Me nourrir en pleine conscience, marcher en pleine conscience, dialoguer en pleine conscience...des prises de conscience !!! J'avance à pas de fourmi pour les vivre de plus en plus, et de mieux en mieux... Le chemin est immensément long, mais je suis persuadée que je suis sur le bon.

Par rapport à mon deuxième voleur d'énergie, et de temps aussi, c'est "himalayesque" pour moi... Cela me demande de quitter ma toute puissance, dont je vous ai déjà parlé, de sauveur de "mon" monde !!! 

Cesser de répondre à l'immédiateté dans laquelle les nouvelles technologies me mettent, va relever d'abord d'une décision. La première est de m'obliger à finir ce que je suis en train de faire avant d'y répondre. 

La deuxième est de m'occuper vraiment de moi durant les deux mois qui viennent. Pour cela il me faut respecter mes besoins en commençant par me les nommer clairement... 

Bon ! Mes cher(e)s Ami(e)s cheminants, maintenant il n'y a plus qu'à !!! Je vais me faire un pense-bête joli et doux pour m'accompagner, car Lady Bibi sait que accompagnée par la douceur elle peut tout affronter !!! Donc voilà un beau défi pour elle... 

Sainte Douceur et Saint Réussite de Défi, priez pour my Lady Bibi !!!






lundi 1 juin 2015

Appel à devenir de plus en plus "auteur de ma vie"...

Dans la citation que j'ai publiée ce matin, Frédéric Lenoir nous dit : "Nous sommes appelés à devenir l'auteur de nos vie". Un appel... 

Quand je me sens l'auteur de ma vie, la joie est au rendez-vous. Mais ces moments me semblent trop rares. Comment puis-je augmenter ce sentiment ?

En me plaçant de plus en plus comme actrice, comme responsable de ma vie et en allant vers plus d'autonomie... Et oui, même si je suis adulte dans la force de l'âge, j'ai la possibilité de continuer à progresser !

La facilité me fait déléguer, notamment à mon conjoint, un certain nombre de responsabilités. J'aspire à explorer ces lieux afin de récupérer de l'énergie, celle qui peut augmenter en moi lorsque je ressens ma capacité à m'assumer. 

Cela n'élimine pas le fait de continuer à vivre en couple, au contraire cela enrichit ma relation en la libérant d'une dépendance pour gagner en liberté. S'aimer sans se confondre, toujours un appel vers un chemin de progression...

Un autre aspect de ma vie où le chemin est ardu pour en devenir de plus en plus l'auteur, est d'avancer encore plus loin dans ma capacité à dire de vrais "oui" et aussi de vrais "non". Il me faut me donner le temps pour savoir trouver en moi la réponse. La joie, toujours comme baromètre infaillible, doit me guider...

Mes signaux intérieurs, toujours présents en moi, peuvent m'indiquer la direction à prendre. Encore faut-il cesser de me précipiter à répondre, écoutant plus la sollicitation de l'autre, que mon besoin propre...

 Un mélange de désir de plaire et d'être aimée, une difficulté à entendre le déplaisir ou la déception de l'autre, me croyant encore, que je suis responsable de ces derniers. Combien de fois faudra-t-il me dire que je n'ai aucune responsabilité dans l'histoire de mon prochain, lui laissant la liberté de l'intégrer comme étant sienne et non mienne.

Et je me sens pleine de gratitude face à la manière où la Vie me met sur ma route de quoi devenir de plus en plus l'auteur de ma vie...