jeudi 4 septembre 2014

Nous avons aussi en nous ce que nous critiquons chez l'autre...

Je continue ma réflexion sur mon ombre et à la phrase de Jean Monbourquette que j'ai postée ce matin sur ma page Facebook. 

Quand je pense de l'autre qu'il se montre égoiste, cela voudrait-il dire que cela me renvoit l'égoïste en moi que je combats sans cesse car je n'en ai pas une bonne opinion. Alors qu'il s'agirait de lui laisser un peu de place et que je n'ai pas peur de n'être que cela...

Quand je critique la violence chez l'autre, c'est que j'ai cette violence aussi tapie au fond de moi. J'en ai tellement peur, je ne veux pas la voir, alors je réagis violemment... Cela fait finalement violence contre violence. Il s'agit probablement de reconnaitre cette violence. La reconnaitre ne veut pas dire l'agir. C'est le contraire qui se passe. Quand je la reconnais, elle n'a plus besoin d'agir.  Elle me dit un message que je dois entendre pour me respecter. 

Jean Monbourquette nous dit également dans son livre "Apprivoiser son ombre" : "L'ombre, c'est tout ce que nous avons refoulé dans l'inconscient par crainte d'être rejeté par les personnes qui ont joué un rôle déterminant dans notre éducation." 

Cela me permet de comprendre d'où vient mon ombre, et si je ne me juge pas dans l'origine de mes ombres, j'arrête de les projetter sur mes proches ou sur les personnes que je côtoie...

Et comme le partage Guy Corneau dans son livre "N'y a-t-il pas d'amour heureux"  "Pourtant, en acceptant de reconnaître l’autoritaire, le menteur, le traître, l’hypocrite qui peut résider en soi, on acquiert un pouvoir sur ces formes d’expression plutôt que d’en être victime quand les autres les incarnent."

J'aimerais tant progresser la dessus, et comme je vous le dit souvent, le chemin continue encore et encore... En route pour la suite !! Lady Bibi a du pain sur la planche !!!




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