lundi 16 février 2015

Reflexions sur l'optimisme...

Lorsque j'ai partagé le billet de ce matin de la Ligue des Optimistes de France, cela m'a fait très plaisir de tomber sur un définition de l'optimisme qui me parle. "L'optimisme n'est pas de la pensée magique qui se résumerait à répéter frénétiquement des "je vais bien, tout va bien". L'optimisme ne masque pas le contexte dans lequel nous évoluons mais cette tournure d'esprit nous rend plus "combatif" face à l'adversité. Car l'optimisme nous engage dans la recherche de solutions."

J'ai souvent le sentiment d'être en décalage face à des personnes qui se déclarent réalistes, en me parlant de leur vision catastrophique du monde qui nous entoure. Cela me déstabilise, et je suis souvent qualifiée de "rêveuse" ou d'"utopiste"...

J'ai beau essayé de partager juste ma façon différente de voir, d'interpréter...les choses, j'ai le sentiment qu'on cherche à m'embarquer vers un pays vers lequel je ne veux pas aller... Quand on me partage un problème, je ne refuse pas de le voir. Je l'entends, et mon esprit tout de suite se tourne vers comment agir, qu'est-ce qui relève de moi... Puis-je être d'une aide quelconque ?...

Dans ma vie, à un moment donné j'ai fait ce choix, et je le fais à chaque fois que je refuse qu'on m'impose une manière de voir les choses... Je me pose la question : "comment veux-tu regarder tel évènement ou telle attitude chez quelqu'un ?" Je dialogue avec moi-même en me demandant si on peut voir les choses autrement ou si il y a une autre lecture possible...

Je n'ai pas toujours été vers cela. Je suis une anxieuse qui me soigne ! Je connais par coeur les interprétations qui vont m'entrainer vers la vision noire des choses... J'ai mes peurs qui restent présentes en moi et qui sont réactivées très souvent, notamment au contact de personnes qui me partagent "leur discours empreint de catastrophisme (écologique, économique, politique, humanitaire...)".

Et c'est là que j'ai le choix, les suivre ou réfléchir à "est-ce que c'est une vérité qui est émise ?" ou "est-ce un point de vue", respectable bien sûr. Et, quel est le mien ?

Je n'ai pas à croire l'interprétation que l'on me fait d'un évènement, par contre j'ai à croire que c'est comme cela que l'autre l'a vécu. Il m'arrive encore de confondre, et j'essaye de progresser en la matière... Je comprends que nous colorons nos interprétations par le fruit de notre histoire, et chacun fait ce qu'il peut...

Je pense au cinquième des Accords Toltéques : "Soyez sceptique, mais apprenez à écouter". Écouter le point de vue de l'autre, mais aussi ce que mon moi profond me murmure au creux de l'oreille et qui m'appelle vers ma réalité, juste la mienne, tout aussi respectable que celle de l'autre...








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