mercredi 25 février 2015

Mes réflexions sur le pardon...

Le pardon... J'y ai souvent réfléchi et les synchronicités de ce matin sur la question, m'appellent à m'y plonger encore plus...

Lorsqu'il n'y a pas si longtemps, j'ai compris que pardonner ce n'est ni effacer ce qui s'était passé, ni oublier, cela m'a permis de me sentir libre et non pas obligée de pardonner.

Je sais bien que je suis comme les personnes qui m'ont blessées, j'ai aussi blessé un jour... Pardonner me demande de me pardonner aussi...de ne pas nier mon humanité. 

Je peux choisir de pardonner ou ne pas pardonner... Il me semble que si je fais le deuxième choix, je reste attachée avec un lien négatif à l'autre... J'ai fait cela des années durant... En même temps je pense que j'ai eu aussi besoin de parcourir un chemin avec ce lien négatif, que cela a fait partie de la route, et qu'aujourd'hui je suis en capacité de faire un autre choix...

Puis-je décider de pardonner ? Ou est-ce un processus à effectuer en franchissant, pas à pas, les étapes nécessaires ? 

La plupart du temps je ne pense pas qu'on fasse sciemment du mal à l'autre. On peut même, en tant que parent, poser un acte qui s'avérera blessant pour lui, en pensant que c'est pour son bien... Je peux donc maintenant le pardonner, mais je n'excuse pas les actes. Les actes appartiennent à l'autre et je les lâche et les renvoie à la responsabilité de l'autre. Et je me libère du lien... Je vis plus l'instant présent et c'est mieux pour moi...

J'ai appris adulte, à demander pardon, à mon conjoint, à mes enfants... Ils ont été mes guides, et j'ai trouvé la force auprès d'eux, et pour eux de faire ce chemin qui nettoie notre quotidien pour, me semble-t-il, moins polluer notre aujourd'hui... On traîne moins de valises...

J'ai eu à vivre deux histoires d'amitié profondes et vraies, auxquelles j'ai choisi de dire stop à cause de comportements qui me blessaient durement. J'ai sincèrement pardonné les personnes, sans pour autant excuser les comportements. Ce fut un long, long chemin, et je pense aujourd'hui pouvoir dire que je leur souhaite le meilleur. Je peux aussi me remémorer les bons moments partagés, ils ne sont pas effacés, ils font partie de mon histoire, et je les chéris. Je peux leur dire "bonne route" du fond de mon coeur.

Je n'ai pas fini... Ma réflexion continue et je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre sur le pardon... Je suis en chemin...


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