lundi 9 février 2015

Que ma parole soit impeccable !

Olivier Clerc pour Rezozen a conçu un programme d’une semaine de mise en pratique de ce code de conduite que sont les cinq Accords Toltèques. 
Je vais m'en inspirer tout au long de cette semaine. 

Que ma parole soit impeccable, nous propose Don Miguel Ruiz comme premier de ces Accords.

Je m'observe... J'ai, il me semble, fait tout ce que je pouvais pour avoir une parole impeccable, en ce lundi. Ce me fut assez facile, car je n'ai pas eu de longues conversations aujourd'hui. J'ai éloigné les critiques, y compris avec des commerçants, concernant le temps ou encore la politique dans notre pays... Cela m'a fait du bien. Un peu comme si j'éloignais de moi une communication polluante qui est vaine... Mes échanges sont plus paisibles et la joie me vient au coeur en cette fin de journée...

Par contre, c'est au niveau de mes pensées que j'ai bataillé le plus. En effet, les pensées de jugement, de critiques...sont venues... J'ai vraiment choisi de ne pas les suivre, de ne pas faire aller plus loin celles-ci, en ne me complaisant pas dans ce côté presque jouissif parfois, de dire du mal de l'autre.

Cela m'a toujours interrogée... Comment cela se fait-il que je me délecte de cela par moment... Je ne le fais pas devant la personne, et en même temps je le fais auprès d'une bonne amie, un peu comme un exutoire de ce que je n'arrive pas à dire ou arrêter... Cela ressemble à un plainte en espérant que l'on m'entende et que l'on me croit... D'aucun pourrait dire un manque d'authenticité...je ne sais pas...plutôt un souhait sincère et presque maladif chez moi, de ne pas blesser... 

Il y a aussi les moments où je le fais comme pour me rassurer que je ne suis pas comme cette personne à avoir ce comportement que je critique...

Je comprends aujourd'hui que tout cela ne parle que de moi... Je suis comme les autres, habitée des mêmes travers... Donc je le travaille incessamment avec plus ou moins de succès... J'ai encore à progresser, mais je peux aussi me féliciter du chemin parcouru.

Je me rends compte, que plus je réalise que j'ai à retourner en moi, quand je critique, plus je vois que cela touche mon enfant intérieur. C'est à moi d'entendre sa plainte et non à l'autre, car c'est un puits sans fond, qui ne me soulage jamais et surtout je ne suis pas au bon endroit quand je critique quelqu'un... Je n'écoute pas la bonne personne, en l'occurence cet enfant intérieur qui se sent seul et qui crie sans fin.... 

Ou alors cela me dit que je n'ai pas su avoir la parole juste auprès de l'autre ou encore je n'ai pas su dire non à quelque chose... J'ai longtemps critiqué en ressassant et je commence à trouver la porte de sortie...

Que ma parole soit impeccable est pour moi un Accord qui me sert de force de rappel. Quand je vois qu'elle ne va plus l'être, je sais maintenant que j'ai à utiliser la critique de l'autre qui me vient, pour me connaître mieux et trouver mon besoin non satisfait... 

Je sais que ce dont cela me parle le plus, est en général : le perfectionnisme, la difficulté avec la réalité, et m'en vouloir quand je n'arrive pas à me poser de manière ajustée en face de l'autre...

Lady Bibi cherche encore et toujours, prends-toi avec douceur, les petits pas se font un après l'autre... Quand ta parole est impeccable, c'est à toi que tu fais le plus de bien en premier...ne l'oublie pas... Et plus tu le fais et moins les critiques viennent... 
Magique !!! 

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