lundi 14 juillet 2014

Plus j'arrête de me juger, moins j'ai besoin de juger l'autre...

Plus j'avance sur ce chemin du non jugement, plus je me sens actrice de ma vie. Cela voudrait-il dire que plus je m'aime, plus je découvre le pouvoir que j'ai sur moi-même. 

Ma réalité n'est que la mienne. Celle que je souhaite me donner, est habitée par le désir d'arrêter de me juger et d'arrêter d'avoir besoin de juger l'autre. L'un ne va pas sans l'autre. Il me semble que si j'ai une meilleure estime de moi, je vais me voir avec mes zones d'ombre et de lumière, avec mes zones grises aussi. Je vais me voir humaine, avec mes limites. 

Si je travaille sur moi, sur l'intégration de mes zones d'ombre et mes zones grises, je n'ai pas besoin de me rassurer en jugeant l'autre, comme pour me dire que je suis mieux que lui. Si je sais que je suis comme lui, qu'il est comme moi à se dépatouiller pour faire de son mieux, je n'ai plus besoin de pratiquer le "je te juge" à tout va...

Donc je reviens au début : arrêter de me juger, donner du poids à mes zones de lumière, ni trop peu, ni pas assez. Bienheureuse ambivalence, si difficile à trouver dans un monde où on nous a appris que c'était soit bien, soit mal... Il nous faut apprendre d'autres critères comme dans l'article que j'ai publié sur ma page Facebook samedi. Dans un tribu africaine quand quelqu'un commet une faute, cette personne se met au centre et toute la tribu se met autour d'elle et lui murmure ses qualités... 

Ma réalité passe ainsi par changer mes critères d'analyse. Rentrer en dialogue avec moi pour me dire que quand j'ai ma première réaction de jugement, envers moi, ou envers l'autre, je peux imaginer une autre lecture de ce qui se passe. 

Bonne nouvelle je peux agir sur mon regard porté sur moi et ensuite sur les autres. 

Youpi ! Cela me met en joie, car je vous assure çà marche...

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