mercredi 23 avril 2014

Juger or not juger, that is the question !!!

3ème jour :
Différencier l'acte de la personne... Tout un programme !! J'ai appris à le faire avec mes enfants. Je leur disais, avec mon mari, qu'ils n'étaient pas réduit à l'acte qu'ils avaient posé. Parfois ce me fut très difficile de ne pas les confondre, le naturel revenant au galop !! Mais que n'aurai-je pas fait pour les regarder avec amour et dans la gratuité, pour qu'ils ne souffrent pas de ne pas être considérés...

M'accrocher quand j'étais crevée, fatiguée d'être tout le temps avec eux... Que je criais après eux, évitant des paroles humiliantes, me battant avec moi même, et mes fantômes de l'enfance. Si bien que les rares fois où je l'ai fait, certain s'en souvienne, n'étant pas habitué à cela. Leur sensibilité les a fait ressentir cela de manière blessante. Mais j'ai persévéré pour eux, pour qu'ils ne vivent pas ce que j'avais vécu. 

C'est compliqué pour moi de ne pas me juger quand j'écris cela. C'est un exercice d'honnêteté. Très vite me reviennent les petits vieux du muppet show, accrochés à mon épaule et qui me murmurent "mais soit plus critique vis à vis de toi, tu n'es pas juste en racontant cela, tu as dû faillir, souvent"... Et je tiens bon car j'ai le sentiment d'avoir, dans ce domaine, avoir vraiment travaillé la question de la séparation de l'acte et la personne.

Par contre quand en voiture, on me fait vivre des actes où l'autre est en tort, je crie mon indignation, en le traitant de tous les noms. C'est bien un lieu où je deviens très primaire et la personne et l'acte sont mélangés et indistincts !!! Il faut que je prenne la prochaine fois où cela se passera, cela comme un exercice... A suivre

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