jeudi 14 mai 2015

Regards, suite de ma réflexion...

Je continue ma réflexion sur les regards...pour m'obliger à avancer, pour me permettre de progresser... 

Un des cinq regrets que les personnes ont avant de mourir, est : "Je regrette de ne pas avoir eu le courage de vivre ma vie comme je le voulais et pas celle que les autres voulaient pour moi." (D'après le livre de Bronnie Ware, infirmière australienne qui a accompagné de nombreuses personnes en fin de vie)

Je mets ce regret en parallèle avec le regard. Un regard chargé d'attentes que d'aucun ont pu poser sur moi, et dont je me libère à petit pas... Si je regarde en arrière, je vois d'où je suis partie et je vois là où je suis aujourd'hui... Je suis fière de mon chemin parcouru... 

Il m'a fallu chasser les regards insatisfaits et durs qui m'ont tant peser, qui ont tant attaqué mon estime de moi... Il m'a fallu les remplacer un à un par des regards bienveillants, notamment par ceux de mon mari et de mes enfants... Cadeau immense que la vie m'a offert... Gratitude infinie...

C'est fou comme un enfant a comme regards bienveillants dans sa besace... Ces regards sont inconditionnels et gratuits... Je les ai dans ma mémoire tellement ils m'ont construite...

Mais j'ai eu la traversée à faire, et je l'ai faite... Je continue car j'ai encore des cours d'eau à passer... Mais j'ai plus confiance... Ma petite voix amie me rappelle que plus personne n'a le pouvoir de me faire faire ce que je ne veux pas faire... "Personne ne peut me blesser sans ma permission." nous dit Gandhi, y compris par le regard...


Mes regards sur l'autre qui vient vers moi, sont plus compréhensifs, je les adoucis sans cesse par des interprétations plus positives... J'accueille volontiers l'autre avec ses limites, en ayant moi-même tant et tant. "Je ne m’intéresse qu’aux qualités des gens. J’ai moi-même des défauts, donc je ne me permettrais pas de juger ceux des autres." nous dit encore Gandhi.

Et je termine mon billet de ce soir sur l'oeil du coeur, comme Jean-Yves Leloup nomme le regard, celui qu'il me faut développer, et plus je le ferai et plus je verrai celui que chacun(e) porte... 



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