jeudi 26 mars 2015

Quelle est ma part de responsabilité dans la violence dans le monde ?

La citation de Marshall Rosenberg que j'ai postée ce matin, sur ma page Facebook,  m'a fait réfléchir à la responsabilité que j'ai, à contribuer à la violence dans le monde, lorsque je juge quelqu'un. 

Il me semble que lorsque je juge quelqu'un, je suis dans un état d'esprit qui n'a rien d'ouvert ni d'accueillant... Au contraire, je me ferme à l'autre et je le condamne. Ma sentence est tombée... Le dialogue ne peut avoir lieu.

C'est la raison pour laquelle, je travaille sur mon regard, mes jugements, mes croyances...etc... Plus je fais cette gymnastique intérieure pour contrecarrer toutes ces phrases que je me dis et qui figent l'autre dans un type de pensée, plus je me mets à l'écoute de cet autre différent qui est en face de moi.

Je ne suis pour autant pas naïve, ni bisounours... Quand je ressens la fermeture de l'autre ou son manque d'ouverture, j'essaye de ne plus polémiquer, je dis bien j'essaye, car Lady Bibi, avec son désir de convaincre, n'est pas très loin...

Comme je le dis souvent, c'est un travail de déprogrammation de longue haleine... Je ne baisse pas les bras et j'avance. Le chemin que j'emprunte, est celui de m'aimer mieux, me connaître mieux...pour être de mieux en mieux avec moi-même et de ne plus avoir besoin d'exister, notamment, en cherchant à convaincre l'autre.

Je peux défendre des idées, des convictions, en laissant l'autre dans la liberté des siennes. Je peux entendre des arguments avancés par l'autre, comme étant pertinents et me permettant de voir les choses d'un autre angle.

C'est la richesse d'un dialogue, dans un respect mutuel, et la violence peut s'éloigner...



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