jeudi 22 janvier 2015

"La" réalité ou "Ma" réalité ?!?

Je continue ma réflexion sur "la réalité" et sur les émotions que je peux ressentir au moment où je vis quelque chose. Ces émotions vont colorées la réalité pour en faire ma réalité...

Un évènement, une personne...restent ce qu'ils sont, juste un évènement, juste une personne autre que moi... Tout va dépendre pour moi, de ma façon de vivre l'évènement, ou de réagir à ce que l'autre me dit.

Donc j'ai bien à vivre avec mes émotions comme étant miennes. Plus je me connaitrai avec mes ombres et mes lumières, plus j'accepterai les émotions qui me viendront, sans m'y accrocher ni les refuser, mieux j'arriverai à les traverser...

Je vais prendre un exemple tout simple concernant le vécu d'un évènement. Je suis dans un bus, en route vers un rendez-vous. Il s'immobilise coincé dans un embouteillage. La réalité est qu'on ne peut pas avancer. Ma réalité va dépendre de ma réaction aux émotions qui vont venir. Le stress de faire attendre la personne avec qui j'ai rendez-vous, la contrariété : c'est toujours à moi que cela arrive... L'impatience, les regrets : j'aurai mieux fait de prendre le métro... Etc... Etc...

Ce passage de la réalité à ma réalité dépend de moi. Je peux ainsi ne pas me sentir victime de ce qui arrive en choisissant ma façon d'y réagir. Pour cela il me faut apprendre à détecter l'émotion comme messagère d'un ressenti auquel j'ai droit, sans être obligée de le suivre. Je peux constater effectivement que je suis contrariée, l'accepter et ensuite j'ai le choix...

J'ai le sentiment que si je saute le moment où je peux accepter mon émotion pour aller directement vers comment je peux réagir, il reste en moi un lieu marécageux qui finit par sentir mauvais... Tout ce qui est fermé fermente... Alors que si je reconnais l'émotion en la nommant : oui, je suis contrariée, irritée, en colère...je me reconnais comme je suis... 

"Une émotion n'est ni bonne, ni mauvaise, elle est"... Je l'ai souvent dit et je me répète, mais cela m'aide. C'est une phrase qui souvent m'accompagne.

De même que la phrase que je vous ai dite au dessus : "tout ce qui est fermé, fermente". Si je me ferme, y compris en refusant de voir mon émotion et que je passe en disant "même pas mal" cela me revient en boomerang...

Mon petit dialogue intérieur entre Lady Bibi et moi-même avance... Je comprends mieux la place de mes émotions, et mon petit juge intérieur est rangé au placard... Il semble qu'il n'ait pas voix au chapitre si je m'y prends comme cela... Pas mal !!!!






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